@Julian Dalrimple-sikes

Merci Julian. Mais la tautologie, en matière de virologie, est peu visible, simplement parce que le sujet est complexe et que, par conséquent, une grande majorité de personnes a tendance à avoir une confiance aveugle dans la science. Mais aujourd’hui il y a 2 types de science : celle commandée par l’industrie du médicament (et du vaccin) et celle des chercheurs désintéressés. L’une l’emporte très largement sur l’autre. En effet, à titre d’exemple, le montant des « profits » induits par la vaccination se monte à des dizaines de milliards d’euros (ou de dollars) par année. C’est absolument colossal. La poule aux oeufs d’or ou le veau d’or ?

L’énorme problème avec la virologie c’est qu’elle est fondée sur des bases anciennes qui ne tiennent pas compte des découvertes récentes qui « devraient » être prises en considération par la virologie, mais qui ne le sont pas. Je parle, par exemple, des « vésicules extra cellulaires » et des « exosomes », des entités de taille manométriques, comme celle attribuée aux « virus ».
 
Le rôle des exosomes et des vésicules extracellulaires est une découverte relativement récente, mais les implications de ces entités dans les processus biologiques et pathologiques sont si profondes qu’ignorer leur rôle est difficilement justifiable aujourd’hui.

Les exosomes et les vésicules extra cellulaires ont été reconnus comme des acteurs majeurs de la communication intercellulaire, avec des fonctions cruciales dans le transport d’acides nucléiques (ARN et ADN), de protéines, et de lipides. La modulation de la réponse immunitaire. La transmission d’informations entre cellules dans des contextes physiologiques et pathologiques. Pourtant, dans le domaine de la virologie, ces structures ne sont pas prises en considération, ou comme des éléments non pertinents, au lieu d’être intégrées dans une analyse complète. Les études virologiques continuent de s’appuyer sur des méthodologies qui ne différencient pas les particules virales des exosomes ou des vésicules extracellulaires.

Or, avec les connaissances actuelles les particules observées au microscope électronique pourraient être des exosomes ou des vésicules extracellulaires, et non des virions. Les acides nucléiques séquencés pourraient provenir de l’hôte, du milieu de culture (sérum foetal bovin ou cellules rénales de singe vert), ou même de contamination. Le fait que ces biais ne soient pas systématiquement discutés dans les publications virologiques témoigne d’une résistance à l’intégration des avancées scientifiques récentes.

Contrairement à d’autres disciplines scientifiques qui adoptent et intègrent rapidement les nouvelles connaissances, la virologie est marquée par une adhésion dogmatique aux schémas anciens déjà établis. Des enjeux économiques et politiques majeurs, liés aux industries pharmaceutiques et vaccinales, mais pas « que », freinent une remise en question nécessaire. Un manque de transparence méthodologique, comme l’absence de contrôles négatifs rigoureux, est aussi une dérive visible et inacceptable de la virologie.

L’absence de prise en compte des exosomes et vésicules extra cellulaires dans la recherche virologique a des répercussions importantes. Des confusions méthodologiques parce que l’on attribue à des « virus » des effets ou des fonctions qui pourraient en réalité être dus à des exosomes. Des interprétations biaisées parce que les données obtenues sans différenciation entre virions et exosomes faussent les conclusions sur les mécanismes d’infection ou de transmission. Et une perte de crédibilité scientifique parce qu’une science qui ignore délibérément des variables biologiques pertinentes prend le risque d’être perçue comme biaisée. Et c’est le cas ! 

Le refus implicite de la virologie d’intégrer le rôle des exosomes et vésicules extra cellulaires dans ses analyses est non seulement une anomalie scientifique, mais aussi un frein à la compréhension précise des mécanismes biologiques sous-jacents aux maladies infectieuses.