@Eric F
bonjour
la monnaie ça n’existe pas c’est une
valeur autour de laquelle les hommes se sont mis d’accord comme
valeur d’échange et en laquelle ils ont confiance qu’elle soit
garantie ou pas. Les Aztèques avaient des fèves comme monnaie
d’échange. Et personne ne pensait planter des fèves pour
s’enrichir. Au fil des sicles tout a servi de monnaie. S’appuyer
sur un moyen de garantie rare est seulement psychologique. Le dollar
n’est que du papier et ça fonctionne, le bitcoin c’est du vent
et ça fonctionne aussi. Donc pourquoi pas quelques valeurs réelles
mesurables comme l’énergie.
Exemple un homme mange un poulet
dans la journée pour ses besoins nutritionnels. Il a une mine de
charbon, à la main dans une heure il sort 10 kilos. Quel est le
prix des dix kilos. C’est un poulet divisé par 24 heures et
multiplié par 1 heure. S’il a mangé des poireaux, ce sont
des poireaux. Pour internationaliser, on prend la totalité de
l’énergie qu’il a consommée dans la journée en joules ou watt
; on la divise par 24 h et on la multiplie par 1 heure. Ainsi
l’on a le prix réel de 10 kilos de charbons. Quelle
importance ça a de dire 10 kilos vaut X joules ou watt ou dire
dix kilos vaut 10 fèves. S’il extrait son charbon avec un
outil, il faudra qu’il ajoute la valeur d’énergie pour faire cet
outil à celui de son travail.
C’est exactement comme cela que nous
fonctionnons, dans notre économie celui qui achète un outil achète
le niveau de vie de ceux qui ont concouru à sa fabrication. Toutes
les énergies humaines misent pour produire les matières premières,
celle du façonnage, celles du service de vente,celles de la vie du
patron, celle qu’il calcule pour augmenter son capital. Le prix de
n’importe quel produit ou service n’est que la consommation de
ceux qui y concourent, comprenant naturellement tous les
prélèvements, et avec notre monnaie s’ajoutent éventuellement
toutes les malversations qui peuvent accompagner les spéculations
d’une monnaie qui n’a pas de références normatives physiques ou
biologiques.
C’est pour cela que tant de choses ont servi de
référence monétaire et que celle-ci est le résultat d’une
économie de pillage qui lentement est devenu du commerce qui reste
toujours soumis au rapport de force entre états. La valeur du
pillage se mesure avec la balance du commerce extérieur, comme cela
l’on sait si l’on s’est approprié de la richesse des autres ou
si nous en avons perdu.