@pemile
Dès le départ il y avait déséquilibre en potentiel de combattants. On ne pouvait pas prévoir l’escalade de fournitures, mais l’Ukraine est considérablement plus dépendante de l’extérieur que n’est la Russie.
De l’actuelle situation résulte le fait que la Russie se soit rapprochée des pays anti-occidentaux prêts à l’aider, fussent-ils ’’parias’’, et de proche en proche, elle soutient désormais les adversaires d’Israël citadelle avancée de l’Occident, rompant avec sa politique d’équilibre. Belle réussite du plan Bzezinski !
Concernant les régions annexées, regardez juste le vote pour les partis ’’pro russe’’ avant le conflit, vous verrez ce qui en sera de l’acceptation dans la durée (oops, ça va au delà des régions actuellement occupées). Par ailleurs, la Crimée, postérieurement à sa réannexion par la Russie a voté davantage pro-Poutine que le reste de la population russe.
Il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités ni sous estimer l’adversaire, deux erreurs commises par nos dirigeants, relayées par les média mainstream.
Je regrette la situation d’éclatement de l’Ukraine bien plus que vous ne pouvez le faire, mais compte tenu de la nature composite du pays, préserver son intégrité imposait le non-alignement, puisqu’une faction tire dans un sens, et une autre faction dans l’autre sens.
Faute qu’il y ait un ’’dominant’’, il y aura division. C’est un peu ce qui est arrivé de l’apanage de Lothaire dans le partage de l’empire carolingien par Louis le pieux. a défaut d’être idéologue, je dois reconnaître être imprégné d’histoire.