@Marc Dugois
Mon commentaire répond pourtant à votre objection qui est toute à fait exacte. Je ne l’ait jamais remise en question !
Je me suis surtout attaché à décrire le mécanisme par analogie à l’énergie électrique.
Sachant qu’un principe est fondamentalement (dans ses conditions d’existences) invariant quel que soit le domaine ou l’échelle auquel on l’applique, seule sa forme change et d’autant plus radicalement qu’on change de domaine ou d’échelle.
Autrement dit, si la monnaie et le travail humain sont tout deux de l’énergie liés par relation de causalité, je dois retrouver les mêmes conditions d’existences, mais une forme totalement différente (expliquant l’erreur de penser qu’il s’agit d’un autre principe appliqué).
Autrement dit, vous semblez faire l’impasse sur le fait que la monnaie est égale à l’énergie sous forme électricité, tandis que l’énergie humaine est sous forme de joule et que la transformation de l’énergie électrique en joule consiste à faire fonctionner les machines et qu’une machine délivre une puissance maximale au delà de laquelle le moteur grille. Et une puissance minimale en dessous de laquelle elle ne fonctionne pas non plus. Bon, je pourrai faire le développement jusqu’à en faire une thèse, mais ce n’est pas mon but.
Ce que je souligne, c’est le fait que ce n’est pas tant la quantité de monnaie disponible qui importe, mais sa disponibilité et son adéquation avec le rapport offre/demande. Je vous ait donné l’exemple de celui qui contrôle un barrage hydroélectrique avec une réserve importante, mais réservé à son seul usage.
Ainsi, il y a d’un coté la masse monétaire circulante et la masse monétaire non circulante qui représente la majeure partie de la masse monétaire. Il me semble que cela représente plus ou moins 95% de la masse monétaire totale.
Si cette masse monétaire est strictement réservé à l’usage d’une toute petite minorité, je peux vous garantir qu’il n’y a pas de problème de déséquilibre entre la masse monétaire et l’énergie humaine disponible. Bien au contraire, puisque cela veut dire qu’une masse d’énergie humaine très importante est disponible pour satisfaire les besoins de cette minorité qui possède cette masse monétaire pléthorique. Seulement, elle la libère de manière très sélective et avec parcimonie, maintenant donc une tension très élevé, mais avec une intensité plus ou moins faible. Voilà pourquoi l’industrie du luxe ne connaît pas la crise. Certains se font construire des bateaux de croisières privés de plus de 100m de long, s’offre une excursion dans l’espace, voyage en jet privé, etc..
Bref, le problème sur lequel vous insistez est valable uniquement lorsque la masse monétaire est libéré en grande quantité dans l’économie de la grande majorité des gens qui dépensent quasiment tout, où l’intensité étant alors grande, il y a risque de surchauffe et où alors ce n’est pas forcément la disponibilité de l’énergie humaine qui fera défaut, mais la disponibilité de la matière première, nécessaire à la production de biens de toute sortes.
C’est donc la recherche d’équilibre qui fait qu’une économie est pérenne et cela passe par une refonte totale des réglages de la circulation monétaire et de la gestion des ressources.