@Maître Yoda
Dire la loi est toujours celle du plus fort est un principe physique qui s’observe à toutes les échelles.
Ce principe ne parle pas de « légitimité », mais de détention des moyens d’imposer sa loi par la force.
Ce que vous dites ne porte donc pas sur le principe, mais sur le fait que pour établir un accord où le plus faible accepte de se soumettre au plus fort, ce dernier doit faire des concessions et plus celles-ci sont juste, plus cela garantie l’acceptation de la soumission.Et donc, limite la révolte d’autant.
C’est ainsi que par exemple les romains ont établit la pax romana, en garantissant aux vaincues, enfin, à l’élite prédatrice, de conserver des privilèges et le pouvoir local, mais ils devaient payer l’impôt, qui est la preuve de votre vassalité et donc, domination. Autrement dit, si vous ne pouvez pas prélever l’impôt, c’est que vous n’exercez pas votre souveraineté, domination, celle-ci est alors caduque.
Il faut bien comprendre une chose fondamentale, le principe d’égalité des droits implique celui d’équité, mais dans les système antérieur, l’astuce consistait à séparer les droits des élites et celle des classes inférieures, entre la noblesse et le roturier avec la bourgeoisie en classe intermédiaire. De telle sorte qu’il pouvait y avoir une différence de « légitimité » selon la classe sociale à laquelle vous appartenez.
L’arnaque du système actuel est de dire que tout le monde est égal devant la loi, mais selon que vous disposez d’argent, vous pourrez mieux vous défendre et même acheter l’indulgence. Bref, la forme a changée, mais pas le principe de distinction de classe face à la loi.
Mais encore une fois, le principe de la loi du plus fort n’a rien à voir avec la légitimité, celle-ci intervient uniquement pour faire la paix relative.
Ce que je vous dis repose sur le seul principe de causalité, maître de la réalité physique, après, vous pouvez imaginer que la souveraineté est compatible avec le droit international, mais dans la réalité, c’est IMPOSSIBLE !