@Jean Keim
« Comme toujours il est difficile dans les médias de distinguer le vrai du faux. »
C’est absolument vrai et la désinformation est bien pire maintenant que Bachar el Assad est tombé. Le point commun de toute la grande presse internationale est la défense du capitalisme et par conséquent la hantise de toute révolution.
Il reste certainement de grandes incertitudes sur l’avenir de la révolution syrienne en cours mais le tableau général dressé par la grande presse est très éloigné de ce que nous constatons dès maintenant en examinant les faits.
Aujourd’hui le gros de la désinformation consiste à nier la mobilisation populaire massive. Ce n’est pas HTS seul qui a fait tomber Damas. Les insurgés venaient de multiples factions et même de multiples directions puisque certains venaient de Hama et Homs, d’autres de Deraa et d’autres de la Ghouta (banlieue de Damas).
A partir ce cette première désinformation, les journalistes embrayent généralement en faisant comme si le pouvoir aller revenir à HTS et son leader comme ce serait le cas à l’issue d’un coup d’Etat. Ils présupposent que le processus ne sera pas démocratique.
La troisième désinformation consiste à dire que le discours d’HTS et de son leader est un bluff, un maquillage fait pour amadouer leurs adversaires mais que cela cache une véritable orientation qui sera celle d’un islamisme radical. Ils sont accusés d’être des fourbes. Avec un tel a-priori il est facile de dépeindre comme de gros dictateurs les meilleurs des démocrates.