Certains partis bénéficient de financements faciles par leur proximité avec le milieu des affaires, ou avec des ’’célébrités’’ généreuses. Mais pour d’autres, même les banques françaises refusent des prêts.
Considérer que les assistants parlementaires aient des activités politiques au delà du strict secrétariat d’un élu donné ne parait pas un détournement outrageux, d’autres partis y ont recours, aucun intérêt personnel n’est ici en cause, et de l’argent destiné à la politique est utilisé pour la politique.
On peut comprendre que l’institution demande un remboursement de la part ’’extraparlementaire’’ de l’activité de l’assistant, par des retenus sur les prochaines prestations versées. Des mesures d’exclusion en cas de récidive puisque l’usage est déclaré contraire au règlement du Parlement Européen seraient justifiées. Mais inéligibilité non suspensive en cas d’appel serait abusive vue la nature des faits (un enrichissement personnel ou la corruption aurait été tout autre chose).
Trump avait eu des procès pour motifs autrement plus graves, sans avoir été déclaré inéligible, car à ce niveau d’audience politique, ce serait une entrave à la marche de la démocratie. Les considérations d’une décision de justice doivent tenir compte du contexte.