Voici quelques notes que j’ai trouve dans « Les mondes de l’esclavage » éditions du Seuil.
Noël Lenski : le concubinage avec les esclaves femmes étant autorisé par l’islam, les enfants de ce couple sont libres, la femme obtient un statut spécial et devient libre à la mort du maitre. L’affranchissement est permis, encouragé comme une bonne action, également le rachat. Les trois religions abrahamiques interdisent l’esclavage interne à leur communauté, mais autour de la Méditerranée, les états musulmans et chrétiens en guerre considèrent les territoires ennemis comme des réservoirs à esclaves. Avantage pour les affranchis : ils sont en dehors des luttes de clans et de familles.
Craig Perry : l’islam interdit la castration, aussi on contourne la loi, il y a des centres dans les pays chrétiens, à Verdun, à Prague, en Andalousie, au Soudan.
Des esclaves arrivent à des positions importantes, soit après leur affranchissement, soit parce qu’ils sont des compétences particulières.
Un phénomène de ce genre est rapporté par Taha Hussein, une politique qui aboutit au résultat inverse de celui souhaité (en fait ce but n’est pas tout à fait clair). En tout cas le calife Othman aurait souhaité rapatrier les Arabes des territoires conquis en Irak ou en Syrie par ex, qui bénéficiaient à la fois de terres et d’esclaves de guerre, contre des terres en Arabie, ces colons sont d’accord, puisqu’ils préfèrent vivre dans leurs lieux de naissance, mais il y a eu des spéculations, certains se sont enrichis d’une manière outrancière, en tout cas ceux qui sont revenus ont emmené leurs esclaves, mais comme ils étaient devenus riches, loin de la vie difficile d’avant la conquête, ils se sont amollis et ont découvert les plaisirs et les arts, et ce sont leurs esclaves qui ont pris en main la gestion des affaires.