@Legestr glaz
Et pour ceux qui l’ignorent, parce que le domaine est « complexe », je vais compléter mon propos.
La reconnaissance du matériel génétique viral dans les fluides biologiques repose en grande partie sur des hypothèses qui ont été préalablement établies par des méthodes de séquençage et d’identification des virus, souvent dans un cadre expérimental où le virus est isolé in vitro à partir de cultures cellulaires animales.
Ce que l’on trouve ensuite, comme traces de matériel génétique (ARN ou ADN) viral, est interprété à la lumière des séquences déjà connues ou identifiées dans des modèles précédents. Cette méthode présente des risques, notamment le cercle de validation où l’identification initiale du virus repose sur des hypothèses et non sur une observation directe et indépendante du virus dans un organisme vivant.
L’identification initiale du virus repose en grande partie sur la comparaison avec des génomes viraux déjà connus. L’interprétation des séquences peut donc être influencée par des biais, ce qui pose la question de savoir si ce matériel génétique provient effectivement d’un virus, ou s’il pourrait s’agir d’autres éléments biologiques, comme des fragments génétiques d’origine cellulaire ou d’autres structures biologiques (par exemple, les exosomes ou les vésicules extra cellulaires).
Dans l’étude concernant l’identification du génome du SARS-COV2 par des chercheurs chinois( Zhu et al.), les fragments découverts dans la culture in vitro, ont été comparés avec le génome d’un virus séquencé en 2018 par d’autres chercheurs chinois à partir d’une sécrétion de chauve-souris ! Et après ceci, d’aucuns viennent nous dire que les êtres humains sont infectés par les chauves-souris. Il y a de quoi se taper les cuisses !
La détection d’un fragment d’ADN ou d’ARN dans un échantillon biologique repose sur l’idée préétablie que ce que l’on trouve doit être un « virus ». Si le matériel génétique détecté correspond à une séquence déjà enregistrée dans les bases de données, il est alors interprété comme appartenant à un virus particulier, sans qu’il y ait une vérification systématique et indépendante de cette identification. Ce type de méthodologie soulève des questions sur la rigueur scientifique et la solidité des conclusions tirées.
Le système actuel de détection des virus, notamment à travers le séquençage et l’identification de matériel génétique viral, repose sur des hypothèses qui sont elles-mêmes fondées sur des observations passées, réalisées dans les mêmes conditions, sans rigueur scientifique, sans contrôle négatif.
Cela entraîne le risque de valider des hypothèses sans remise en question suffisante de la méthodologie utilisée, créant ainsi un cercle vicieux d’auto-conviction.