Je pense que l’objectif de « bonheur » est un peu prétentieux. La société doit simplement permettre à chacun de vivre le plus possible en paix (on ne choisit pas la violence de nos voisins), de s’épanouir (formation utile, « productrice », pour la collectivité mais aussi non productive : art, sport) et d’échanger sans se faire voler. Et rien qu’avec ça, on voit que notre système propose tout le contraire.
Il y a effectivement des services que la collectivité paye sans aucun discernement : la police, la justice, etc.. Si l’objectif recherché est la liberté (avant la dictature de la majorité qu’est la démocratie), alors la responsabilité est fondamentale. Et de même que le vol de voitures est rentable pour les assurances privées, la justice et la police devraient être rentables en faisant lourdement payer les irresponsables en tout genre qui les font travailler (comme tous les cas de vols ne sont pas résolus, ceux qui se font rattraper paieraient évidemment bien plus que leur forfait, selon le taux de résolution, sachant qu’il n’est pas possible de réparer un crime ou un viol : le bagne à vie ne me gênerait pas, car si tout le monde a droit à une chance, alors ceux qui privent des innocents de leur propre chance n’en méritent pas une deuxième).
Dans un système libre, les gens responsables ne sont pas volés et taxés en permanence par une élite en cols blancs et des bandits de grands chemins qui saturent les systèmes publics. Et il en découlerait alors que tout le monde aurait très envie d’être responsable dans ce système (actuellement utopique) car on pourrait constater que les responsables ont un niveau de vie largement supérieur à la moyenne tout en travaillant moins. Un système où la responsabilité est au centre (l’exact contraire du notre où la prise de risque est vu comme une qualité) serait simplement vertueux.