@Francis, agnotologue
Je vous parlais des vésicules extra cellulaires et des exosomes. Ces entités sont de découverte récente (dans les années 1980).
Une étude comme celle-ci (et il y en a bien d’autres) : « »Apoptotic Bodies : Mechanism of Formation, Isolation and Functional Relevance« par Jascinta P. Santavanond, Stephanie F. Rutter, Georgia K. Atkin-Smith et Ivan K.H. Poon, publiée en 2021, offre une analyse approfondie des corps apoptotiques, un sous-ensemble majeur des vésicules extracellulaires apoptotiques.
Mais la virologie, encore aujourd’hui, passe totalement à côté du sujet des vésicules extra cellulaires et des corps apoptotiques. Le professeur Perronne, qui a toute mon estime, raisonne en terme de »rétrovirus". C’est une erreur fondamentale. Ces rétrovirus devraient être classés dans la catégorie des vésicules extra cellulaires et des corps apoptotiques. la virologie doit se remettre en question et s’appuyer sur les connaissances actuelles, ce qu’elle ne fait pas !
Les virologues reconnaissent que les cultures cellulaires subissent des modifications morphologiques et biochimiques, notamment l’apoptose, en réponse à divers stress. Cependant, les corps apoptotiques, en tant qu’entités distinctes, ne sont pas mentionnés dans les études virologiques, bien que l’apoptose soit souvent observée et documentée. Les corps apoptotiques sont généralement perçus comme un sous-produit de la cytopathologie associée à l’infection virale, plutôt que comme des structures nécessitant une caractérisation détaillée.
Leur rôle ou leur contribution aux résultats expérimentaux (comme la libération d’acides nucléiques ou de protéines dans le milieu) est négligé.
Actuellement, les corps apoptotiques ne sont pas pris en compte dans la méthodologie des études virologiques, malgré les informations disponibles sur leur rôle et leur pertinence. Les virologues n’ont pas intégré l’analyse des corps apoptotiques comme une variable essentielle dans leurs recherches. Cette omission a des conséquences importantes sur l’interprétation des résultats, en particulier lorsqu’il s’agit d’attribuer des observations à des virus plutôt qu’à des processus cellulaires normaux.
(L’apoptose est un processus qui se produit de manière ordonnée et contrôlée : il commence par la rupture de l’ADN du noyau puis s’ensuit la formation de petites vésicules à partir de la membrane cellulaire. Ces vésicules, dénommées « corps apoptotiques », contiennent les éléments de l’intérieur de la cellule. La dernière phase consiste en la phagocytose de ces vésicules par l’intermédiaire de cellules destinées spécialement à cette fonction, comme les macrophages.). Le noyau des cellules apoptotiques se condense, et l’ADN est fragmenté en morceaux de petite taille. Une partie des ARN cellulaires, y compris l’ARNm, les ARN ribosomiques (ARNr), et les ARN non codants, peut être encapsulée dans des corps apoptotiques.
Mais de tout ceci, la virologie fait table rase : cela n’existe pas ! La virologie reste sur des schéma anciens et dépassés.
Avec l’avancement des découvertes sur les vésicules extra cellulaires la virologie va vivre des jours difficiles. Parce qu’il sera impossible à celle ci d’empêcher la marée de monter.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33779914/