@joletaxi
Pour une opération de prêt unitaire qui se crée, il y a équilibrage dans l’« actif » du montant du prêt (ce que doit le client à la banque), et dans le ’’passif’’ du montant équivalent mis sur le compte du client.
Au fur et à mesure du remboursement, les deux colonnes vont diminuer (cela peut être imbriqué avec d’autres opérations dans le compte client), et en fin de remboursement, la ligne ’’crédit’’ sera nulle donc le prêt sera soldé.
Par son opération ’’scripturale’’, la banque prend un risque, car le système ne marche que si le client rembourse, donc sa capacité à ainsi accorder des prêts au delà des dépots dont elle dispose est encadrée (il y a quand même un facteur multiplicateur proche de 10).
Les défauts de remboursement sont couverts par des assurances ...mais jusqu’à un certain point comme on l’a vu avec la crise des subprimes).
PS : j’avais lu que ce mécanisme de création ’’provisoire’’ par des prêts bancaires au delà des fonds propres et dépôts était déjà pratiqué avant la fin de l’indexation des monnaies sur l’or en 1971, mais je n’ai absolument rien trouvé sur l’ampleur que cela avait alors.