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Commentaire de Legestr glaz

sur Kostaive® auto-amplifiant : le mode d'emploi d'une bombe à spicules du covid


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Legestr glaz Legestr glaz 3 janvier 16:44

@pemile

 La virologie s’est développée à partir de l’observation de phénomènes qu’elle a interprétés comme étant causés par des agents infectieux.

Or, plusieurs découvertes récentes (comme celles sur les exosomes, le transfert mitochondrial, et les processus de réparation de l’ADN) montrent que des processus cellulaires naturels produisent des résultats similaires à ceux que l’on attribue aux « virus ».

Dans les années 1950, les chercheurs ont observé des « particules » dans des cultures cellulaires « qu’ils ont interprétées » comme étant des virus. Ce n’est que bien plus tard que l’on a découvert que certaines de ces particules étaient en réalité des exosomes, produits naturellement par les cellules en réponse au stress.

Si les phénomènes attribués aux agents pathogènes peuvent être expliqués par des réponses cellulaires naturelles au stress, alors la virologie classique nécessite une révision profonde de ses postulats. Cela implique d’éliminer les conditions de « stress artificiel » et d’utiliser des modèles physiologiques plus proches de la réalité. Au lieu de considérer qu’un virus « attaque » la cellule, on peut envisager que les cellules échangent des fragments d’ARN ou d’ADN en réponse à des signaux environnementaux. Il faudrait reconnaître que certaines signatures génétiques ou protéiques ne sont pas nécessairement pathologiques, mais peuvent être des artefacts ou des produits de processus biologiques normaux.

Parce que, pemile, avec les antibiotiques et les agents chaotropiques, introduits dans la culture à étudier, les cellules en culture ne sont pas à la fête et « stressent » un tout petit peu n’est-ce pas ?

Et les cellules en culture, in vitro, n’ont pas vraiment le même fonctionnement qu’en conditions physiologiques n’est-ce pas ? Dans les tissus vivants, les cellules sont souvent exposées à une tension d’oxygène bien inférieure à celle de l’atmosphère, environ 2 à 5 % d’oxygène dans les tissus contre 20 % dans l’air ambiant. Les cultures cellulaires, maintenues à 20 % d’oxygène dans les incubateurs, subissent un stress hyperoxique chronique, entraînant une production accrue d’espèces réactives à l’oxygène. Le milieu de culture peut ne pas reproduire fidèlement les apports en nutriments et facteurs de croissance présents « in vivo ». Cela entraîne un déséquilibre métabolique et active des voies de stress ainsi que la production d’espèces réactives à l’oxygène. Et plus la cellule est en stress, et plus elle émet dans son environnement des exosomes.

Une exposition à des niveaux élevés d’espèce réactives à l’oxygène peut provoquer des dommages à l’ADN en quelques minutes ou quelques heures. Dans des expériences où des cellules sont exposées à des peroxydants (comme le peroxyde d’hydrogène, H₂O₂), des cassures de l’ADN et des bases oxydées peuvent être détectées en moins de 30 minutes après l’exposition. 

En conclusion une cellule isolée en in vitro est soumise à un stress constant. Ce stress induit des altérations physiologiques dans la cellule, comme des changements dans la prolifération, la réparation de l’ADN et la réponse inflammatoire, qui sont interprétés, à tort, comme des réponses infectieuses ou comme la présence d’un agent pathogène.


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