La censure !
Vue de ma France profonde, tout ces beaux messieurs en costume sombre, à l’allure très sérieuse n’avait que de cesse de prédire le chaos en cas de censure du gouvernement à propos d’un budget juste et équilibré que l’équipe allait imposer à notre Pays, au bord du gouffre.
Ce budget, était le fruit d’une intense réflexion, destiné à redresser les comptes du Pays, à remettre de l’argent dans les caisses, faisait appel à la résilience des Français, qui devant la déchéance des comptes de son Pays, allait comme d’habitude mettre la « main à la poche », comme l’on dit. Nous avons écouté la valse des milliards, trouvés de-ci de-là, des milliards injustement dépensés, pouvant donner le tournis. Evidemment les détails ne nous sont pas communiqués, le Français n’étant pas en capacité de comprendre les méandres et la complexité budgétaire.
Puis, que n’avons nous pas entendu à propos de la censure, pourtant parfaitement démocratique et Républicaine et légale. Ayant écouté dès le lendemain que la bourse avait clôturée à +2,6 % un chaos positif, mais ce fut d’une fugacité extrême, me faisant croire que j’avais rêvé.
Nanti du statut de charge pour la Nation, après l’avoir servi sans faille, sans tricherie, pendant plus de 40 ans, ce que je retient très égoïstement de cette censure, c’est que ma retraite se verra revalorisée au 01 Janvier 2025, au lieu d’une probable, potentielle, possible revalorisation vers le début de l’été.
De charge pour la Nation, je passe au statut de vampire irresponsable, suçant le sang sacré. La France profonde a fini par bénéficier des bienfaits de la « ville », désormais elle peut à l’instar des images que l’on en donne, se servir d’un certain modernisme, lui permettant d’en savoir un peu plus, pas au niveau du budget qui allait lui être imposé, mais à propos de la fameuse « dette’, comment elle s’est constituée, progressivement, vilement à ses dépends.
Pensez vous que cela change quoique ce soit à la dictature de la Capitale, centre névralgique de nos institutions ben non ! Nous entendons, (car nous sommes las d’écouter les boniments), que depuis son sacre en la sainte cathédrale, que le Roy Emmanuel 1er consulte.
Mais malgré son sacre, il n’a pas été oint de l’huile divine, là dans son hôtel particulier le bon Roy, convoque les »élites« de la Nation, les seuls susceptibles de redresser le Pays, faisant fi de 56% environ de députés censés représenter la voix du Peuple, les fameuses extrêmes ! Utilisant l’adage »diviser pour mieux régner« .
L’on nous rabâche, que c’est ça la politique, c’est le jeu politicien, peu dirigeant tout. Notons qu’au niveau »Argent« c’est pareil, avec la socialisation des pertes et la privatisation des bénéfices.
Ainsi environ 56% des Français sont irresponsables à ses yeux et ceux de sa cour, les lois, les institutions, ne sont là que pour faire vivre qu’une partie des Français, des Français loyaux, fidèles aux valeurs de la Nation, des Français égalitaire et Fraternel, tout pour moi rien pour les autres et j’en passe.
Le concept même de cette consultation est une aberration démocratique, le Peuple s’est exprimé, mais finalement, il s’est fourvoyé, trompé, comment à t-il pu oser exprimer son mécontentement ! Ne pas suivre son bon Roy et sa cour, c’est un scandale d’état.
Nous moquons, enfin la cour médiatique, de l’attitude certains Pays et de leur dirigeants, les abaissants, les traitant de »dictateurs corrompus« et j’en passe, mais que faisons nous ? C’est simple nous prenons, enfin plutôt »Ils" prennent exemple sur eux, bah oui, ça fonctionne chez eux, alors pourquoi pas chez nous ? Mais le tout est accompagné de grandes phrases, de grands mots, de grandes analyses, nous faisant croire aux trois mots ornant fièrement nos édifices publics.
Nous sommes à des années lumières de ce qu’un Président avait fait au lendemain de la guerre en composant un gouvernement d’union nationale, constitué de toutes les couleurs politiques, évidemment sans ceux qui ont trahis la Nation. Certes l’affaire n’a pas été simple, comme aujourd’hui, seulement là, 1 Français sur 2 est un traître aux institutions.
Reste la suite !