@Aristide
Difficile à dire, un cas qui me semble être très proche du communisme, est la confédération iroquoise.
La constitution interdisait la prise de pouvoir personnel.
La structure sociale était matriarcale. Admettait la hiérarchie et l’accumulation, mais la limitait dans le temps. Le principe du mérite personnel était le socle de la société, sachant que le mérite personnel interdit son appropriation par autrui à son profit, fondement du système capitaliste sans lequel celui-ci est vide.
Cela dit, votre idée est de montrer qu’un régime communiste au sens propre serait impossible dans nos sociétés.
Elle est effectivement quasiment impossible à atteindre dans un monde en conflit perpétuel, puisque cela exige d’avoir des chefs de guerre. Impossible dans un monde où l’argent travaille, alors que seul l’humain travaille contre salaire. Impossible avec le dogme de la propriété privé devant la responsabilité individuelle et collective.
Mais pour autant, on ne saurait parler de régime communiste ce qui est fondamentalement un régime capitaliste, différent seulement par sa forme de domination et d’exercer la prédation
On ne saurait donc définir ce qu’on considère comme du mauvais capitalisme comme du communisme et désigner comme du capitalisme ce qui correspond à la forme de prédation qu’on privilégie. Et où tout repose dans l’art de faire croire que la prédation du mérite d’autrui à son profit est un mérite en soi, alors que c’est comme dire que le voleur mérite son butin pour avoir su le voler.
Ainsi, d’un capitalisme de la tyrannie d’un tout petit nombre qui contrôle l’appareil d’Etat et réduit la bourgeoisie à l’état de petit fonctionnaires de l’outil de production, à celui de la tyrannie d’un petit nombre qui contrôle l’appareil de production et réduit les fonctionnaires au contrôle de l’appareil d’état à leur service plus ou moins exclusif. On change certes de forme, mais pas de principe, ni de régime de la dictature d’un petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne.