@Eric F : « on peut en déduire qu’il était dans sa nature que l’humain passe de la représentation figurative des choses à des signes pour représenter des idées »
Il y a deux types d’écritures, la nôtre phonographique qui représente les sons la parole, et l’écriture idéogrammatque qui représente des idées de choses.
Ce qui caractérise l’homme, c’est la capacité de représenter, c’est-à-dire de rendre présente une chose ou une personne à l’aide d’un nom ou d’une image, c’est le fait anthropologique principal qui le distingue des autres animaux et qui lui donne sa supériorité technique, possiblité de faire des projets, de reproduire des expériences. Toutes les sciences sont des représentations du monde sous un de ses aspects avec une symbolisation particulière pour noter les territoires, les musiques, etc..
Dans la grotte Chauvet, il y a des représentations figuratives d’une cinquantaine d’animaux différents, elles n’ont pas été faites de visu mais en leur absence, de mémoire, pendant l’hiver, sans doute pour représenter la belle saison. Elles ne sont pas différentes du dessin académique occidental (figuration des contours, du relief et des ombres, positions de 3/4) et pas du tout symbolique ou stylisé (comme l’art africain), ce qui prouve que les capacités cognitives étaient les mêmes il y a 40 000 ans, il n’y a pas eu d’évolution depuis cette époque qui est proche du début de l’homo sapiens.