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Accueil du site > Tribune Libre > Roumanie, décembre 1989 : la chute sanglante du régime totalitaire (...)

Roumanie, décembre 1989 : la chute sanglante du régime totalitaire communiste des Ceaușescu

Il y a 35 ans, les évènements de décembre 1989 en Roumanie ont marqué un point de rupture dans l'histoire du pays. La chute du régime des époux Ceaușescu, qui s'est inscrite dans un mouvement plus large de contestation en Europe de l'Est, a mis fin à des décennies de répression et d'isolement. Le procès et l'exécution expéditifs du couple dictatorial ont soulevé de nombreuses questions sur la nature de la justice transitionnelle.

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Un régime totalitaire en déclin

Nicolae Ceaușescu a accédé au pouvoir en 1965, et son régime s'est rapidement transformé en une dictature personnelle. En s'appuyant sur un culte de la personnalité, il a su s'imposer comme le leader incontesté du Parti communiste roumain. Sa femme, Elena, a également joué un rôle clé, occupant des postes influents au sein du gouvernement et du parti. Ensemble, ils ont mis en place un système répressif, utilisant la Securitate, la police secrète, pour surveiller et écraser toute
forme d'opposition.

 

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Malgré une période de relative prospérité dans les années 1970, l'économie roumaine a commencé à décliner dans les années 1980. Les politiques économiques de Ceaușescu, notamment le remboursement de la dette extérieure par des mesures d'austérité draconiennes, ont conduit à une pénurie de biens de consommation et à une sérieuse détérioration des conditions de vie. Les Roumains, de plus en plus mécontents, ont commencé à exprimer leur frustration, mais le régime a répondu par la répression.

La chute du mur de Berlin en novembre 1989 a agi comme un catalyseur pour les mouvements de contestation en Europe de l'Est. En Roumanie, des manifestations ont éclaté à Timișoara, où des milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre le régime. La répression brutale de ces manifestations a entraîné des morts, ce qui a exacerbé la colère populaire et a conduit à des soulèvements dans d'autres villes, y compris Bucarest, la capitale roumaine.

 

 

Un procès expéditif controversé

Après avoir fui Bucarest, le 22 décembre 1989, dans des conditions rocambolesques, Nicolae et Elena Ceaușescu ont été rapidement capturés et détenus par les forces révolutionnaires. Le 25 décembre, ils ont été jugés par un tribunal militaire dans un procès qui a duré moins de deux heures et diffusé, en partie, sur les chaînes de télévision du monde entier. Les accusations portées contre eux comprenaient génocide, corruption et détournement de fonds. Ce procès particulièrement expéditif a suscité de vives critiques, tant sur la forme que sur le fond, de la part d'observateurs internationaux qui ont dénoncé le manque de garanties juridiques flagrantes.

Au cours du procès, les Ceaușescu ont tenté de se défendre en affirmant qu'ils étaient victimes d'un complot orchestré par des puissances étrangères, tout en ne reconnaissant pas la légtimité de l'autorité qui les jugeait. Nicolae a notamment affirmé que les manifestations étaient le résultat d'une manipulation extérieure, tandis qu'Elena a tenté de minimiser son rôle dans le régime, alors qu’elle était vice-Première ministre et qu’elle disposait de nombreuses prérogatives. Cependant, les "preuves" de leurs crimes semblaient accablantes, et le tribunal a rapidement rendu son verdict. Beaucoup trop rapidement.

 

 

Le 25 décembre 1989, le tribunal a condamné Nicolae et Elena Ceaușescu à la peine de mort. La sentence a été exécutée immédiatement, sans appel ni possibilité de révision. Cette rapidité a soulevé des questions sur la légitimité du procès et sur le respect des droits de l'homme. Les images de leur exécution sommaire ont choqué l'opinion publique, tant en Roumanie qu'à l'étranger.

 

Une parodie de justice

Ce procès, loin d'être une manifestation de justice, apparaît davantage comme une parodie juridique destinée à écourter la vie du couple dictatorial. La rapidité avec laquelle il a été mené, ainsi que son caractère expéditif, soulèvent de nombreuses interrogations quant à ses motivations réelles. En effet, certains historiens avancent que cette mise en scène judiciaire a servi à faire taire les Ceaușescu, empêchant ainsi toute révélation compromettante sur les mécanismes internes du régime et les responsabilités de nombreux acteurs clés.

Il est également frappant de constater que cette révolution, présentée comme un mouvement populaire visant à instaurer la démocratie, ait eu recours à la peine de mort pour éliminer ses anciens dirigeants. Cet acte, en contradiction flagrante avec les principes fondamentaux d'un État de droit, interroge sur la nature profonde de ce changement de régime. Il laisse entrevoir une lutte de pouvoir interne au sein du Parti communiste roumain, où certains apparatchiks, craignant pour leur avenir et désireux de conserver leurs privilèges, auraient orchestré la chute et l'exécution sommaire des Ceaușescu pour mieux contrôler la transition.

Ainsi, si la révolution roumaine de 1989 a indéniablement marqué la fin d'une dictature oppressive, elle soulève de nombreuses questions quant à la légitimité des moyens employés et aux motivations de ses acteurs principaux. Le procès des Ceaușescu, loin d'être un moment de catharsis nationale, apparaît plutôt comme un épisode sombre de l'histoire roumaine, révélateur des contradictions et des enjeux complexes qui ont accompagné ce tournant historique.

Une question demeure toujours d'actualité : faut-il qualifier les évènements de décembre 1989 de révolution ou de coup d’État ? Certains y voient une insurrection populaire spontanée, tandis que d'autres y perçoivent un coup d'État ourdi par des membres du Parti communiste roumain, éventuellement avec le soutien de puissances étrangères. La manipulation des médias et la divergence des sources rendent difficile l'établissement d'une vérité historique incontestable.

 

"La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble."

Jean Jaurès

 


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38 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 16 décembre 2024 10:49

    Une exécution plus que sommaire . . .

    A l’époque, et même si je ne suis pas croyant, ce procès suivi immédiatement de l’exécution des condamnés le jour de Noël m’avait laissé un mauvais goût de sang.

    Il est plus qu’évident qu’on ne voulait pas voir certaines choses révélées au public lors d’un procès « normal ».

    De plus, le suicide du président du tribunal deux mois plus tard rend tout ceci encore plus glauque !


    • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 11:05

      @Gégène

      Je partage totalement votre avis. J’ai été vraiment marqué par le jour de Noël 1989. Comme vous, j’ai gardé un mauvais souvenir de cette parodie de justice et, surtout, par l’exécution sommaire de 2 vieillards, qui pouvaient être mes grands-parents. 

      Effectivement, sur 2 heures de procès, il n’y a que 50 minutes qui ont été diffusés, à l’époque, sur les chaînes de télévision du monde entier. Vous avez raison de souligner que le « suicide » du président du tribunal rendait tout ça encore plus glauque et étrange.

      Ce n’était pas une révolution mais un coup d’Etat mené par des apparatchiks du régime communiste roumain qui avaient été écartés de leurs responsabilités par Nicolae Ceausescu. 


    • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 11:22

      @Gégène

      J’avais oublié le faux charnier de Timisoara qui, selon les médias, comportait des milliers de corps « torturés ». En réalité, il s’agissait de cadavres qui avaient étaient déterrés dans le cimetière des pauvres. C’est la révélation de ce « charnier » qui a poussé le peuple roumain à descendre dans les rues. Donc, c’était un coup d’Etat prémédité et non pas une révolte populaire.


    • Gégène Gégène 16 décembre 2024 11:33

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Un exemple de vraie révolte populaire ni suscitée ni soutenue
      par des agences à trois lettres ? Les gilets jaunes.


    • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 11:36

      @Gégène

      Oui, c’est vrai. C’était une véritable révolte populaire et elle était totalement spontanée. Et il n’y avait aucune ingérence étrangère dérrière le peuple qui exprimait son mécontentement légitime. 


    • Aristide Aristide 16 décembre 2024 11:58

      @Gégène

      Un exemple de vraie révolte populaire ni suscitée ni soutenue
      par des agences à trois lettres ? Les gilets jaunes.

      Sans parler obligatoirement de complot, il me semble assez simpliste de croire que ce mouvement s’est constitué sur la base d’une révolte populaire ni suscitée ni soutenue.

      Le mouvement s’est construit autour d’un fait « mineur », l’augmentation de la taxe TICPE. Une pétition, des mots d’ordres sur les réseaux sociaux…, ont suffi à déclencher le mouvement. La reprise des blocages de ronds-points par les chaines d’infos, avec diffusion en direct, a réussi à faire passer ce mouvement plus que marginal pour une révolte populaire. 

      La suite a été parsemée de récupération, d’instrumentalisation…, pour finir en une parodie de débat démocratique : des grands débats organisés par Macron. Macron a cette occasion a pu exprimer le fond de sa politique : « Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer. »


    • Astrolabe Astrolabe 16 décembre 2024 13:50

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
       

      " Et il n’y avait aucune ingérence étrangère dérrière le peuple qui exprimait son mécontentement légitime. 

      "

       

      Métoutafé !

      D’ailleurs le kremlin avait démenti à l’époque toute ingérence sur les réseaux ; donc c’est vrai ! smiley


    • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 13:54

      @Astrolabe

      Je ne me suis jamais intéressé à ce sujet. De plus, cela fait 8 ans que je ne regarde plus la télévision et que je ne fréquente plus les réseaux (a)sociaux. Je peux donc avoir de sérieuses lacunes sur ce mouvement. De plus, tout est parti à cause de l’augmentation du prix de l’essence et je n’étais pas concerné : je n’ai pas le permis de conduire. 


    • Seth 16 décembre 2024 16:20

      @Gégène

      C’était une jacquerie, il vaudrait mieux une révolution avec des fourches, des piques, des pals et des haches !


    • Gégène Gégène 16 décembre 2024 18:23

      @Seth

      « Jacquerie » est précisément le mot qui me venait à l’esprit pour les GJ.


    • Eric F Eric F 17 décembre 2024 10:00

      @Gégène
      il me semble que c’était plutôt l’épisode des ’’bonnets rouges’’ qui avait été qualifié de jacquerie. On a nous aussi nos ’’révolutions de couleur’’


    • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 13:59

      Faire passer une forme de capitalisme pour du communisme, voilà une marque de fabrique des propagandistes des capitalistes.

      Parce que par définition, le communisme interdit la prise de pouvoir personnel ou d’un « petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne »

      Citation de Voltaire parlant du capitalisme monarchique et qui est valable pour le capitalisme bourgeois.

      Ceausescu ou l’URSS de Staline et cie, c’est le capitalisme du petit père des peuples, celui qui substitue à la bourgeoisie, des fonctionnaires d’Etat se contentant d’une petite plus-value, parce que le petit père des peuples est un tyran au sens où il ne faut pas qu’une tête autre que la sienne dépasse du lot.

      Mais tout cela est du pur capitalisme et en aucune manière une forme quelconque d’un régime communiste, celui-ci étant par définition la démocratie réelle et véritable.

      La souveraineté du peuple, c’est la mise en commun du pouvoir et qui interdit de facto son appropriation par une ou un petit nombre qui fait travaille le grand, est nourrit par lui et le gouverne.


      • Aristide Aristide 16 décembre 2024 14:02

        @Hervé Hum

        Un exemple de pays communiste ?


      • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 14:03

        @Hervé Hum

        Donc, selon vous, il n’y a jamais eu de pays avec régime communiste ? 


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 14:43

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Si on considère que ce sont les actes qui définissent les mots et non l’inverse, alors, il n’y a jamais eut de pays avec un régime communiste, du moins, en occident.

        Si on devait s’en tenir aux mots pour définir les actes, alors il faudrait libérer tous les prisonniers en prison, sauf exception de ceux qui se disent coupables.

        Puisque tout le monde sait bien que la prison est remplit d’innocents !

        un dictateur, par définition, c’est celui qui capitalise le temps de vie des individus constituant le peuple à ce qu’il définit comme son profit.

        Or, le principe fondamental du capitalisme est la prédation du temps de vie d’autrui à son profit, alors que le communisme l’interdit formellement.

        Le communisme, par définition, c’est la souveraineté du peuple qui n’admet pas de tuteur, mais uniquement de porte parole ou de coordinateur, mais qui interdit la prise de pouvoir personnel ou même collégial.

        Le seul cas où la prise de pouvoir est justifié, c’est l’état d’urgence ou de guerre, car cela nécessite un chef de guerre.

        Mais cela implique de facto de passer sous régime dictatorial et qui normalement dure le temps de l’état d’urgence. Mais si vous faites en sorte que l’état d’urgence soit permanent, alors, vous justifiez la dictature permanente. D’où l’intérêt de jouer aux pompiers pyromanes.

        Bref, tout dictateur qui veut justifier sa dictature, doit gouverner sous l’état d’urgence permanent, que ce soit sur le plan politique ou économique et évidemment, militaire.

        Après, un régime peut mettre l’aspect économique, politique ou militaire, ou même religieux en avant, mais fondamentalement le but est strictement identique, exploiter, exercer sa prédation sur le temps de vie d’autrui à son profit.

        Un menteur, un manipulateur utilisera toujours le ou les mots qui lui permettent de prendre et conserver le pouvoir.


      • Aristide Aristide 16 décembre 2024 14:48

        @Hervé Hum

        il n’y a jamais eut de pays avec un régime communiste, du moins, en occident.

        Et ailleurs qu’en Occident donc, quel pays ?


      • Seth 16 décembre 2024 16:29

        @Hervé Hum

        Je dirais qu’il ne peut exister de politique communiste hors de l’occident, question de culture.

        Que de plus le communisme est un idéal et que les démonstrations des « faux communismes » ne doivent pas, comme c’est à la mode, faire rejeter les idées du marxisme et du léninisme révolutionnaire comme le font tous ceux qui n’ont pa lu le Capital.

        Et puis bien sûr dans la gauche bourge actuelle, nous avons les trotskards façon 68 qui donnent des leçons.


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 16:33

        @Aristide

        Difficile à dire, un cas qui me semble être très proche du communisme, est la confédération iroquoise.

        La constitution interdisait la prise de pouvoir personnel.

        La structure sociale était matriarcale. Admettait la hiérarchie et l’accumulation, mais la limitait dans le temps. Le principe du mérite personnel était le socle de la société, sachant que le mérite personnel interdit son appropriation par autrui à son profit, fondement du système capitaliste sans lequel celui-ci est vide.

        Cela dit, votre idée est de montrer qu’un régime communiste au sens propre serait impossible dans nos sociétés.

        Elle est effectivement quasiment impossible à atteindre dans un monde en conflit perpétuel, puisque cela exige d’avoir des chefs de guerre. Impossible dans un monde où l’argent travaille, alors que seul l’humain travaille contre salaire. Impossible avec le dogme de la propriété privé devant la responsabilité individuelle et collective.

        Mais pour autant, on ne saurait parler de régime communiste ce qui est fondamentalement un régime capitaliste, différent seulement par sa forme de domination et d’exercer la prédation

        On ne saurait donc définir ce qu’on considère comme du mauvais capitalisme comme du communisme et désigner comme du capitalisme ce qui correspond à la forme de prédation qu’on privilégie. Et où tout repose dans l’art de faire croire que la prédation du mérite d’autrui à son profit est un mérite en soi, alors que c’est comme dire que le voleur mérite son butin pour avoir su le voler.

        Ainsi, d’un capitalisme de la tyrannie d’un tout petit nombre qui contrôle l’appareil d’Etat et réduit la bourgeoisie à l’état de petit fonctionnaires de l’outil de production, à celui de la tyrannie d’un petit nombre qui contrôle l’appareil de production et réduit les fonctionnaires au contrôle de l’appareil d’état à leur service plus ou moins exclusif. On change certes de forme, mais pas de principe, ni de régime de la dictature d’un petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne.


      • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 16:35

        @Hervé Hum

        Merci pour votre commentaire. En réalité, vous me confortez dans l’idée que le communisme est une utopie égalitaire. Aucun pays n’a appliqué le communisme tel qu’il était défini par ses pères fondateurs, Karl Marx et Friedrich Engels.

        Il n’y eu qu’un seul pays communiste qui a totalement aboli la monnaie et la propriété privée : le Kampuchéa démocratique de Pol Pot. Et on ne peut vraiment pas dire que cela fut une réussite...


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 16:51

        @Seth

        de mon point de vue, ce n’est pas tant une question de culture que de connaissance et de conscience.

        Perso, je n’ai pas lu le capital en dehors de certains passages clés, mais lorsqu’on maîtrise le principe de causalité c’est inutile, car les mêmes causes entraînes les mêmes effets.

        Bref, lorsque Adam Smith dit que la nature offrant tout ce quelle contient, seul coûte le travail pour l’exploiter, la transformer et la transporter, on a déjà donné le socle de l’économie, c’est à dire, où seul les êtres travaillent, que ce soit des humains ou des animaux.

        A partir de là, la question est de savoir qui travaille, selon quels critères de valeur d’échange afin de calculer le mode de redistribution. Mais dès lors où un petit nombre entend exercer sa prédation sur le temps de vie d’autrui, alors, il devra obligatoirement mettre en place les outils qui lui permettent d’exercer cette prédation et de trouver le moyen de le faire accepter par ceux qui devront donner de leur temps de vie à sens unique.

        Le communisme, ce n’est pas l’égalité, c’est l’équité de l’échange tel que le montre Marx. L’égalité consistant à donner à tous la même chose étant une forme d’iniquité appelée aussi parasitisme. Qui est une forme de prédation, mais de forme différente. L’astuce pour les super prédateurs humains étant alors de désigner à la vindicte populaire les parasites pour faire oublier leur prédation. L’autre étant de désigner l’ennemi extérieur et d’en appeler à la formule magique « la patrie en danger ».


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 16:58

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Désolé, mais vous persistez juste à confondre capitalisme et communisme.

        Le communisme n’est pas un système égalitaire qui consiste à donner la même chose à tout le monde, mais selon son mérite personnel.

        l’égalité dont vous parlez étant une inégalité relative qui entraine du parasitisme et donc, une forme de prédation et un capitalisme par la médiocrité.

        Quant à Pol Pot, vous me jouez le sketch des croissants de Fernand Raynaud, puisque je vous ait montré que par définition, le communisme interdit la prise de pouvoir personnel. Dès lors où il y a pouvoir personnel, c’est du capitalisme


      • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 16 décembre 2024 17:33

        @Hervé Hum

        J’avoue ne pas être très à l’aise sur les sujets économiques. Lors de mes premières années en fac d’histoire, j’ai eu beaucoup de mal à lire et à comprendre « Le Capital » de Karl Marx. J’étais nul en sciences économiques.

        Vous n’avez peut-être pas tort sur le fait que ma conception du communisme est biaisée, comme c’est le cas chez beaudoup d’autres personnes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je lis vos commentaires avec beaucoup d’intérêt. 


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 16 décembre 2024 18:24

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia bonsiur
         Vous me faites retourner dans un passé plutôt lointain.
         Cette année 1989 a été un « spectacle » d’événements.
         Vous étiez donc nul au niveau économique.
         Moi, j’y trempais de la tête au pieds.
         J’ai suivi beaucoup d’événements à la radio même au bureau.
         J’ai écrit à ce sujet « L’Est dans tous ses états ».
        et comme je correspondais avec une Roumaine L’Est ostalgique ?  
        J’ai visité la Roumanie avant le putsch.
          


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 19:02

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        le mot a été dévoyé et manipulé. Comment peut on croire un seul instant que Kim Jong soit communiste, alors qu’il vit comme un roi, le petit nombre qui se sert en le servant comme des bourgeois et tous les autres dans la pauvreté.

        Karl Marx parle d’équilibre de l’échange et en économie fondée sur la division du travail, ce ne peut pas être l’égalité dans la redistribution, mais l’équité.

        Personne est d’accord pour faire les trois quart du travail et être payé le quart, parce qu’un autre aura travaillé pour un quart et les deux autres rien foutu ou mal.

        La mise en commun de l’appareil productif, ce sera la médiocrité si c’est l’égalité absolue consistant à donner à chacun la même chose indépendamment de son mérite personnel.

        elle sera de qualité si c’est l’égalité relative ou équité consistant à donner à chacun selon son apport personnel aux buts recherchés.

        Ici, c’est l’équilibre qui commande et non pas la croissance économique.

        Il y a toujours des personnes plus riches et d’autres plus pauvres, mais sur la base d’un calcul qui se fait en terme de relation entre tous les citoyens. Ou du moins, par saut ou classes successives.

        Le communisme ne peut pas exister sans le principe du capitalisme qu’est la prédation, mais il s’agit de diriger cette prédation sur le gain de temps obtenu ou pour l’innovation, la création de toute sorte, etc.. Et non en la « dévorant ».

        Il est certains que ceux qui n’ont d’autre mérite que d’être né riche, le « mérite » consiste à savoir préserver sa richesse et la faire « travailler » à sa place.


      • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 17 décembre 2024 08:12

        Bonjour @Réflexions du Miroir,

        Oui, c’est un passé lointaint mais, pourtant, qui me semble si proche. Le temps passe beaucoup trop vite !

        Ah oui, j’étais nul en économie et, surtout en mathématiques et sciences, c’est la raison pour laquelle je me suis orienté vers un bac L, beaucoup moins prestigieux qu’un bac S. Je suis le seul littéraire de ma famille. Un de mes frères, qui est scientifique, lisait des livres dont je ne comprenais même pas le titre !

        Vous êtes donc un as de l’économie et, je suppose, des mathématiques. Vous avez bien de la chance ! 

        Vous m’aviez déjà donné les liens de vos articles, lors d’un précédent commentaire. J’avais beaucoup apprécié leur lecture.

        J’ai visité la RDA et la Roumanie en 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin. L’année 1989 a été particulièrement riche en évènements historiques de premier plan. Un bon cru !


      • Giuseppe di Bella di Santa Sofia Giuseppe di Bella di Santa Sofia 17 décembre 2024 08:18

        @Hervé Hum

        Oui, vous avez raison. Le mot a été dévoyé et je le comprends mieux en lisant vos commentaires. Nous avons souvent tendance à classer le communisme parmi les régimes totalitaires alors que, d’après ce que j’ai compris en vous lisant, ce serait le contraire. Pour l’instant, aucun pays n’est arrivé à instaurer un régime communiste fidèle aux idéaux de ses pères fondateurs. 


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 décembre 2024 09:43

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Marx lui même ne savait pas comment mettre en oeuvre un système communiste, il savait juste ce qu’il ne voulait pas y voir.

        De mon point de vue, la réalité obéit au principe de causalité et non à l’imaginaire qui doit composer avec et pour deux raisons fondamentales.

        Or, selon le principe de causalité tel que je le connais, il est impossible de se passer de la coopération autant que de la compétition.

        L’économie capitaliste n’y échappe pas, puisque à l’intérieur d’une entreprise c’est la coopération qui est le maître mot entre les employés, la compétition mettant en danger l’équilibre et la viabilité de l’entreprise. La compétition devant porter sur les projets et non les employés entre eux.

        La compétition étant toujours une relation vis à vis de l’extérieur et la coopération toujours à l’intérieur d’un ensemble ou communauté quelconque. Même le corps humain, puisque la compétition cellulaires aboutit au cancer.

        Donc, celui qui dit que le communisme consiste à supprimer la compétition se fourvoie et trompe ceux qui l’écoute, car c’est physiquement impossible.On peut seulement changer la relation entre compétition et coopération. placer la compétition en ordre secondaire vis à vis de la coopération qui devient l’ordre premier, directeur.

        Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’esprit de coopération pour se mettre en compétition vis à vis d’une autre communauté et qui nécessite des chefs et de leur obéir en tout.

        Le communisme, c’est l’inverse, c’est l’exploitation de l’esprit de compétition pour optimiser l’efficacité de la coopération entre les individus à atteindre un but commun qui interdit la prise de pouvoir personnel et repose sur le débat et le choix collectif fondé sur la réalité physique.

        Mais bon, le mot communisme est peut être irrécupérable et il est peut être préférable de parler de responsabilisme car le principe du mérite personnel repose sur l’équilibre, l’équité de l’échange, ce qui correspond à la définition de la responsabilité, ici définie comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Jamais envers soi même, cela n’a pas de sens car c’est là que réside la souveraineté de l’être et la propriété de son temps de vie.

        La liberté en société, s’arrête là où la question de celle d’autrui se pose, si la réponse est négative, donc, où il n’y a pas atteinte à la liberté d’autrui, chacun doit être totalement libre, si la réponse est positive, il faut alors chercher un compromis.

        Lors du covid par exemple, la réponse était négative, aussi, chacun devait rester libre de se faire vaxxiner ou non et les tentatives de contraintes relève donc d’une forme de privation de liberté individuelle.


      • Eric F Eric F 17 décembre 2024 10:06

        @Hervé Hum
        ’’ un cas qui me semble être très proche du communisme, est la confédération iroquoise’’
        Il n’y avait pas de structure capitalistique bourgeoise antérieure détenant les moyens de production, c’est la structuration de sociétés communautaires traditionnelles.


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 décembre 2024 11:38

        @Eric F

        Les iroquois composés de 5 nations (dont une comme invitée) liées par une même constitution dites loi de la grande paix, interdisait la prise de pouvoir personnel et sanctionnait tout chef qui s’y risquait La sanction pouvant aller du bannissement jusqu’à la mort.

        Si ma mémoire est bonne, un chef était avant tout un porte parole et un régleur de conflits sociaux à l’intérieur de la communauté.

        Il pouvait à ce titre, recevoir beaucoup de présents durant sa vie, mais à sa mort ils étaient redistribués, faisant qu’il n’y avait pas de moyens d’accumulation.

        Ce qui se transférait le plus par héritage était le statut, sauf si la personne s’en montrait indigne. Un statut n’était pas retiré, mais la voix de la personne n’était plus entendu, elle n’était plus audible !

        L’égalité des chances repose sur l’inconnu de savoir qui se révèlera avec telle compétence, capacité, volonté, nature, comportement, etc.

        L’IA nous enseigne que vouloir programmer un être comme une machine revient à la faire régresser au niveau inférieur que l’IA, puisque celle-ci repose sur l’apprentissage et l’adaptabilité afin d’optimiser ses capacités.

        Dans la réalité physique, le principe de causalité est le seul maître, quoi que vous fassiez, le seul résultat de le nier est de sombrer dans l’aberration ou le néant, la négation de sens de la vie de l’être.

        Il est tout à fait possible de prendre la constitution iroquoise comme vase d’une constitution pour les nations de cette planète. Les conditions de viabilité sont exactement les mêmes.

        Interdiction de prise de pouvoir personnel (politique, économique, religieux ou militaire)

        Accumulation fondé sur la base de la reconnaissance, donc mérite personnel.

        Non transmission de cette accumulation.

        Transmission de son héritage social au regard de son bon soin et mérite.


      • Aristide Aristide 17 décembre 2024 12:02

        @Hervé Hum

        Cela dit, votre idée est de montrer qu’un régime communiste au sens propre serait impossible dans nos sociétés.

        Oula !!! Je n’ai pas cette prétention à démontrer quoique ce soit dans ce domaine.

        Je me contente de regarder le passé et le présent. Je constate simplement que tous les régimes qui se sont réclamés du communisme sont ou ont été les pires en termes de démocratie et surtout en termes d’efficacité sociale permettant à chacun de vivre en bonne santé, de se nourrir, d’être en sécurité…

        Je vous accorde bien volontiers que le capitalisme n’est en rien exempt de tous ces défauts, mais il me semble qu’il n’est pas le pire ...


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 décembre 2024 13:53

        @Aristide

        Bref, la parole prime sur les actes et il suffit de se réclamer du communisme pour être communiste.

        Donc, les prisons sont remplis d’innocents.


      • Eric F Eric F 17 décembre 2024 14:22

        @Hervé Hum
        Il n’apparait pas la notion de ’’moyens de production’’ qui nécessitent des travailleurs pour produire, et dont la propriété soit collective au niveau global de l’état.


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 décembre 2024 16:03

        @Eric F

        Le principe de la propriété des moyens de productions a de sens qu’en système capitaliste, lorsque ces moyens sont collectivisés, la notion de propriété ne veut plus rien dire. La raison d’être de la propriété des moyens de production étant de permettre le profit, sans cela, elle est vide de sens. Reste alors sa valeur d’usage.

        Maintenant, dès lors où vous échangez de ce que vous produisez, alors, vous êtes un travailleur qui produit.

        Que ce soit de manière artisanale ou industrielle. Que ce soit en mode de production fondé sur la division du travail ou non, le principe reste fondamentalement le même dans ses conditions d’existence, produire pour échanger contre d’autres produits.

        Alors, nous sommes d’accord que le mode artisanal fait à l’intérieur d’une communauté et selon l’emploi du temps de la personne qui produit, n’a rien à voir avec le mode industriel, mais le principe reste identique, seule la forme change radicalement.

        Bref, un amérindien qui fabrique un vêtement et l’échange, à bel et bien du le produire pour pouvoir l’échanger. il a donc travaillé, mais sans quelqu’un pour prélever un impôt privé sur la vente.

        La base du moyen de production jusqu’à maintenant, c’est l’humain, la machine permettant de décupler la capacité de produire, voir de se substituer à lui. Dans la société amérindienne, il n’y a pas de machine, tout le moyen réside donc dans le travail humain. Dans une société avec une production totalement automatisé via l’IA et la robotique, on peut penser que l’humain ne fait plus partie du moyen de production, mais il en reste toujours le but de toute production. La question qui se pose est alors de savoir comment et sur quels critères cette production qui ne nécessite plus d’intervention humaine sera répartie.

        Dans le système actuel, cela conduit simplement à devoir se débarrasser de cette main d’oeuvre devenu pour les propriétaires des moyens de production, obsolète et inutile et de ce point de vue, constituant l’essentiel de la pollution environnementale.


      • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam (Paria statutaire non vacciné) 17 décembre 2024 16:48

        @Hervé Hum
        C’est juste , pour ne pas polluer, retournons vivre comme le logiciel Vénézuelien qui sembles etre ton modèle idéologique, ou le Libanais (etc..)

        D’ailleurs qu’attends tu pour prendre un aller simple au lieu de perdre ce temps précieux ici dans ce pays communiste que tu tropuves encore bien trop d’extreme droite à ton gout (je peut le comprendre)
         
        L’Urss à gouté aux résultats de ce genres de discours idéologiques et aux résultats aussi en termes d’opposants embastilés et de morts.
        Il me semble qu’ils en sont revenus, comme une partie de l’Asie avec Polpot etc ...


      • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam (Paria statutaire non vacciné) 17 décembre 2024 16:58

        @Eric F
        " et dont la propriété soit collective au niveau global de l’état.

        « 

        Tu m’etonnes !
        Le taux de parasitisme est juste extraordinaire , dans les pays dits »modernes« (d’ailleurs pour combien de temps encore) c’est le pays ou il y a le plus de prélèvements du monde , ca va jusqu’a te taxer ton abri de jardin, ca veut t’imposer comme un état totalitariste ta maniere de vivre, ca t’excus arbitrairement de zones ou tu ne peut plus aller avec ton vehicule, le propriétaire ne peut plus louer comme il le veut un bien qu’il a aquis, pire si il est squatté il le reste pendant parfois des abnnées mais il dois bbien sur lui payer les impots fonciers, bref un pays de dingues , mais pour certains ceci ne suffis pas, cela ne suffiras jamais c’est toujours plus plus et plus, meme lorsqu’ils ont rejoins le Venezuela ou le Liban, c’est de la jalousie maladive et c’est tres »Francais« , ici dans ce pays on a pas envie que les gens s’enrichissent et évoluent, on veut qu’ils soient plus pauvres et bien médiocre pour servir de paté pour les tiques de cette intelligencia idéologique qui pourris ce pays et qui crois que c’est noel toute l’année et que le décit peut monter au ciel et qu’ils pensent ne pas rembourser ou dire »’ah ben on va effacer la dette« , ce qui donne une vague idée du niveau en éco de certains partis politiques et leurs ouialles, la Grece à testé pourtant l’extreme gauche, avec les résultats que tous les informés connaissent, ben ici non, c’est soit donc par condescendance ou par racisme cad
         »les Grecs bah ils sont trop cons ...nous leurs sommes infiniment supérieurs donc ce qui leur est arrivé ne nous arriveras pas"
        voila ce qu’ils pensent sinon ils ne répèteraient pas l’erreur !
        Ou celle du venezuela (etc)


      • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam (Paria statutaire non vacciné) 17 décembre 2024 17:10

        @Hervé Hum
        "Mais bon, le mot communisme est peut être irrécupérable

        « 
        Bien sur qu’il l’est c’est comme le Nazisme
        Le communisme c’est palanqués de morts comme le nazisme

        Ces deux idéologies doivent etrent excluent pour le bien etre des peuples
        Lorsque je vois un type avec un col Mao qui me prone les bienfaits du collectivisme, c’est comme un gus en veste noire en cuir cheuveux tres courts qui m’explique les joies et bienfaits du nazisme
        C’est ni l’uun ni l’autre

         »Lors du covid par exemple, la réponse était négative, aussi, chacun devait rester libre de se faire vaxxiner ou non et les tentatives de contraintes relève donc d’une forme de privation de liberté individuelle.« 

        C’est gonflé de prendre cet exemple , j’y répondrais par des simples questions du factuel verifiable par tous
         
        Qui a defendu bec et ongles les libertés ici ou aux Usa
        Qui enfermais les peuples et les opprimais ?
        Macron il viens d’ou ?
        pas du PS peut etre ? cad la Gauche
         
        A l’époque
        Que disais le PS (la Gauche) sur cette question ?
        Que disais F Phillipot sur cette question ?
         
        Aux Usa qui enfermais dans les états respectifs  ?
        les états démocrates (la Gauche) ? ou les états Républicains (la droite) ?
        Que s’est il passé au Canada ? 
        Trudeau c’est la Droite ou la Gauche »Progressiste" ?

        Etc...


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 décembre 2024 17:25

        @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

        Evite de perdre ton temps avec moi, j’ai pas ton niveau.


      • SilentArrow 16 décembre 2024 14:16

        Ceauşescu s’était attifé des titres de « Danube de la pensée » et « génie des carpates ». Sa femme Elena avec ses faux diplômes de chimiste ne valait pas mieux.

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