le problème actuellement, c’est que les banques ne sont plus des banques... elles se comportent comme des « nounous bolchéviques »... sous prétexte de prendre soin de nous et de moraliser la vie publique, en vérité elles deviennent des bureaucraties rigides, absurdes, arbitraires et vicieuses...
C’est aussi vrai pour beaucoup de choses... téléphonie mobile, péages d’autoroute dématérialisé, services de préfecture en ligne, etc. etc. Chaque fois qu’on « simplifie » on complexifie en réalité. Et chaque fois qu’on prétend établir des normes pour diminuer l’arbitraire, on accroît au contraire le domaine de l’arbitraire.
On a vu pendant le Covid le degré de débilité profonde de ce système de « contrôle numérique » et de « normes performatives ». Tout cela est conçu par les cervelles de colibri de Davos et Bruxelles, et relayé par la bienpensance de gauche. Une véritable calamité.
Autrefois on passait des « ordres de virement », et le guichetier obéissait docilement. Aujourd’hui on soumet des « demandes de virement » et le guichetier — soumis à des procédures absconses — décide de la disposition de vos propres fonds. C’est délirant !
Face à cela, les néo-bolchéviques proposent carrément d’abolir le concept de liberté, et d’établir des kolkhozes avec des commissaires qui expédieront au Goulag tous les paysans récalcitrants... La gauche c’est Davos en pire.
On ne demande pas de fleur ni de privilèges aux banques. Juste qu’elles redeviennent des banques, et qu’elles nous laissent en paix. Après on se débrouille. Il est grand temps de revenir à plus de simplicité.