@Legestr glaz
Je vois que j’ai fait un excellent score avec ce post, alors je le complète en évoquant un peu plus les « rétrotransposons ».
... « Les rétrotransposons, qui représentent environ 42 % du génome humain, sont de plus en plus reconnus comme des modèles moléculaires associés aux pathogènes (PAMP) « non-soi » en raison de leurs séquences de type viral. Dans des conditions anormales telles que le cancer et les infections virales, les rétrotransposons qui sont exprimés de manière aberrante en raison d’une suppression épigénétique altérée présentent des PAMP, ce qui conduit à leur reconnaissance par les récepteurs de reconnaissance de motifs (PRR) du système immunitaire inné et déclenche une inflammation. Ce mécanisme de mimétisme viral a été observé dans diverses maladies humaines, notamment le vieillissement et les troubles auto-immuns. Cependant, des preuves récentes suggèrent que les rétrotransposons possèdent une réactivité immunitaire hautement régulée et jouent un rôle important dans le développement et le fonctionnement du système immunitaire.
... Dans cette revue, je discute d’un large éventail de transcrits dérivés des rétrotransposons, de leur rôle en tant que cibles dans la reconnaissance immunitaire et des maladies associées à l’activité des rétrotransposons. De plus, j’explore les implications des transcrits chimériques formés entre des rétrotransposons et des ARNm de gènes connus, qui ont été jusqu’à présent sous-estimés, pour l’augmentation des isoformes de gènes liés au système immunitaire et leur influence sur la fonction immunitaire. Les transcrits dérivés des rétrotransposons ont des effets profonds et multiformes sur la fonction du système immunitaire. L’objectif de cette revue complète est de fournir une meilleure compréhension de la relation complexe entre les transcrits des rétrotransposons et la défense immunitaire.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38199240/
... »Environ 45 % du génome humain est composé d’éléments transposables (ET), également appelés éléments génétiques mobiles. Cependant, leur fonction biologique reste largement inconnue. Parmi eux, les rétrotransposons sont particulièrement abondants et certaines copies sont encore capables de se mobiliser au sein du génome via des intermédiaires ARN.
... Cette revue se concentre sur le cycle de vie des rétrotransposons humains et résume leurs mécanismes de régulation et leurs impacts sur les processus cellulaires. Les rétrotransposons sont généralement rendus silencieux épigénétiquement dans les cellules somatiques, mais sont réactivés transcriptionnellement dans certaines conditions, telles que la tumorigenèse, le développement, le stress et le vieillissement, ce qui peut conduire à une instabilité génétique.
... Nous avons exploré la double nature des rétrotransposons en tant que parasites génomiques et éléments régulateurs, en nous concentrant sur leurs rôles dans la diversité génétique et l’immunité innée. De plus, nous discutons de la façon dont les facteurs hôtes régulent les intermédiaires ARN et ADNc des rétrotransposons par leur liaison, leur modification et leur dégradation. L’interaction entre les rétrotransposons et la machinerie hôte donne un aperçu de la régulation complexe des rétrotransposons et du potentiel de dysrégulation des rétrotransposons à provoquer des réponses aberrantes conduisant à une inflammation et à des maladies auto-immunes.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39396200/