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Cryptomonnaie, l’inconséquence de Trump

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Les promesses de Donald Trump, devenu le « champion du Bitcoin », séduisent le monde de la crypto et font envoler les cours

Commentaire du Point. Le prix d’un Bitcoin a bondi d’environ 20 000 dollars depuis l’élection de l’ancienne star de la télé-réalité. La conséquence logique de la politique procryptomonnaies que n’a cessé de défendre le candidat républicain durant sa campagne. Avant même sa prise de pouvoir, les investisseurs se frottent déjà les mains.

 

Du rêve à la réalité.

 

Dans les prospectives de 2040, 100 scientifiques américains envisagent un recul de la démocratie et une avancée des multinationales dans les champs politiques. Loin d’être un rêve, ces scientifiques étudient des situations bien réelles dont nous avons des difficultés à cerner, attachés à notre quotidien et aux informations médiocres, essentiellement accros aux faits divers angoissants. Ceux-ci véhiculent un sentiment d’insécurité politique, sur la base de faits réels, qui nous font croire que la violence est en augmentation, et qu’il n’y aurait pas de gens heureux, faute de pouvoir apporter des solutions aux inégalités sociales économiques.

En ce moment, ce sont les rodéos en motos qui font la une. Certainement que ces journalistes sont jeunes et n’ont pas connu l’époque où nous faisions cela avec des vélos, et nous mettions un carton rigide tenu par une épingle à linge dans la roue arrière pour imiter le bruit d’un moteur. Rien de nouveau en dehors des évolutions technologiques chez les jeunes. Les trottinettes ont remplacé les patins à roulettes sur les trottoirs ou dans les rues. La technologie n’est pas neutre et dépend de l’utilisation que nous en faisons. Le réchauffement climatique et la pollution sont là pour en attester. Il est donc important d’avoir un certain recul face aux informations émotionnelles.

C’est une hérésie de faire croire aux populations que la seule mise en place de politique sécuritaire, par l’accroissement des forces de l’ordre et la surveillance technologique des populations, va apporter une solution. Comment au 21 siècles avec nos savoirs disponibles, pouvons-nous croire encore que l’activité de 8 milliards d’Humains tous soumis aux inégalités d’une organisation libérale capitalistique qui favorise l’appropriation de richesse par les détenteurs de capitaux va harmoniser l’existence de tant d’Humains, y compris en France.

Je vais tâcher d’expliquer pour quelles raisons l’élection de Trump est plébiscitée par les possédants, pendant que les populations se recroquevillent sur leur quotidien. Beaucoup de possédant qui achètent bitcoin, ou effectuent des transactions avec, souhaiteraient une extension comme monnaie mondiale, du moins occidentale, car la Chine l’interdit avec de justes raisons.

 

Des groupes internationaux à l’affut.

 

Dans des perspectives futuristes, il existe une possibilité que des groupes internationaux  ; se substituent au pouvoir des États dans le futur, devant l’affaiblissement des démocraties et le renforcement des individualismes égoïstes de nature.

Or, il me semble que si le bitcoin devenait une monnaie de référence échappant au contrôle politique des peuples, ce serait un moyen assuré pour ces groupes de prendre le pouvoir politique des nations. En cela, la position de Trump qui veut encourager le développement des cryptomonnaies me paraît inquiétante. Les Chinois qui ont interdit son utilisation me paraissent avoir pris conscience de ce risque. De fait, le développement d’une cryptomonnaie dont seuls les riches disposeraient en masse, feraient d’eux des Hommes, ne répondant qu’à un paradigme du dominant qui exploite les dominés. C’est déjà notre organisation avec l’acceptation du salariat, qui date de 1804, l’article 1780 du Code civil de 1804 indique qu’on ne peut engager ses services qu’à temps, ou pour une entreprise déterminée. Cependant, celui-ci dispose, avec la démocratie, d’un pouvoir d’opposition  ? Cela ne serait plus le cas avec une monnaie qui échappe au contrôle des peuples. Nous ne devons pas oublier que les politiques monétaires en cours ont été votées par les peuples. Dès lors tout comme ceux qui disposent des moyens de production sont les dominants bêta (dominants systémiques) qui exploitent les salariés qui sont les dominés trop faibles pour inverser un processus dans lequel, ils y trouvent, à un certain niveau leur compte, et dans ceux des plus démunis, la peur de perdre le peu qu’ils ont. Je sais que ce rappel est désagréable, mais c’est ainsi que fonctionne le monde. Je le rappelle seulement pour dire que l’adoption du bitcoin aggraverait cette situation maintenue en équilibre par les oppositions socialistes depuis 1848, et par le patronat dans le développement du consumérisme, qui a nécessité des accords de salaires, qu’il récupérer au triple (politique conventionnelle.).

Avec l’adoption du bitcoin, nous serions alors dans une régression civilisationnelle primitive, semblable à celle de n’importe quel animal qui dérobe la proie de celui qui est trop faible pour la défendre. Nous savons tous que les plus faibles sont les salariés, sinon cela fait des siècles que nous aurions inversés cet état de fait. Dans l’adoption du bitcoin, nous ferions alors un recul considérable dans le passé, si nous admettons que le développement de la socialisation des hommes, au travers d’un système de contraintes morales punitives, toujours en vigueur, a demandé des millénaires, depuis la création du Code d’Hammourabi.

Ainsi, le bitcoin serait un destructeur de la démocratie et de la sociabilité humaine, car les peuples n’auraient plus aucun contrôle ou si peu sur la monnaie. C’est aussi un peu le cas aujourd’hui, il suffit des suivre les débats sur le budget et les plaintes des maires de France qui manquent de fonds. Sauf qu’en Europe nous avons voté pour cela ou l’avons accepté. (Maastricht.)

 

Bitcoin : Une réflexion critique

Je ne partage pas le même enthousiasme que certains pour le bitcoin. Il me semble qu’il permet surtout de préserver sa richesse et d’échapper à ses responsabilités d’humains ou de citoyens du monde sur une planète ouverte, où les nationalismes restent une source de conflit, mais sont toujours la représentation de la volonté de l’acceptation des citoyens de chaque État.

Certes, ils demeurent conservateurs et réactionnaires, attachés à des atavismes de nature peu transcendés, et s’opposent à une évolution du monde dû aux technologies de communication. Cela sans s’opposer au libéralisme capitalistique qui en fait un monde qui effraie les populations. Elles croient qu’elles y perdraient leurs cultures niant le métissage séculaire dont elles sont originaires. Ainsi, elles laissent le champ libre aux multinationales dont les États et ses peuples sont le dernier de leurs soucis. Si ce n’est pas pour leur rappeler que ce sont elles qui les font vivre, comme un père qui rappelle à ses enfants qu’il les nourrit. Nous retrouvons là le lied motif de la droite libérale capitalistique, les riches nous font vivre.

Il se fonde sur un processus égoïste.

Cette utilisation est un processus parfaitement de nature égoïste dans un monde où l’on ne peut échapper à l’interdépendance de tous, qui est accessible à l’intellectuel, si elle n’est pas accessible à nos sens. Passer au-delà de nos désirs inassouvis et immédiats c’est grandir dans un monde complexe que les possédants refusent volontairement, pour s’enrichir sur le développement de l’individualisme. Malgré les dégâts que cette vision qui s’est confondue avec la singularité et l’individuation a apportés.

Nous aurions dû tirer la leçon de l’Histoire : Adam Smith

De plus, nous disposons, pour en comprendre les risques, de l’exemple d’Adam Smith. Celui-ci disait dans un de ses axiomes : «  un homme met toute son énergie dans la recherche de son intérêt personnel, et ce faisant, il concourt plus sûrement à l’intérêt collectif que s’il avait voulu le rechercher de manière désintéressée.  »

Cependant, quand Adam Smith affirmait cela, il n’avait pas les connaissances dont nous disposons aujourd’hui pour mesurer les effets du développement de l’industrialisation sur la nature. Naturellement, nous ne pouvons le reprocher à ceux qui, pour s’enrichir, jetaient leurs déchets dans la nature sans connaître les conséquences, tout comme à ceux qui les regardaient faire.

Nous ne pouvons nous reprocher de ne recevoir des informations sensorielles, que quand un événement c’est produit et qu’il nous touche. Il en est de même aujourd’hui. Mais c’est une autre chose que de continuer les dégâts en toutes connaissances faute de vouloir émettre la monnaie nécessaire, et encore moins si c’était des bitcoins. Aujourd’hui par la puissance d’une opposition nous pourrions inverser ce processus ce qui serait impensable avec la cryptomonnaie individualiste et pseudonyme.

L’enrichissement et la dégradation environnementale

Ainsi, au nom de cet enrichissement, les Humains ont pollué et réchauffé la planète sans le savoir durant des siècles. Ce n’est que depuis le Club de Rome que nous assumons cette prise de conscience sans les moyens financiers, pour préserver la richesse des possédants.

Le Bitcoin : Une Monnaie mondiale  ?

Pour le bitcoin, même s’il devenait une monnaie mondiale indépendante des États au seul profit des intérêts individuels, il serait une copie conforme de l’axiome d’Adam Smith. C’est-à-dire hors des décisions des populations mondiales (car les États ne sont que les peuples qui les forment et les hommes dont ils acceptent la direction, qu’ils élisent ou pas.) Vouloir éviter les conséquences de la vie des peuples sur la gestion de leurs finances et le rôle qu’ils ont confié à leur dirigeant pour financer des services publics me semble renier le pouvoir démocratique obtenu après des fleuves de sangs. C’est considérer que l’intérêt individuel est supérieur à celui qui découle de l’interdépendance des actions humaines pour produire les biens et services nécessaires. C’est là une confusion toujours entretenue entre l’intérêt biologique des Humains et les conséquences transcendées de ces comportements au point qu’aucun humain ne peut vivre seul. Le bitcoin renforcerait ce comportement de pique-assiette ou certains veulent recevoir sans avoir à rendre. C’est le cas de toutes les entreprises qui refusent de payer des impôts ou si peu, mais réclament des infrastructures pour se développer. Ce faisant dans notre grande ignorance populaire, non content de racheter le peu d’impôt, qu’elles versent, dans le prix client. Nous leur versons une part de nos impôts dans des infrastructures et services publics qu’ils ne financent pas. Alors, imaginer avec un bitcoin qui est sous pseudonyme.

Les Conséquences actuelles et futures

Aujourd’hui, nous connaissons les conséquences de l’application de l’axiome d’Adam Smith : la pollution et le réchauffement climatique. Les circonscrire implique de faire face à la montée des mers, à la disparition de terres arables, à la migration des populations côtières, aux changements de cultures agricoles, à la maîtrise des pluies plus abondantes, à la récupération des gaz à effet de serre, au remplacement des énergies fossiles, à la dépollution des mers et des eaux potables, etc.

Les défis sont financiers.

Nous connaissons les choix des États dans les G20 : ce sont des rapports de force entre les besoins vitaux pour la biodiversité mondiale et les sommes financières que nous voulons y consacrer sans en créer. La limite est de réaliser des travaux qui puissent être marchandisés, c’est-à-dire se vendre à des particuliers ou aux budgets des États. En quelque sorte, les états veulent réparer les dégâts causés par l’individualisme économique du libéralisme capitalistique par l’organisation libérale capitalistique qui les a produits. Je rappelle pour mémoire que produire propre en récupérant le CO2 augmenterait les prix de l’énergie de 70 à 80 % suivants les situations.

Un futur enjeu 

La masse monétaire disponible chez les ménages des travailleurs du monde, car ce sont eux qui financent en rendant le capital qu’on leur a donné pour travailler, ne suffirait pas à subvenir aux travaux nécessaires pour résorber les conséquences «  De la Richesse des Nations  », sans avoir à émettre de la monnaie pure. Ce que ne veulent pas faire les États pour préserver la valeur de leur monnaie respective. Le G 29 a alloué 300 milliards à 50 pays en voie de développement, soit 6 000 000 000, et 4 milliards par pays financeurs en moyenne. Comment feraient-ils avec une cryptomonnaie incontrôlable sur laquelle ils n’auraient pas de pouvoir  ?

Qu’en dire sur le fond  ?

Il en résultera les mêmes conséquences que celles qui ont suivi l’axiome d’Adam Smith. Si nous continuons nos politiques financières comme le font les G20, et si nous internationalisons le bitcoin, ce serait pire. Les États actuels se montrent garants des intérêts des riches qui veulent bien investir dans la lutte contre le réchauffement et la pollution sous réserve qu’ils puissent le revendre trois fois plus cher que ce qu’ils ont investi aux salariés devenus clients. Cela peut être résolu avec des changements de gouvernement et des politiques de planification et de création monétaire pure en contrepartie des travaux d’utilité publique mondiale, au travers d’une banque verte ou de Droits de tirages spéciaux (DTS).

 

Alors, imaginons que le bitcoin devienne une monnaie mondiale indépendante des États (peuples), soumise aux seuls intérêts égoïstes de nature (Adam Smith) : qu’adviendrait-il  ?

Prévenir les dérives autoritaires et les régressions civilisationnelles.

 

Je souligne le risque de voir des groupes privés ou supranationaux s’emparer du pouvoir politique par le biais de cryptomonnaies comme le Bitcoin. Ce scénario est plausible si ces outils restent hors du contrôle démocratique. L’inquiétude se justifie depuis l’élection de Trump, car : Le Bitcoin et ses dérivés favorisent une concentration de richesses entre les mains de ceux qui maîtrisent la technologie ou qui ont déjà des ressources considérables. En contournant les États, ces monnaies affaiblissent les systèmes démocratiques et leurs mécanismes de redistribution (impôts, investissements publics). L’absence de régulation ouvre la voie à une domination des élites économiques, renforçant les inégalités et sapant les progrès sociaux obtenus depuis des millénaires.

J’ai mentionné le Code d’Hammourabi pour donner la mesure des siècles de construction de normes sociales : la démocratisation et la socialisation ne sont pas automatiques. Elles demandent des structures politiques solides, qui pourraient être sapées par des cryptomonnaies non régulées.

Le Bitcoin et la Démocratie.

La concentration de la Richesse  : je souligne à juste titre que le bitcoin pourrait exacerber les inégalités en concentrant la richesse entre les mains de quelques-uns. C’est un point crucial à considérer. Le contrôle politique  : La perte de contrôle politique sur la monnaie pourrait effectivement renforcer le pouvoir des groupes privés au détriment des États et des citoyens. Le risque de Régression  : Il me semble qu’il est pertinent d’argumenter selon lequel le bitcoin pourrait entraîner une régression civilisationnelle il est essentiel de réfléchir aux implications sociales et politiques de l’adoption de cryptomonnaies à grande échelle.

 

Un cadre pour éviter la régression civilisationnelle.

 

Pour contrer ces menaces, il serait nécessaire de mettre en place : une gouvernance mondiale des monnaies par les peuples. Créer un cadre démocratique où les États et leurs populations participent activement aux décisions monétaires plutôt que de laisser la main libre aux lobbys internationaux. Un système de taxation des cryptomonnaies  : Garantir qu’aucune richesse n’échappe au contrôle des peuples, même dans un cadre numérique. Un lien entre monnaie et biens publics  : Rediriger les ressources issues de l’innovation monétaire vers des investissements qui profitent à tous (infrastructures, éducation, santé, lutte contre le réchauffement climatique).

Une monnaie mondiale normative réelle.

Dans un essai, je préconise de prendre pour référence monétaire une valeur incontournable et irréductible qui est l’énergie que dépense tout homme pour produire un bien ou un service durant un temps de travail défini. Ce pourrait être aussi bien le watt que le joule. Nous aurions ainsi établi une valeur normative et universelle de la valeur monétaire réelle, comme nous disposons du kilo ou du litre. Cela permettrait des comparaisons économiques de la valeur des productions et services équitables tout en supprimant la spéculation monétaire. Le prix en unité énergétique d’un produit ou d’un service s’ajusterait pour définir la valeur horaire d’un travail en fonction des qualifications que chacun requiert. Nous aurions ainsi une base objective du prix de n’importe lequel de produit ou service, laissant libre aux hommes de vouloir les acquérir dans une sorte de surenchère pour conserver la liberté des prix. Mais nous serions que la cotation d’énergie d’un homme pour réaliser un produit serait la même sur la planète où qu’il soit. Naturellement pourraient entrer des correcteurs en fonction des acclimatations nécessaires suivant les endroits du globe. Mais au moins, nous aurions une base comparative de référence sans que cela échappe aux Humains, car elle reposerait sur la réalité de leur existence biologique.

 

En quoi une monnaie énergétique répondrait aux défis actuels  ?

 

Contrairement au Bitcoin, ma proposition d’une monnaie basée sur l’énergie humaine rétablit un lien direct entre la valeur monétaire et la contribution humaine. Elle encourage une économie régénérative, où chaque unité monétaire est ancrée dans des efforts réels plutôt que dans des spéculations abstraites. Elle protège les mécanismes démocratiques en offrant une base objective, partagée et compréhensible.

Une monnaie énergétique comme base universelle.

Adopter l’énergie comme unité monétaire universelle (joules ou watts) présente plusieurs avantages majeurs : une équité globale  : La cotisation énergétique d’un individu serait identique partout, offrant une référence universelle pour comparer les biens et services à travers les frontières. La réduction de la spéculation  : Une monnaie énergétique serait moins sujette à des variations artificielles de valeur, car elle reposerait sur des bases physiques biologiques tangibles. Elle aurait un lien avec la durabilité  : en intégrant les coûts énergétiques dans la valeur monétaire, on favoriserait des choix de production et de consommation plus respectueux de l’environnement.

Cependant, ce modèle devrait intégrer des ajustements pour tenir compte des contextes locaux (climat, infrastructures, coût de la vie) afin d’éviter les déséquilibres.

La monnaie énergétique trace une voie intéressante pour penser une économie du futur où la monnaie n’est plus un outil d’exploitation, mais un instrument d’équité et de coopération. Cela nécessitera cependant une vigilance accrue face aux dérives individualistes et une réaffirmation du rôle des structures démocratiques dans la gouvernance monétaire.

L’idée est intéressante et audacieuse en prenant l’énergie comme référence monétaire. Mais, rien n’est parfait dans ce monde où tout est soumis à l’évolution, malgré l’opposition des intérêts particuliers des possédants qui ne peuvent céder que devant l’organisation des faibles par l’émancipation et les savoirs.

Points positifs.

L’originalité  : L’idée d’utiliser l’énergie comme unité de mesure monétaire est innovante et pourrait offrir une base objective et universelle pour la valeur des biens et services. L’équité  : En basant la valeur sur l’énergie dépensée, cela pourrait théoriquement réduire les inégalités et la spéculation monétaire. La comparabilité : Une unité de mesure universelle faciliterait les comparaisons économiques entre différentes régions et industries. Cela rendrait la compétition interentreprise plus pertinente.

Points à améliorer.

La complexité de mise en œuvre  : La transition vers un système basé sur l’énergie serait extrêmement complexe. Il faudrait des infrastructures pour mesurer et standardiser l’énergie utilisée dans chaque processus de production à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, nous disposons de technologies telles que la blockchain qu’utilise le bitcoin. (La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organes centraux de contrôle), ou l’intelligence artificielle. La nécessité d’une acceptation globale  : Convaincre les gouvernements, les entreprises et les citoyens d’adopter un tel système serait un défi majeur. La résistance au changement pourrait être significative.

Solutions alternatives  : Des solutions alternatives ou des améliorations au système actuel peuvent être trouvées. Par exemple, comment pourrait-on intégrer des éléments d’une monnaie énergétique sans une refonte totale du système monétaire  ? Elle présente l’avantage de reposer sur une unité de mesure incontestable et naturelle, évitant ainsi les distorsions spéculatives et les manipulations économiques actuelles qui amélioreraient le système actuel.

Le lien pour connaître le bitcoin. https://barrazacarlos.com/


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55 réactions à cet article    


  • lecoindubonsens lecoindubonsens 29 novembre 2024 08:06

    Tant que le bitcoin aura des variations de cours
    https://www.boursorama.com/bourse/devises/taux-de-change-bitcoin-euro-BTC-EUR/
    telles que sa valeur peut être divisée ou multipliée par 3 en seulement un an,
    cela restera un outil pour joueur de poker menteur.
    Impossible dans ces conditions de le prendre au sérieux pour des échanges économiques entre humains qui ne jouent pas au poker.


    • Eric F Eric F 29 novembre 2024 10:34

      @lecoindubonsens
      Il y a quatre types d’utilisateurs
      -les joueurs et spéculateurs, qui veulent faire une plus valu sans l’utiliser en tant que monnaie.
      -ceux qui veulent diversifier leur épargne (mais il y a aussi un aspect spéculatif de le mettre dans leur mix).
      -ceux qui veulent faire des transactions clandestines.
      -les addicts des nouvelles technologies par snobisme, les libertariens ou survivalistes par idéologie.

      le pékin lambda qui n’a rien à cacher n’a aucune raison d’y recourir.


    • Soucougnan Soucougnan 29 novembre 2024 11:22

      @Eric F

      le pékin lambda qui n’a rien à cacher n’a aucune raison d’y recourir.

       
      Le bitcoin a aussi un intérêt certain pour des personnes non bancarisées. Les paiements en bitcoins pouvant être effectués rapidement et à moindre coût, il facilite les transferts d’argent internationaux pour les migrants. Dans les pays en voie de développement, le bitcoins peut devenir une réserve de valeur face à l’inflation dévastatrice de certaines monnaies. il n’est pas soumis aux influences politiques et économiques nationales et offre donc un moyen de stocker de la valeur qui ne peut être saisie ou manipulée par des tiers (dans certains pays c’est très important). Il est d’ailleurs, et il faut le noter, un moyen de financement et d’investissement capital pour nombre de startups. Et puis, dans une moindre mesure, on peut dire que la traçabilité des transactions en bitcoin peut contribuer à réduire la corruption dans certains pays. C’est une garantie en tout cas.

    • Eric F Eric F 29 novembre 2024 13:36

      @Soucougnan
      Alors là, le bitcoin pour personnes ’’non bancarisé’’, vous nous en bouchez un coin smiley


    • pemile pemile 29 novembre 2024 14:17

      @Eric F « ceux qui veulent faire des transactions clandestines. »

      Non, le réseau bitcoin est au contraire le réseau de paiement le plus transparent au monde, toutes les transactions Bitcoin sont publiques.

      Assurer la confidentialité des transactions n’est pas si évident.


    • Soucougnan Soucougnan 29 novembre 2024 17:44

      @Eric F

      Alors là, le bitcoin pour personnes ’’non bancarisé’’, vous nous en bouchez un coin


       
      C’est évidemment facile de railler la philosophie libertarianiste à l’origine du bitcoin quand on vit dans un pays libre mais il en va autrement quand on est confronté à un régime autoritaire, corrompu et confiscateur. Il y a de surcroît de nombreuses personnes au monde qui n’ont pas de compte en banque, figurez-vous, ou qui n’y laisserait pas leur argent parce qu’ils savent pertinemment qu’ils se le feraient voler.

    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 novembre 2024 18:06

      @Soucougnan
       
       ’’C’est évidemment facile de railler la philosophie libertarianiste à l’origine du bitcoin quand on vit dans un pays libre mais il en va autrement quand on est confronté à un régime autoritaire, corrompu et confiscateur. ’’
      >
      Je suppose que vous parlez de la France ?


    • Eric F Eric F 29 novembre 2024 19:21

      @Soucougnan, copie @Pemile
      Ceux qui n’ont pas de compte en banque n’ont pas les outils pour accéder à de la finance virtuelle, ils paient en espèce ou en nature.

      Mettez-vous d’accord avec Pemile qui dit que les transactions en bitcoin sont les plus ’’transparentes’’ au monde (sic), ce qui rendrait donc impossible à utiliser dans un état répressif. En fait ça doit être si transparent dès lors que c’est un intermédiaire de blanchiment et rançonnage !


    • pemile pemile 29 novembre 2024 20:51

      @Eric F « les transactions en bitcoin sont les plus ’’transparentes’’ au monde (sic) »

      Oui, c’est un grand livre comptable distribué accessible à tous et immuable grâce aux algos de cryptos.


    • pemile pemile 29 novembre 2024 20:59

      @Eric F

      D’autres crypto-monnaies offrent un anonymat mais sont visées par la lutte contre le blanchissement et le financement du terrorisme.


    • Soucougnan Soucougnan 30 novembre 2024 03:24

      @Eric F

      Ceux qui n’ont pas de compte en banque n’ont pas les outils pour accéder à de la finance virtuelle

       
      Vous vous trompez lourdement sur cette question. Dans bien des pays, posséder un portefeuille mobile de bitcoins est à la portée de plus de monde qu’un compte bancaire. Du reste, Pemile a raison, les transactions en bitcoins sont enregistrées de façon permanente dans la blockchain et les adresses bitcoins sont visibles publiquement. Les explorateurs de blockchain permettent de visualiser l’historique complet des transactions liées à une adresse bitcoin. Évidemment, cela ne renseignera pas sur l’identité réelle de son propriétaire, mais comme je le disais précédemment, cela peut présenter un avantage que n’offre pas les paiements en liquide surtout dans des pays où sévit une forte corruption. Changer d’adresse pour chaque transaction peut s’avérer d’ailleurs nécessaire pour préserver un certain niveau confidentialité. Cependant, c’est vrai que cela n’empêche pas les criminels de sévir. Ces derniers peuvent par exemple utiliser de nombreux portefeuilles pour disperser les fonds et les rendre plus difficilement traçables, ou encore les mélanger avec différents fonds de différents utilisateurs. Et ils ont sûrement d’autres astuces que j’ignore.

    • Eric F Eric F 30 novembre 2024 10:08

      @Soucougnan
      Comment achetez-vous des bitcoins avec un mobile, sans compte pour effectuer le virement ?


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 novembre 2024 11:30

      @Eric F
       
      ’’ Comment achetez-vous des bitcoins avec un mobile, sans compte pour effectuer le virement ? ’’
      >
      Et comment les vendre ?
      On parle ici de transactions. Mais quelles sortes de transactions autres que financières, peut-on effectuer avec des crypto-monnaies ?
       
      Amha la grosse différence avec la monnaies bancaires, c’est que les secondes sont acceptées par tout le monde. Personnellement ; si je vendais quelque chose je n’accepterais pas de crypto-monnaie en paiement.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 30 novembre 2024 11:41

      @Soucougnan
      en écrivant « le bitcoin n’est pas soumis aux influences politiques et économiques nationales, ... moyen de stocker de la valeur qui ne peut être saisie ou manipulée par des tiers », vous faites très fort !
      Ce sont alors juste les fakes news du poker menteur qui expliquent les *3 ou /3 en seulement un an ? est-ce plus rassurant pour faire confiance à ce moyen d’échanges ?
      Si nous ne voulons pas jouer nos économies au poker, fuyons vite ...


    • Soucougnan Soucougnan 30 novembre 2024 16:36

      @Eric F

      Comment achetez-vous des bitcoins avec un mobile, sans compte pour effectuer le virement ?

       
      On peut créer son portefeuille simplement pour recevoir des paiements. Il suffit d’activer la fonction recevoir et ça génère un code QR avec l’adresse bitcoin. Au Venezuela j’ai lu quelque part que c’était une pratique répandue de se faire payer en bitcoins.

    • Soucougnan Soucougnan 30 novembre 2024 17:31

      @Francis, agnotologue

      Personnellement ; si je vendais quelque chose je n’accepterais pas de crypto-monnaie en paiement.

       
      Si vous étiez un artisan vénézuélien vous trouveriez plus sage de faire payer vos services en bitcoins qu’en bolivars. Le bitcoins semble fluctuant vu d’Europe mais ce n’est rien face à une inflation du bolivar de 200% l’année dernière contre une hausse de 160% du bitcoin. Et dans une économie où l’utilisation du bitcoin est courante, cela vous épargne d’avoir à échanger vos bitcoins contre de la monnaie fiduciaire.

    • Eric F Eric F 30 novembre 2024 17:55

      @Soucougnan
      Alors dans le pays en question tout est fait au noir en payant en bitcoins ? et les salaires ?


    • Soucougnan Soucougnan 30 novembre 2024 20:10

      @Eric F

      Alors dans le pays en question tout est fait au noir en payant en bitcoins ? et les salaires ?

       
      Je ne pense pas qu’au Venezuela tout puisse se faire en bitcoin, mais est-ce qu’un restaurateur peut payer ses employés avec des bitcoins, ça ne m’étonnerait guère (ou tout au moins pour une part de leur salaire) vu la corruption généralisée et la situation invraisemblable du Bolivar. Je sais que c’est en Inde que l’utilisation du bitcoin est la plus grande, aux Philippines, au Vietnam et au Nigeria elle est aussi très importante. Beaucoup de pays d’Asie mais aussi des pays africains où les micro-entreprises en sont très dépendantes. C’est dans les pays à faibles revenus que les cryptomonnaies progressent le plus ceci parce qu’au final, ce sont les populations de ces pays qui en ont le plus besoin.

    • Soucougnan Soucougnan 30 novembre 2024 20:25

      @Eric F

      Tenez j’ai trouvé ça.

      https://www.bfmtv.com/crypto/quels-sont-les-pays-ayant-le-plus-adopte-les-cryptomonnaies-en-2023_AV-202309140038.html
       
      L’étude montre que se sont les pays à revenus faibles et intermédiaires chez lesquels l’usage des cryptomonnaies augmente le plus.

      L’Europe occidentale n’est pas dans la liste, mais de mon point de vue, vu la vitesse à laquelle cette région du monde s’arriérise technologiquement, elle ne tardera pas, paradoxalement, à devenir la locomotive des cryptomonnaies...


    • Eric F Eric F 1er décembre 2024 10:22

      @Soucougnan
      Dans les pays en question, pour la plupart en essor de développement, l’"économie grise’’ est importante et veut échapper à l’état (contrôle et impôt) notamment par usage des monnaies encryptées, mais rien ne prouve que les classes populaires y aient massivement accès.
      Je relève l’Ukraine dans la liste, pays qui n’est pas réputé pour une grande transparence politico-écnonomique (euph.) (ref France info).


    • Soucougnan Soucougnan 1er décembre 2024 14:21

      @Eric F

      Je relève l’Ukraine dans la liste, pays qui n’est pas réputé pour une grande transparence politico-écnonomique

       
      N’est-ce pas ce que je vous disais ? Il est plus facile de railler le libertarianisme du bitcoin quand on vit dans un pays libre que quand on est confronté à un régime autoritaire, corrompu et confiscateur.
       

      rien ne prouve que les classes populaires y aient massivement accès.

       
      https://www.weforum.org/stories/2021/02/how-common-is-cryptocurrency/
       
       
      https://www.bfmtv.com/crypto/comment-les-venezueliens-ont-adopte-les-cryptomonnaies-pour-tenter-d-echapper-a-la-crise-economique_AV-202407090036.html

    • Eric F Eric F 29 novembre 2024 09:58

      Les crypto monnaies relèvent du modèle politico-économique libertarien, terme mal compris en français qui désigne un ultra-libéralisme économique sans régulation étatique. Ce ne sont pas des hippies progressistes, mais des capitalistes individualistes.

      Le bitcoin est un ’’titre’’ pas une monnaie, dont la valeur est spéculative, qui enrichit ses promoteurs, et permet à ses utilisateurs des transactions échappant aux contrôles.

      Le préfixe ’’crypto’’ se réfère à l’encodage (encryptage), mais cela pourrait aussi désigner le caractère caché des échanges que l’on fait avec.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 novembre 2024 10:26

        @Eric F
         
         ’’Le bitcoin est un ’’titre’’ pas une monnaie, dont la valeur est spéculative, qui enrichit ses promoteurs, et permet à ses utilisateurs des transactions échappant aux contrôles.’’
        >
        À part des transactions, je vois pas.
        Le (système) bitcoin est-il autre chose qu’une chaîne de Ponzi ?


      • Soucougnan Soucougnan 29 novembre 2024 10:52

        @Eric F

        Le bitcoin est un ’’titre’’ pas une monnaie

         
        Le bitcoin n’est pas un titre financier car il ne représente pas un droit de propriété ou de créance sur un émetteur. Il ne se situe donc pas dans le champ de garantie des dépôts bancaires et des titres financiers.

        On désigne le bitcoin comme un actif numérique ou crypto-actif.



      • Eric F Eric F 29 novembre 2024 13:47

        @Soucougnan
        Va pour ’’actif numérique’’ (ou ’’immatériel’’)


      • Eric F Eric F 29 novembre 2024 13:57

        @Francis, agnotologue
        Il y a bien un aspect chaine de Ponzi, dès lors que les acheteurs précédents font une plus valu du fait de la multiplication des acheteurs suivants. Cela couvre l’aspect ’’valeur refuge’’, mais s’ajoute l’aspect de moyen de transaction hors circuit bancaire.

        Cela rappelle le commerce des ’’indulgences’’ au Moyen âge et Renaissance.
        référence
        ’’intangible assets can command significant valuations over long periods. In the Middle Ages ‘indulgences’ sold by the church paid for crusades and cathedrals. They too were intangible assets with questionable pay off’’


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 novembre 2024 18:03

        @Eric F
         
         Les bitcoins, c’est comme les pantalons à une jambe de Jacques Attali.


      • ddacoudre ddacoudre 29 novembre 2024 21:27

        @Eric F
        bonjour
        le bitcoin peut être acheté avec un pseudonyme.
        cordialement.


      • Eric F Eric F 30 novembre 2024 10:13

        @ddacoudre
        Acheter avec pseudonyme, mais pour le payer il faut alors avoir alimenté un compte lui-aussi sous fausse identité ?


      • pemile pemile 30 novembre 2024 11:08

        @ddacoudre « le bitcoin peut être acheté avec un pseudonyme. »

        Il s’achète toujours avec un pseudonyme (une adresse), qu’il faut changer à chaque transaction, mais cela reste des transactions réseaux où il faut aussi cacher son adresse IP, et pour des ventes où achats de biens matériels il y a un lien au réel.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 novembre 2024 10:39

         La Monnaie entre violence et confiance

        « Michel Aglietta et André Orléan montrent comment elle constitue la clé de voûte des sociétés humaines, comment elle les fait passer tour à tour de la violence mimétique à la confiance institutionnelle »

        Seule la monnaie dans laquelle l’État (la force publique) exige et accepte le paiement des impôts, dispose de la violence nécessaire, violence dont ne disposent pas les cryptomonnaies qui ne peuvent par conséquent pas inspirer la confiance de tous les citoyens.


        • Eric F Eric F 29 novembre 2024 14:10

          @Francis, agnotologue
          Longtemps la monnaie valait de par son poids en or, argent ou bronze, indépendamment de l’aspect de recouvrement de l’impôt. Ensuite les états avaient des ’’réserves’’ en métaux de valeur correspondant à la masse en circulation. Désormais c’est basé sur la solidité du tissu économique, des infrastructures publiques, des avoirs des citoyens, c’est tangible mais plus difficilement évaluable.

          La cryptomonnaie est basée sur la confiance que l’encryptage et le stockage sont infailliblement sécurisés, mais si tous les états et banques se regroupaient pour les ’’casser’’, cela s’écroulerait. Elles bénéficient donc de l’indulgence (c’est le cas de le dire) du système, qui y trouve son compte tant que cela reste à la marge.


        • Eric F Eric F 29 novembre 2024 13:35

          Concernant la proposition de l’auteur d’une base de valeur universelle autre qu’un minerai (dont le cours dépend de la rareté et donc de la découverte ou pas de mines), l’idée est intéressante, mais l’énergie de travail humain dépend de tellement de facteurs que cela parait illusoire.

          Au fait, quid de l’indice Big Mac ?  smiley




          • ddacoudre ddacoudre 29 novembre 2024 18:10

            @Eric F
            bonjour
            le big ma&g n’est pas une référence monétaire d’une réalité, sa réalité est l’énergie qu’on dépenser les hommes pour le réaliser.
            cordialement.


          • Eric F Eric F 29 novembre 2024 19:02

            @ddacoudre
            le Big Mac regroupe le prix des ingrédients, le cout de main d’oeuvre, l’amortissement des équipements, les taxes. En fait c’est un mix de différents postes de couts, permettant de pondérer la valeur des monnaies les unes par rapport à l’autre.
            Donc l’idée d’un ’’mix’’ de plusieurs éléments contribuant à l’activité économique comme unité de compte ayant valeur mondiale pourrait être une piste.


          • ddacoudre ddacoudre 29 novembre 2024 21:22

            @Eric F
            bonjour
            tu me parles d’un prix imaginaire sources de tous les conflits humains qui ont accepter en confiance une valeur de monnaie artificielle résultat d’une histoire. moi je te parle de l’effort que tu fournis pour exécuter un travail dans un temps donné pour réaliser un produit ou un service. une employé de bureau consomme 1500 calorie un maçon 2000 calorie et un sportif de haut niveau 6000 calorie. cela est une donnée biologique qui n’a rien de commun avec notre vision d’un prix. une fois cette valeur établie il suffit d’en faire une conversion monétaire en donnant une valeur à la calorie.
            cordialement.


          • Eric F Eric F 30 novembre 2024 10:18

            @ddacoudre
            je n’ai toujours pas compris ce dont il s’agit, est-ce la somme de travail humain de tous les travailleurs d’un pays qui donne alors la richesse de ce pays en ’’calories de travail’’ ? Mais la part de travail humain dans la valeur-ajoutée diffère selon l’automatisation dans le pays.


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 30 novembre 2024 11:52

            @Eric F
            Et si l’on imaginait des moyens d’échange universels, des monnaies ... sans aucune valeur en elles-mêmes, donc pouvant être en quantité illimitée.
            Les seules choses qui auraient de la valeur seraient les biens et services.
            On échangerait biens et services contre monnaies (si possible une monnaie unique universelle) et vice versa, mais pas les monnaies entre elles. Naturellement, une monnaie, qui ne vaut rien, ne rapporterait rien (pas de génération de pouvoir d’achat sans contrepartie de production = emprunts et placements tout à taux zéro))


          • ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2024 13:50

            @Eric F
            bonjour
            la monnaie ça n’existe pas c’est une valeur autour de laquelle les hommes se sont mis d’accord comme valeur d’échange et en laquelle ils ont confiance qu’elle soit garantie ou pas. Les Aztèques avaient des fèves comme monnaie d’échange. Et personne ne pensait planter des fèves pour s’enrichir. Au fil des sicles tout a servi de monnaie. S’appuyer sur un moyen de garantie rare est seulement psychologique. Le dollar n’est que du papier et ça fonctionne, le bitcoin c’est du vent et ça fonctionne aussi. Donc pourquoi pas quelques valeurs réelles mesurables comme l’énergie.

            Exemple un homme mange un poulet dans la journée pour ses besoins nutritionnels. Il a une mine de charbon, à la main dans une heure il sort 10 kilos. Quel est le prix des dix kilos. C’est un poulet divisé par 24 heures et multiplié par 1 heure. S’il a mangé des poireaux, ce sont des poireaux. Pour internationaliser, on prend la totalité de l’énergie qu’il a consommée dans la journée en joules ou watt  ; on la divise par 24 h et on la multiplie par 1 heure. Ainsi l’on a le prix réel de 10 kilos de charbons. Quelle importance ça a de dire 10 kilos vaut X joules ou watt ou dire dix kilos vaut 10 fèves. S’il extrait son charbon avec un outil, il faudra qu’il ajoute la valeur d’énergie pour faire cet outil à celui de son travail.


            C’est exactement comme cela que nous fonctionnons, dans notre économie celui qui achète un outil achète le niveau de vie de ceux qui ont concouru à sa fabrication. Toutes les énergies humaines misent pour produire les matières premières, celle du façonnage, celles du service de vente,celles de la vie du patron, celle qu’il calcule pour augmenter son capital. Le prix de n’importe quel produit ou service n’est que la consommation de ceux qui y concourent, comprenant naturellement tous les prélèvements, et avec notre monnaie s’ajoutent éventuellement toutes les malversations qui peuvent accompagner les spéculations d’une monnaie qui n’a pas de références normatives physiques ou biologiques.

            C’est pour cela que tant de choses ont servi de référence monétaire et que celle-ci est le résultat d’une économie de pillage qui lentement est devenu du commerce qui reste toujours soumis au rapport de force entre états. La valeur du pillage se mesure avec la balance du commerce extérieur, comme cela l’on sait si l’on s’est approprié de la richesse des autres ou si nous en avons perdu.


          • Eric F Eric F 30 novembre 2024 17:44

            @ddacoudre
            Concernant la balance du commerce extérieur, la France est déficitaire depuis 20 ans.


          • Eric F Eric F 30 novembre 2024 17:50

            @ddacoudre
            ’’Les Aztèques avaient des fèves comme monnaie d’échange. Et personne ne pensait planter des fèves pour s’enrichir’’
            En fait c’était des fêves de cacao, et si, ils en plantaient et payaient ’’en nature’’ leur tribut, comme nos métayers payaient en blé leur propriétaire..


          • ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2024 18:06

            @Eric F
            bonjour
            donc une partie de notre richesse va chez les autres, on est bien d’accord.


          • Eric F Eric F 30 novembre 2024 19:13

            @ddacoudre
            Comme ça dure depuis 20 ans, on se demande avec quelle richesse on paie ce qu’on importe. Mon avis c’est qu’une part provient des déficits publics, en terme de salaire de l’abondante fonction publique, et de l’état providence ’’quoi qu’il en coute’’.


          • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2024 18:20

            @Eric F
            bonjour
            généralement avec ce que nous doivent les autres. si dix pays sont endetté les uns envers les autres, si un rembourse, ce même remboursement fait le tour des 10 pays, ainsi avec un remboursement, on rembourse dix endettements grâce à la circulation monétaire. les monnaie du monde ne sont que du vent dans lequel on a confiance. quand à l’état providence, qui laisse croire que ce sont les états qui paient, il n’en est rien, ils paient avec les impôts et taxes des travailleurs salariés qui comme client ont acheté les impôts et taxes des entreprises dans le prix du produit ou du service. et comme les salariés sont pas futé majoritairement on leur a fait voté en 1976 l’abandon du leur pouvoir régalien des peuples de battre monnaie, pour emprunter celles des riches qui font des dépôts, ou toutes les grandes sociétés qui placent leur trésorerie dans les emprunts d’états et autres niches.
            cordialement.


          • pemile pemile 29 novembre 2024 14:25

            @ddacoudre « Le lien pour connaître le bitcoin. https://barrazacarlos.com/ »

             ????


            • ddacoudre ddacoudre 29 novembre 2024 18:13

              @pemile
              bonjour j’ai du me planter. je recherche.
              https://coinacademy.fr/
              c’est en principe le bon lien merci de me l’avoir signalé
              cordialement.


            • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2024 15:56

              On parle sans cesse d’urgence climatique et on laisse se développer ces monnaies énergivores. Je ne comprends pas que les Etats ne s’unissent pas pour interdire les cryptomonnaies, purement et simplement.


              • ddacoudre ddacoudre 29 novembre 2024 18:20

                @Krokodilo
                bonjour
                parce que si ça existe c’est que des personnes y trouvent un intérêt., une monnaie qui serait indépendance de la volonté politique des hommes serait du suicide.
                la chine qui veut avoir une monnaie de référence internationale l’a bien compris et la interdit.c’est peut être pour les libertariens une opportunité, mais je l’ai indiqué l’on ferait socialement une régression civilisatrice, car ils considèrent que la solidarité est de l’assistanat.
                cordialement.


              • Eric F Eric F 29 novembre 2024 19:14

                @Krokodilo
                En terme de principe vous avez raison, c’est du gaspillage d’énergie pour une forme de finance opaque. Les états et le système bancaire pourraient y faire barrage, mais c’est comme le marché noir et certains trafics, c’est toléré parce qu’une part finit par revenir dans l’économie et la finance émergés.


              • SilentArrow 30 novembre 2024 15:06

                @ddacoudre

                 

                Ce pourrait être aussi bien le watt que le joule.

                C’est mal parti si vous confondes énergie et puissance.


                • SilentArrow 30 novembre 2024 15:07

                  @SilentArrow

                  confondez


                • ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2024 18:01

                  @SilentArrow
                  bonjour
                  c’est pas grave j’avais traduit, pour les watts ou les joules tout dépend de la modalité de calcul que l’on veut prendre.
                  cordialement


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 30 novembre 2024 16:07

                  Salut DD,

                   Je n’ai qu’un reproche à faire : le lien qui existe entre la Cryptomonnaie et l’inconséquence de Trump.

                    Les bitcoins existent bien avant Trump

                  L’idée du bitcoin fut présentée pour la première fois en novembre 2008 par une personne, ou un groupe de personnes, sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto.

                    Son émission est limitée à 21 million d’unités, chacune divisible jusqu’à la huitième décimale (appelée Satoshi ou sat)

                   Il y a un pays qui l’utilise depuis 2021, le Salvador. Il a été  le premier pays à adopter le bitcoin comme monnaie officielle, en plus du dollar américain. Une stratégie qui n’a pas pris : la population ne l’utilise presque pas et la crypto-monnaie reste un gadget pour une petite élite.

                  J’en ai parlé dans mon dernier billet suite à une dispute ou scandale  lors de « C À Vous » entre le présentateur humoristique de l’émission et Michel Onfray


                  Il y a d’autres manière de payer un bien matériel.

                  Vous connaissez peut-être les réductions des grandes surfaces sous forme de points.

                  Dès que vous en obtenez 500, cela fait un échange de 5 euros à dépenser dans le magasin qui les octroient.

                  Même chose avec les monnaies locales qui sont imprimées localement. Cela permet de garder les clients dans l’environnement et l’économie locale. 

                  Si je me souviens bien il y a eu des exemples bien plus anciens
                   


                  • ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2024 17:58

                    @Réflexions du Miroir
                    salut G
                    Trump est un faux derche, il travaille pour les multinationales et il se comporte comme un ultra libéral, le moins d’états, c’est à dire le moins de contrôle public.il est comme tous les ultra libéraux, les libertariens, les anarchistes, pour s’élever ils se sont servis du travail collectif, et une fois arrivé ils crachent dessus. cette manière de vivre existait du temps des citées-états avec l’économie de pillage, le plus fort avait un glaive en acier, aujourd’hui c’est la monnaie. faire en sorte qu’elle échappe au pouvoir politique des peuples, c’est revenir à la loi de la jungle, alors que les faibles ont mis des siècles pour avoir le droit de choisir leur dirigeant.
                    si le bitcoin devenait du moins en occident monnaie officielle, les faible seraient incapable de s’organiser pour en créer une qu’ils puissent contrôler. la seule chose c’est que de manière certaines des groupes internationaux ont des appétits de pouvoir, et consolider le bitcoin y contribue.
                    cordialement


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 décembre 2024 10:32

                    Cryptomonnaie = monnaie numérique ?

                    Les cryptomonnaies seront concurrentes de la monnaie numérique, et une seule ne pourra être imposée par les pouvoirs politiques.

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