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Commentaire de Legestr glaz

sur Kostaive® auto-amplifiant : le mode d'emploi d'une bombe à spicules du covid


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Legestr glaz Legestr glaz 3 janvier 09:26

@Legestr glaz

Je vais compléter pour les amateurs de rigueur scientifique.

... Chaque séquence, dite virale, ajoutée aux bases de données devient une référence pour les études futures. Si l’une des premières séquences a été mal attribuée ou s’il y a eu des biais méthodologiques dans son identification, cela crée un problème d’héritage scientifique. Toutes les séquences futures comparées à cette référence seront mal classifiées.
Ce problème est vraiment préoccupant et saillant : une fois qu’une séquence est entrée dans une base de données et utilisée comme référence, elle n’est plus remise en question. Le « consensus scientifique » sur les coronavirus repose sur l’acceptation tacite des premières séquences référencées comme « valides ». Si cette acceptation initiale est erronée, tout le cadre théorique construit par la suite est biaisé.

Ce processus repose sur une chaîne de confiance, où chaque étape dépend de la validité des étapes précédentes. Si l’un des maillons de cette chaîne est faible ou corrompu, tout l’édifice peut être remis en question. Cette fragilité est amplifiée par les protocoles appliqués. L’utilisation de lignées cellulaires animales, comme par exemple les cellules VERO de « singe vert » et de sérum foetal « bovin », qui introduisent des séquences génétiques étrangères et augmentent le risque de biais interprétatifs. Et puis il y a aussi la grande dépendance aux analyses bioinformatiques pour classifier les séquences. Ceci entraîne des erreurs d’interprétation lorsque les bases de données contiennent des séquences mal attribuées. Et encore le manque de validation expérimentale directe des séquences« référencées comme pathogènes », signifiant que l’attribution repose sur des supputations et des hypothèses. Rien ne permet de dire que les fragments d’ARN ou d’ADN découverts ont une origine « virale » et ne sont pas, plus exactement, le résultat de la méthode dans un joyeux mélange de fragments d’ARN et d’ADN des cellules hôtes, mais aussi animales de la culture, d’ARN et d’ADN mitochondriaux des cellules hôtes, mais aussi animales de la culture.

La virologie utilise un raisonnement circulaire, les recherches antérieures validant les recherches actuelles, lesquelles vont valider les recherches futures. Et personne ne se pose la question de la solidité des tout premiers résultats obtenus alors que la technologie est bien moins avancée qu’aujourd’hui. C’est la question fondamentale mais la virologie ne se la pose pas, avançant avec une cargaison de données plus que douteuses auxquelles elle se réfère en permanence. 


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