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La mort est dans le pré. Quand la Banque devient Faucheuse

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Dans un petit village reculé, le drame s'est joué sur fond de tracteur et de chèque refusé. Clément, simple agriculteur, avait pour simple dessein d'acheter du gasoil pour faire rouler son fidèle tracteur. Cependant, la banque, sans scrupules, a rejeté son chèque de 1.500 euros, déclenchant ainsi une série d'événements tragiques.

C'est avec une lourde peine que Cédric

découvrit le corps sans vie de son père, gisant dans la grange, une lettre d'adieu crispée dans la main. Les mots, teintés de désespoir, évoquaient une situation insoutenable : "Je suis désolé de ce que je vais faire, mais je n'en peux plus. Prends soin des terres et des animaux. Continue ce que j'ai fait. Adieu."

Les autorités s'inquiètent, mais les

véritables coupables restent dans l'ombre. Les commissions se réunissent, les Parisiens se penchent sur le phénomène, mais la trame du problème semble leur échapper. On quantifie, on qualifie, on réfléchit à des mesures appropriées, on crée des cellules de soutien psychologique, mais on passe à côté de l'essentiel. Les consciences des dirigeants sont peut-être tranquilles, mais l'injustice persiste.

Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour

avancer une hypothèse évidente. La banque a refusé un chèque de 1.500 euros, mais pourquoi ? Un simple déficit financier ? Ou bien, une enquête plus approfondie révélerait-elle un sombre passé de prélèvements illégitimes ? Des frais d'intervention, des commissions de mouvement, des frais de gestion — des manœuvres financières obscures qui ont saigné cet agriculteur honnête.

La loi, pourtant claire, exige que le montant

de ces frais soit inclus dans le taux effectif global. Une règle enfreinte sans scrupules. Il n'est pas difficile d'imaginer que ce déficit financier ne découle pas d'une gestion irresponsable de l'agriculteur, mais plutôt d'un véritable racket orchestré par la banque elle-même.

Il est nécessaire de rappeler l'origine des

banques mutualistes, créées au XIXe siècle par Frédéric-Guillaume Raiffeisen. Leur mission initiale était noble : arracher le monde paysan des griffes des usuriers. Cependant, le noble dessein s'est perdu au fil du temps. Les banques mutualistes, censées être les gardiennes des intérêts du peuple, se sont égarées sur le chemin de la cupidité, préférant souvent les profits immédiats aux besoins réels de ceux qu'elles sont censées servir.

Ainsi, un homme a perdu la vie, laissant

derrière lui des terres et des animaux à la merci d'un système financier sans cœur. Le véritable drame ici n'est pas seulement la perte d'une vie, mais la perte de l'idéal qui a donné naissance aux banques mutualistes. Une trahison de l'esprit de solidarité qui, autrefois, était au cœur même de ces institutions.

 


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2 réactions à cet article    


  • Seth 25 décembre 18:17

    Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

    Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

    Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

    Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

    Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

    De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

    Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !



    • ETTORE ETTORE 25 décembre 22:51

      Cette noire réalité existentielle, est combattue, par des émissions télévisées, qui colorient les vaches en rose, et les agriculteurs en vache à lait, ne cultivant que l’espoir d’une âme soeur, pour traire le cheptel.

      La déconnexion entre le monde paysan, et les rats des villes, est un fossé aussi large que celui qui sépare le filet de poulet sous emballage, au rayon réfrigéré, que le volatile à plume, qui court, dans la cour de la ferme, et qui semble être totalement étranger à son cousin en escalope, sous emballage recyclable..

      Alors, voyez vous, les « B(R)anques Mutualistes », c’est kif kif bourricot !

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