@Soucougnan
Bonjour,
« Le problème de l’Europe, c’est que ses industries étaient vieilles. Elle vivait sur ses gloires passées. »
Oui, vous avez raison.
« Les sites industriels ont fermé ou ont été délocalisés parce que le coût de la main d’œuvre ne leur permettait pas de résister à la concurrence .. »
Alors pour l’Europe, je ne sais pas mais pour la France et son tissu industriel un peu plus. Ayant étudié en cours il y a trèèèèèèèèèèèès longtemps un secteur d’activité, en résumé dans mes souvenirs. La concurrence étrangère à bon dos, même si elle à une part non négligeable.
Avant le déclin de son tissu industriel, ce dernier était pleinement fonctionnel, pourvoyeur d’emplois et de P.I.B aussi. Pour certains la concurrence se situait de l’autre coté de la frontière pour d’autres il était naissant en Asie, donc trop loin.
Imaginez dans leur « esprit » qu’un mangeur de riz (n’ayons pas peur des mots), puisse venir vendre quelque chose sur nos terres !
Mais, majoritairement ces « industries » étaient détenues par des « Familles », dont les héritiers hélas, n’avaient pas la même fibre que leur créateur. Ainsi qu’une vision très étriqués du restant du monde, un petit monde d’entre-soi patronal, convaincu d’être les « meilleurs » le savoir faire Français étant unique, incontournable, etc et qu’il n’y avait nullement besoin d’investir dans son outil, non pas pour répondre à la concurrence exclusivement, mais à minima pour améliorer la performance de son outil.
Nanti de ces idéaux, d’une main d’oeuvre pullulante et servile à bas coût, pourquoi investir dans un outil plus moderne, de la recherche de performances c’est perdre de perdre de l’argent inutilement, c’est prendre des risques, or pour un nanti c’est tout simplement inenvisageable. Alors qu’ailleurs, pour nous « concurrencer ils » voyaient la chose différemment.
Les progrès sociaux, notamment salariaux ont eu bon dos aussi, devant un outil de production obsolète, augmenter le nombre de salariés n’a aucun effet, surtout s’il sont plus « cher ». Ne nous trompons pas sur un patronat de l’époque ou malgré les belles paroles, le salarié était un coût et uniquement un coût, son sort.........
Nous avons eu il n’y a pas très longtemps, l’affaire Peugeot, ou la famille à failli conduire à la ruine la marque presque séculaire.
Une autre exemple plus vieux, celui là, d’un industriel automobile, cherchait à savoir pourquoi, sur son capot de véhicule de prestige, il mettait plus de produit anti-corrosion fort cher depuis des années par rapport à son concurrent d’outre Rhin, sur un de ces véhicules au dimensions identiques.
Simple (enfin il leur à fallu un bout de temps pour trouver), la « rugosité » des tôles ! Métal produit par une célèbre industrie Française, incapable de produire une tôle aux caractéristiques identiques l’outil de production, ne le pouvant pas, la célèbre industrie n’ayant jamais investie dans son outil pour être plus performante, comme ses collègues vous savez ou. Il faut aussi rajouter à cela que la dite industrie écoulait la majorité de ses produits sur un marché captif et garanti à savoir le notre et que personne ne trouvait à redire. Alors pourquoi investir ?
Moi-même dans les années 1990, je fut confronté à un problème similaire, me contraignant à acheter des produits issus de la sidérurgie outre Rhin pour avoir la qualité attendue par mon Client, notre sidérurgie étant incapable de le fournir pour les raisons évoquées plus.
Alors la disparition du tissu industriel Français, n’est pas uniquement dû à la concurrence étrangère et aux actions syndicale revendicatrices, comme ont nous le présente assez souvent ou ont nous le faire entendre, mais en grande partie à leur « dirigeants ».
Nous avons des exemples de « réindustrialisation » réussis mais ce n’est pas de l’industrie lourde (dont le P.I.B à besoin) pour laquelle l’investissement à réaliser serait beaucoup trop lourd pour peu de résultats. Avec un outil de production au Top, malgré les salaires, nous sommes assez compétitif, mais on devra se limiter à de la technologie, mais ça ne nourrit pas réellement son « homme », donc le Pays.
Il faut ajouter au tableau, que produire c’est bien. Produire c’est transformer de la matière, que nous n’avons pas, n’avons plus aussi, en partie par une perte de nos matières « coloniales » diront nous et pour finir, nous ne sommes pas encore sorti de nos grandes idéologies que nous sommes les meilleurs, le phare du monde, et que coté commercial, nous sommes en grande partie nuls.
Ne rêvons pas quant il est relaté par les médias et le pouvoir de « gros contrats à l’étranger », il n’est pas fait état des contreparties..
En fait, ont grenouille, dans bain qui devient de plus en plus chaud, ça commence à nous brûler les fesses, mais ça ne fait rien on critique toujours, Comme je l’ai écrit ailleurs, j’ai travaillé quatre ans avec une Cie U.S. c’était un plaisir, certes dur mais clair, binaire noir ou blanc, il n’y avait pas toute cette transition considérable de « couleurs » complexifiant l’affaire.
En conclusion, ils défendaient leur « steak » âprement, ce que nous ne savons pas vraiment faire, nul doute pour moi que M. TRUMP représente pour une grande partie des U.S. un espoir pour une majorité de gens de son Pays. Même si je l’avoue l’individu est un peu fantasque.
A son opposé il à les « constituant des métropoles » vivant différemment et j’ajouterai complètement indifférents au sort des autres, un peu comme chez nous aussi.