@l’auteur
Pas aussi persuadé que vous l’êtes concernant les vainqueurs et les vaincus.
Les occidentaux en s’alliant aux terroristes et radicaux islamiques sont parvenus à faire que El Assad perde son pouvoir, cela est indéniable. J’appellerais cela une victoire à la Pyrrhus.
Par contre, ces troupes révolutionnaires totalitaires soutenues par l’occident risque fort de se retourner contre nos intérêts ; le fait d’avoir laisser les russes repartir sans encombre et de leur laisser des bases militaires en Syrie en dit long sur l’inextricabilité de la situation.
Si les occidentaux sont des amnésiques, beaucoup dans le monde ne le sont pas. Le sacre aujourd’hui d’un chef d’un groupe terroriste islamique à la tête de la Syrie n’est sans doute pas une victoire occidentale. Seule la Turquie qui reste et restera un pivot dans ce conflit est la gagnante mais pas encore totalement, elle compte pousser son avantage pour réduire à néant la menace kurde qui reste les protégés des occidentaux.
Pour l’Iran elle aurait sans doute préférée conservé Al Assad mais tout n’est pas perdu, si les organisations terroristes qui aujourd’hui sont nos alliés se retournent contre l’occident comme ce fût le cas à chaque fois. L’Iran aura son rôle à jouer pour les aider à lutter contre les occidentaux, et la Russie pourrait aussi les aider.
Ce qui est maintenant démontré c’est que les pays occidentaux ne sont pas mieux que l’Iran, ils peuvent soutenir (financer, armer, ...) des groupes terroristes quand leurs intérêts sont en jeu. Encore faudrait-il en conserver la maitrise, ce que nous n’avons jamais su faire.