@Francis, agnotologue
C’est exactement ça : la virologie est une tautologie.
Lorsqu’un test PCR détecte une séquence génétique attribuée à un virus, cela est souvent interprété comme une preuve que le virus est présent et qu’il cause la maladie. Ce qui revient à dire : « nous savons qu’un virus est présent parce que nous avons détecté sa séquence, et nous savons que la séquence appartient au virus parce que nous l’avons détectée dans un contexte pathologique. ». Mais est-ce bien vrai ? A t-il vraiment été détecté dans un « contexte pathologique » ? Et bien non. C’est un contexte « in vitro », utilisant des cellules animales.
La PCR amplifie des fragments spécifiques d’ADN ou d’ARN. Dans le cas des « virus », elle cible une séquence génétique « préalablement définie » comme étant spécifique au pathogène recherché. Cette séquence est « déduite d’échantillons biologiques » (souvent obtenus dans des conditions in vitro, comme des cultures cellulaire à partir de cellules animales) et comparée à des bases de données existantes contenant des génomes déjà attribués à d’autres virus et ayant été obtenus également par « comparaison ».
Nous sommes bien dans le cadre d’une tautologie : « nous savons que c’est un virus car nous avons détecté sa séquence, et nous savons que la séquence est virale car nous savons que c’est un virus."
La méthode PCR, bien qu’efficace pour détecter des séquences génétiques, repose sur des hypothèses initiales qui doivent être soigneusement validées. Mais ce n’est pas le cas. Elle est devenue un outil de confirmation circulaire plutôt qu’une preuve indépendante, alimentant des diagnostics et des conclusions discutables. La rigueur scientifique n’est pas respectée.