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Commentaire de Christophe DEGANG

sur Une autre vision du Temps de Travail


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Christophe DEGANG Christophe DEGANG 27 décembre 2024 13:18

@lecoindubonsens
Le système monnaie volatile est un exercice de style démontrant qu’il est possible d’atteindre les objectifs d’une société plus équilibrée.
La monnaie volatile existe déjà ou presque. C’est la carte vitale, une possibilité qui vous est offerte par la collectivité d’avoir accès à tous les biens de santé existant sur le marché. Vous allez chez le pharmacien, vous prenez ce dont vous avez besoin (sans avoir un bon d’achat pour chaque produit) et le pharmacien se fait payer par la collectivité.
Pour l’exemple d la baguette, c’est la même chose. Vous avez une carte vous ouvrant l’accès au volume de consommation nécessaire, et si vous voulez une baguette, vous avez une baguette, si vous voulez un croissant, vous avez un croissant, et si la société peut vous offrir les deux en respectant les contraintes environnementales, vous aurez droit à la baguette ET au croissant. Par contre, si il y a une pénurie de farine et qu’on ne dispose plus que d’une baguette par personne pour deux jours, le système gère la répartition sans que les plus riches achètent toutes les baguettes qui plus est en faisant monter les prix.
Une fois de plus, vous avez raison : une simple monnaie suffirait. Je fais partie d’Altermonnaies, un groupe de réflexion sur la monnaie, et nous sommes une dizaine avec chacun une proposition de monnaie qui respecte l’humain et l’environnement. (Le point que nous avons en commun et que nous proposons tous des monnaies sans dettes).
Et je ne cesse de leur dire que ce n’est pas une question de monnaie mais de gouvernance. La fortune d’un pays réside dans la capacité de sa main d’oeuvre à valoriser ses ressources naturelles, et nous disposons d’un réservoir de plusieurs millairds d’heures annuelles que nous pourrions mettre au service d’une transition en utilisant l’euro, puisque de toute façon cette main d’oeuvre reçoit déjà la quantité de monnaie suffisante pour accéder à l’essentiel des richesses de bases.
Il suffirait donc que nos dirigeants décident de leur confier les tâches à effectuer mais ils préfèrent les payer à rien faire avec nos cotisations que de les payer à travailler utile sur une part de l’économie qui ne leur paraît pas suffisamment rentable.
Mon combat depuis bientôt 10 ans n’est plus de proposer un projet de société en disant « voyez c’est génial » mais de montrer que DES solutions existent mais que la première chose à faire est de changer de mode de gouvernance pour que chaque fois qu’une problématique surgit, on fasse un appel à projets et que les citoyens choisissent celui qui lui convient le mieux.


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