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Commentaire de Hervé Hum

sur Il est tellement agréable de ne pas voir le problème


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Hervé Hum Hervé Hum 29 octobre 11:01

@Marc Dugois

Le problème de notre discussion est que vous ne tenez pas compte d’un point essentiel ;

Qui possède la réserve monétaire et donc, libère la monnaie comme le barrage produisant l’électricité de la réserve d’eau, libère l’intensité ?

Ce sont les banquiers des banques centrales qui ont le pouvoir de produire de la monnaie sans limite théorique (et non les banques qui sont des outils et non des êtres) , et les banquiers des banques commerciales avec une limite conventionnelle (oublions la faillite de l’emprunt) mais si elles en produisent au delà de l’équilibre entre l’offre et la demande, il y a surtension et le système soit grille, soit disjoncte.

Alors, il y a de grandes différences de formes entre la monnaie et l’électricité et le rapport à l’énergie exprimé en joule ou travail humain (temps de vie dédié), mais fondamentalement, le principe reste identique. Notamment le fait sur lequel vous insistez beaucoup, c’est à dire, la disponibilité de l’énergie humaine, mais qui ne fait pas défaut pour l’instant vu la démographie et la puissance des machines qui décuplent l’énergie humaine. Se pose pour l’instant surtout la disponibilité des ressources de matières premières à moyen et long termes et du rapport à l’environnement.

En aucun cas cela remet en cause ce que vous dites sur la nécessité de passer à un modèle économique en recherche d’équilibre et non plus d’une croissance qui ne fait que mieux préparer l’effondrement à venir. Mais de mon point de vue, ce qu’il faut considérer en premier, c’est toujours le rapport entre l’offre et la demande car c’est là que se trouve toujours l’équilibre entre deux valeurs qui s’annulent lorsqu’elles sont équivalente. Ici, lorsque la dette = la créance.

Donc, la limitation de l’argent vaut au niveau de l’échange et non pas au niveau de la réserve qui porte sur savoir qui la détient.

Dès l’instant où vous pouvez produire théoriquement autant de monnaie que vous voulez, c’est vous qui décidez de la quantité et de sa limite. Or, comme la réalité de la monnaie est le fait des règles ou lois de gestion économique, pour que sa valeur soit réelle, la condition absolue est que la partie dette existe, car c’est elle qui donne toute sa valeur à la créance.

Bref, pas de dette, pas de créance tout comme, pas de tension, pas de courant. L’intensité étant la monnaie en circulation et non pas en épargne.

La question qui se pose alors est la nature de cette dette et sa légitimité dans un système qui se veut juste sur le plan de l’équité de l’échange, sur la base du principe fondamental qu’est le principe du mérite personnel qui interdit par définition son exploitation par autrui. Bbase fondamentale du capitalisme et qui donne sa valeur à la propriété. Sans la capacité de la propriété à prélever l’impôt privé, elle est vide de sens, sa valeur est alors réduite à sa valeur d’usage.

Le principe de la propriété ne peut pas être supprimé sans lui trouver une valeur de substitution au moins égale. Ce qui est le cas du principe de responsabilité qui lui est supérieur. Ce dernier à des avantages et malheureusement des défauts, mais aujourd’hui, c’est l’avantage qui domine pour résoudre les crises actuelles liées à l’accaparement des ressources via la détention de la monnaie et des moyens de productions qui alimente la réserve monétaire en permanence.

en résumé, le problème avec une masse monétaire pléthorique est lorsque celle-ci sert à un petit nombre à faire travailler le grand nombre, être nourrit par lui et le gouverner (dixit Voltaire). Où donc, le grand nombre est alors la variable d’ajustement économique du petit nombre dont l’économie toute entière sert exclusivement à leur permettre de satisfaire à leurs besoins et toutes leurs aspirations secondaires, mais pas pour les autres.

Bref, c’est le fait d’un système de prédation et qui n’a rien de démocratique, c’est strictement impossible, sauf dans l’imaginaire, mais là, ce n’est pas le principe de causalité qui commande, c’est l’être qui est le maitre. Et tout l’art est alors de savoir convaincre les autres imaginaires que le sien est le bon, donc, de contrôler l’imaginaire collectif.

Vous pouvez vérifier, l’argument fondamental des pseudos libéraux, même les plus dur pour justifier de leur domination est le principe du mérite, mais impersonnel, celui de savoir exploiter le mérite d’autrui à son profit.

Il suffit alors de mettre en valeur la différence pour rendre caduque toute leur argumentation, mais ils ont beaucoup de chance, leurs opposants sont la plupart des idiots utiles, croyant les combattre, ils soutiennent l’instrument de leur domination via le nationalisme et une souveraineté qui ne sera jamais celle du peuple, sauf si et seulement si, le principe d’universalité de la condition humaine est imposée devant la souveraineté des nations et consubstantiellement, le principe du mérite personnel qui en découle.

Etc....


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