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Commentaire de Wladimir

sur Complot à la cour de Russie : la mort violente et mystérieuse de Raspoutine, le 30 décembre 1916


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Wladimir 3 janvier 17:31

@colibri
Très intéressant ... Je constate que vous avez en vue certaines catégories de prédateurs et moi d’autres . Le danger , c’est de les mettre tous dans le même sac . 
Et parmi eux , alors qu’a priori , on les croit perdus , il y a des exceptions qui s’en sortent .
Dans ma jeunesse , j’ai fait naufrage . J’ai rencontré d’autres naufragés . Quelles que soient les différences , il faut éviter la noyade . On se soutient comme on peut .
 Finalement , j’ai trouvé une solution pour tenir . Ou autrement dit , il a été estimé que j’étais récupérable
Au naufrage suivant , je suis devenu vagabond . Et je suis persuadé que certaines rencontres avec des prédateurs ont été préparées pour qu’elles se déroulent bien . Cela m’est arrivé d’avoir très peur (comme par exemple d’un empoisonnement) mais je n’ai jamais été victime . Je ne puis donner des détails car c’est trop horrible .
Pourquoi me les a fait-on rencontrer ? Il y a eu un avant la rencontre , la rencontre et l’après ... D’autres venaient à mon secours avant ... racontant parfois des drames plus ou moins terribles . La rencontre avait lieu . Ensuite , beaucoup venaient me soutenir . Autrement dit , pour recevoir du secours , je dois secourir ceux qui ont besoin de mon aide , car ils sont plus enfoncés que moi .
Et au fil des années , j’ai été obligé de comprendre que si je juge ceux que j’ai rencontrés comme irrécupérables , je le suis aussi . Que nous sommes dans le même bateau . Ce n’est pas spécialement agréable de le comprendre .
Ils sont dans l’abime , moi dans mon gouffre . Si je trouve une corde , il est naturel que je l’utilise aussi pour d’autres ... j’ai trop besoin de secours .
Pardonner ! Sans préciser à qui pardonner ? Quoi ? A plein de gens dont je fais partie !
Quand on est soi-même naufragé , on ne blâme pas l’autre naufragé . Il faut être compréhensif ... 
N’étant pas moi-même victime , j’utilise le mot pardonner d’une toute autre manière que par exemple les victimes dont vous parlez ... pour elles , c’est considérablement plus difficile ! Votre discours sur le pardon traite d’un autre pardon que celui dont je parle . Constater cette différence est intéressant .
Quant aux prédateurs , des exceptions sont récupérables . Les miracles de cette sorte , cela existe . Des gens qui reculent devant le mal qu’ils peuvent faire , j’en ai vues . Pour être clair , plus d’une fois , on m’a avoué avoir reculé devant le mal que l’on pouvait me faire ! Ensuite , il y a des degrés .
Chaque exemple est un cas particulier .


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