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Commentaire de Et hop !

sur La BIBLE : USURPATIONS et Emprunts - (Partie II)


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Et hop ! Et hop ! 25 novembre 00:16

@Eric F : « ...c’est saisissant d’imaginer les milliards d’heures consacrées au fil des siècles à l’étude, l’enseignement, le culte (de la Bible), en sachant aujourd’hui qu’il s’agit d’un pot pourri de légendes dont on peut tracer la provenance. »

Ce n’est pas étonnant et ce n’a pas d’importance, Mme Dacier au XVIIIe siècle avait montré que l"Iilliade n’était pas l’ouvre d’un auteur, en l’occurence que Homère n’existait pas, ni d’ailleurs les personnages dont c’était l’histoire, mais que c’était l’oeuve collective de rhapsodes qui avait sédimenté, et s’était épuré au cours des siècles. Qu’est-ce que ça change a la vérité et la porté de l’oeuve ?
Ce qui fait la vérité d’une oeuvre, c’est la réalité des effets qu’il a eu par son existence, ce qu’il raconte devient un modèle, donne des idéaux, et passe dans la réalité par l’imitation de ceux qui y croient pendant des dizaines de générations.
C’est comme le droit coutumier, il n’a pas d’auteur, ce n’est la volonté d’aucun législateur, ce sont des usages considérés comme justes qui ont été recueillis et mis par écrit, ils viennent de la réalité sociale qu’ils représente, et y retourne en la modelant conforméement aux normes annoncées, comme des proverbes dans la vie quotidienne.
La Bible, les fables de La Fontaine ou le roman du roi Arthur sont la quintessance de la sagesse humaine et du sens du merveilleux, ils sont comme les personnages de Balzac, de La Bruyère ou de Molière qui sont plus vrais que des vrais qui ont vraiment existé parce qu’ils sont des types généraux, des synthèses : l’avare, le peureux, le fanfaron, la dépressive,... Les bonnes fictions sont plus vraies que des reportages documentaires ou policiers.


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