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Commentaire de Iris

sur Macron. Méritons-nous ce genre de président et de classe politique ?


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Iris Iris 3 janvier 16:48

@Francis, agnotologue @lepaynou

Patrick Moore en 2015 : There is no definitive scientific proof through real-world observation that carbon dioxide is responsible for any of the slight warming of the global climate.

Franchement, je comprends cette déclaration mais :

L’enregistrement du CO2 atmosphérique au cours des 400 000 dernières années montre que l’augmentation récente du CO2 est sans précédent, tant en termes de taux d’augmentation que de niveaux atteints. Avant cette augmentation récente, le CO2 fluctuait d’environ 80 ppm en lien avec les âges glaciaires (qui, comme vous pouvez le voir, ont une régularité dans leur timing) ; ce schéma a clairement été interrompu par la tendance récente. Les données présentées ici proviennent de diverses carottes de glace (bleu, vert, rouge et cyan) et de l’observatoire de Mauna Loa (noir).

Voir le 3ème graphique @ https://www.e-education.psu.edu/earth103/node/1018

En résumé, le taux de CO2 n’a jamais été aussi haut, n’est jamais monté aussi rapidement sur un intervalle de 200 ou 300 ans, et cela ne semble pas du tout s’arrêter.

De plus :

Les données provenant de la carotte de glace de Vostok (Antarctique) pour les 160 000 dernières années montrent la relation entre les variations des gaz à effet de serre, les concentrations de CO2 (dioxyde de carbone) et de CH4 (méthane) en parties par million (ppm) et parties par milliard (ppb), et la température à Vostok. Notez que chaque courbe a sa propre échelle pour l’axe vertical, mais elles partagent toutes la même échelle de temps. La ligne bleue en pointillés à la fin montre l’augmentation très récente du CO2 jusqu’à la valeur actuelle d’environ 410 ppm, indiquée par la flèche. Les concentrations de gaz proviennent de minuscules bulles piégées dans la glace lorsqu’elle se forme près de la surface, tandis que les variations de température proviennent de l’étude des isotopes de l’oxygène et de l’hydrogène dans la glace elle-même. Les carottes de glace nous fournissent ainsi une image exceptionnelle des concentrations de gaz atmosphériques dans le passé et de leur relation avec la température.

Voir 4ème graphique du même document

On notera la corrélation entre les concentrations de gaz et la température.

Cependant, cette dernière ne semble pas suivre l’évolution très récente du CO2 (heureusement car nous serions alors à des valeurs folles)...

 

Alors interpréter tout ça comme une preuve irréfutable du réchauffement anthropologique est probablement abusif. Cependant, si on combine ces éléments avec d’autres signaux tels que perte de biodiversité, pollution de l’air de l’eau et des sols, épuisement des ressource naturelles, il me parait plus qu’évident qu’il serait sage de réduire la voilure, d’autant que nous avons des solutions qui n’entrainent pas nécessairement un retour aux calèches et à la bougie.

Je ne suis pas non plus pour qu’on cède à la panique en prenant des décisions dans l’urgence et dans le dos des citoyens. Et après tout si une majorité de citoyens estiment que tout cela n’est pas important, qu’à quoi bon on va tous crever de toutes façons, et bien qu’il en soit ainsi ! Je note que beaucoup de nos jeunes sont dans cet état d’esprit.

NB : J’ai supposé que :
- Le réchauffement est un réalité
- Les mesures provenant des carottages sont correctes.
Ce qui me semble n’est pas contesté par Patrick Moore ou les Moutons enragés (je me trompe peut être vous me direz).


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