les nazis et les communistes (socialistes de race et socialistes de classe) ont partagé beaucoup de points et d’abominations communes (notamment l’instrumentalisation de la science de race ou de classe)... D’ailleurs, ils ont été alliés au début de la 2ème guerre mondiale pour dépecer la Pologne et martyriser son peuple ou attaquer la France et l’Angleterre.
Ces doctrines étaient supposées remplacer « l’ancienne société » par la « modernité »... on voit ce qu’il en a été... Les modernes critiquaient la religion et la royauté... mais ils se sont vautrés dans l’obscurantisme et le despotisme ! Ils critiquaient les abus des anciens, mais ils ont eux-mêmes culminé dans l’horreur et l’abjection.
Mais le pire est qu’ils sont, aujourd’hui encore, incapables de prendre en compte l’échec de leurs doctrines.
Je me suis longtemps interrogé pour savoir pourquoi ils étaient imperméables au questionnement critique, alors même qu’ils se présentaient comme des critiques de la société établie. Il y a un paradoxe.
Pour ma part je suis un libéral, qui questionne le passé et l’ordre établi, mais dans la modération de la raison. Quant à eux, il me semble qu’ils sont une sorte de version moderne des « hérésies » des âges les plus obscurs. Ce sont des néo-religieux, irrationnalistes sous leur masque, et c’est pour cela qu’ils n’accusent pas réception de l’échec de leurs doctrines. Ils ne sont pas la modernité mais son contraire.