Et, en même temps, chacun peut comprendre que si la totalité de la production était consacrée aux salaires et si rien n’allait aux profits, alors il serait sans doute difficile d’attirer des
capitaux permettant de financer de nouveaux investissements, tout du
moins dans le mode d’organisation économique actuel (on peut bien sûr en imaginer d’autres). »
Il est certains qu’un mode d’organisation économique fondé sur l’appropriation du travail d’autrui à son profit et donc impliquant la concentration du capital entre les mains d’une toute petite minorité, c’est une tautologie ou Lapalissade de dire qu’il faut leur garantir cette appropriation pour qu’ils puissent l’investir ailleurs qu’à leur propre substance.
Bref, tout un chacun peut effectivement comprendre qu’un voleur qui vous revend le bien qu’il vous a volé doit vous le faire payer pour tirer profit de son vol, sans cela, cela n’aurait évidemment aucun sens !
Ceci dit, fondamentalement, il y a de capital que le travail humain disponible, donc, selon la capacité à assurer cette disponibilité, une économie peut plus ou moins investir
L’inverse n’étant pas vrai, car disposer d’un capital financier pléthorique sans le capital humain ne permettra pas de nouveaux investissement, mais par « chance », dans le mode d’organisation actuel, il y a toujours un gros vivier de ressources humaines en besoin d’argent pour subvenir à leurs besoins, parce que l’essentiel du capital financier est concentré dans un petit nombre, faisant travailler le grand.