@Eric F
Le principe de la propriété des moyens de productions a de sens qu’en système capitaliste, lorsque ces moyens sont collectivisés, la notion de propriété ne veut plus rien dire. La raison d’être de la propriété des moyens de production étant de permettre le profit, sans cela, elle est vide de sens. Reste alors sa valeur d’usage.
Maintenant, dès lors où vous échangez de ce que vous produisez, alors, vous êtes un travailleur qui produit.
Que ce soit de manière artisanale ou industrielle. Que ce soit en mode de production fondé sur la division du travail ou non, le principe reste fondamentalement le même dans ses conditions d’existence, produire pour échanger contre d’autres produits.
Alors, nous sommes d’accord que le mode artisanal fait à l’intérieur d’une communauté et selon l’emploi du temps de la personne qui produit, n’a rien à voir avec le mode industriel, mais le principe reste identique, seule la forme change radicalement.
Bref, un amérindien qui fabrique un vêtement et l’échange, à bel et bien du le produire pour pouvoir l’échanger. il a donc travaillé, mais sans quelqu’un pour prélever un impôt privé sur la vente.
La base du moyen de production jusqu’à maintenant, c’est l’humain, la machine permettant de décupler la capacité de produire, voir de se substituer à lui. Dans la société amérindienne, il n’y a pas de machine, tout le moyen réside donc dans le travail humain. Dans une société avec une production totalement automatisé via l’IA et la robotique, on peut penser que l’humain ne fait plus partie du moyen de production, mais il en reste toujours le but de toute production. La question qui se pose est alors de savoir comment et sur quels critères cette production qui ne nécessite plus d’intervention humaine sera répartie.
Dans le système actuel, cela conduit simplement à devoir se débarrasser de cette main d’oeuvre devenu pour les propriétaires des moyens de production, obsolète et inutile et de ce point de vue, constituant l’essentiel de la pollution environnementale.