@tashrin
Vous vous leurrez en parlant de ’’conditions particulièrement favorables’’, c’est un cliché qui date d’il y a un quart de siècle, mais depuis lors le pouvoir d’achat des pensions de retraite a stagné, puis baissé de 12% depuis 10 ans.
NON, la situation en France ne leur est pas spécialement favorable (ce que les ultra libéraux, comme l’article que vous indiquez, veulent faire accroire, pour pousser à la retraite individuelle par capitalisation), le ’’taux de remplacement’’ moyen de 75% est inférieur à celui des autres pays latins, et même de la Grèce.
L’avantage Français est le départ plus jeune en retraite (pour ma part 65 ans et 3 mois pour avoir les trimestres), je défends pour ma part de ne pas augmenter les annuités de cotisation ni l’age pivot pour votre génération et celle de mes enfants qui suivront, battez vous ardemment pour ça, plutôt que pour la baisse des pensions.
Alors oui il fallait ’’demander un effort’’, mais ça y est, cet effort a été fait (seuls les minima ont été préservés, et l’effort a été le plus fort pour les catégories diplômées, CSG et gel différentiel).
NON, le décrochement n’est pas pire pour les actifs, puisqu’en moyenne le pouvoir d’achat des actifs augmente de 0,3% par an (on ne se focalise pas sur une seule année). Le SMIC suit l’inflation et sert en effet de ’’voiture balais’’ pour les bas salaires, mais au delà le déroulement de carrière conduit à une augmentation progressive.
On a un point d’accord concernant le financement, l’assiette de cotisation devrait inclure la ’’valeur ajoutée non salariale’’ des entreprises autres que de main d’oeuvre (importations, automatisation...).
Les retraités votent davantage, en effet, mais, comme des cons, majoritairement pour les macronistes qui les ont le plus brimés (la ’’start up nation’’ n’a que faire des vioques).