@Legestr glaz
Bonjour Julian
Oui, nous sommes très loin de connaitre le fonctionnement de l’être humain. Je pense que nous connaissons quelques bribes mais qu’une majorité des actions et des enchaînements nous échappe.
L’organisme est obligé de composer avec les propriétés fondamentales de la matière, qui, elle, est en perpétuel mouvement. Les atomes, les molécules, échangent en permanence des électrons et des protons. Des molécules se créent et d’autres se défont. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (citation attribuée à Antoine Lavoisier, chimiste français, guillotiné en 1794).
la quantité de matière avant et après une transformation chimique demeure la même, l’état final n’est qu’une recombinaison de l’état initial.
Ou encore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » (Anaxagore, 500 av. JC)
Dans un tel monde, l’organisme humain cherche à maintenir ses grandes constantes physiologiques : température, pression sanguine, équilibre acido-basique, glycémie, équilibre redox. L’organisme n’est jamais stabilisé, il est en permanence à la recherche de ces constantes physiologiques. C’est ainsi que notre environnement et notre alimentation peuvent perturber ces constantes qu’il faut ramener, coûte que coûte, à l’état physiologique.
Lors des maladies cardia-respiratoires en automne-hiver, c’est l’équilibre redox qui est rompu et que amène les détresses respiratoires aiguës, et ensuite les pneumonies et les problèmes cardiaques. Et « l’inflammation ».
Et, puisque l’on parle « inflammation » :
... "La pollution de l’air présente un risque environnemental majeur pour la santé. L’exposition extérieure aux particules fines (particules ayant un diamètre aérodynamique < 2,5 μm) est le cinquième facteur de risque de décès dans le monde, représentant 4,2 millions de décès et plus de 103 millions d’années de vie perdues corrigées de l’incapacité selon le fardeau mondial de la maladie. Rapport. L’Organisation mondiale de la santé attribue 3,8 millions de décès supplémentaires à la pollution de l’air intérieur. La pollution de l’air peut être grave, se manifestant généralement par des symptômes respiratoires ou cardiaques, mais aussi chronique, affectant potentiellement tous les organes du corps. Cela peut provoquer, compliquer ou exacerber de nombreux problèmes de santé. Les lésions tissulaires peuvent résulter directement de la toxicité des polluants, car les particules fines et ultrafines peuvent accéder aux organes, ou indirectement par le biais de processus inflammatoires systémiques. La susceptibilité est en partie sous régulation génétique et épigénétique. Bien que la pollution de l’air touche des personnes de toutes régions, de tous âges et de tous groupes sociaux, elle est susceptible de provoquer des maladies plus graves chez les personnes fortement exposées et plus susceptibles. Les personnes sont plus vulnérables à la pollution de l’air si elles souffrent d’autres maladies ou si elles disposent de moins de soutien social. Des effets nocifs se produisent sur un continuum de dosage et même à des niveaux inférieurs aux normes de qualité de l’air auparavant considérées comme sûres.
... La pollution de l’air est définie comme toute substance présente dans l’air qui peut nuire aux humains, aux animaux, à la végétation ou aux matériaux. Les polluants proviennent de diverses sources et chacun peut avoir des caractéristiques différentes selon la composition, la source et les conditions dans lesquelles ils ont été produits. Les gaz courants comprennent les oxydes de soufre (principalement le dioxyde de soufre [SO 2]), les oxydes d’azote (principalement l’oxyde nitrique et le dioxyde d’azote [NO 2]), les hydrocarbures réactifs (souvent appelés composés organiques volatils) et le monoxyde de carbone (CO). Ils sont rejetés directement dans l’atmosphère, généralement à partir de sources industrielles ou de transport, et sont appelés « polluants primaires ». Des polluants gazeux et particulaires peuvent également se former dans l’atmosphère, en grande partie à partir des polluants primaires et sont appelés « polluants secondaires »
... En plus d’empiéter sur un organe et de causer des dommages directs, l’exposition à des polluants, notamment des métaux toxiques, des composés organiques et des gaz, peut provoquer une inflammation ayant des effets systémiques. L’inflammation, généralement au niveau des poumons, provoque un stress oxydatif. Le stress oxydatif entraîne une peroxydation lipidique, une diminution des antioxydants et l’activation de la signalisation pro-inflammatoire.
... La signalisation pro-inflammatoire déclenche une cascade d’événements pouvant affecter des organes distants. Plus la surface des particules ultrafines est grande, plus la capacité à produire un stress oxydatif est grande. L’augmentation de l’exposition aux particules est associée à une augmentation de la protéine C-réactive, du fibrinogène, des leucocytes et plaquettes sanguins circulants et de la viscosité du plasma. Les leucocytes, les protéines d’adhésion, les protéines de coagulation et un ensemble de cytokines et de médiateurs inflammatoires taxent l’endothélium, qui peut perdre sa fonction de modulation.
... Les agressions répétées de la pollution peuvent contribuer à des affections vasculaires, telles que l’athérosclérose, et peuvent avoir de nombreux effets sur le métabolisme. Les particules ultrafines qui pénètrent directement dans différents organes peuvent également être responsables d’une inflammation de cet organe.
... Les poumons sont confrontés aux effets néfastes du filtrage des particules et de l’accumulation de « suie » dans les poumons si les mécanismes d’évacuation ne peuvent pas supporter la charge. Le simple volume de particules peut submerger la fonction des macrophages et du système lymphatique, laissant des dépôts de matière centrés autour des bronchioles terminales et des bronchioles respiratoires de première génération. La charge particulaire peut conduire à une inflammation focale chronique et à une fibrose, et pourrait prédisposer au carcinome pulmonaire « cicatriciel ». L’efficacité de l’élimination des particules est un facteur déterminant dans la manière dont la pollution affecte l’organisme. Les réponses immunitaires et inflammatoires aux polluants atmosphériques peuvent être génétiquement régulées.
06/01 14:54 - pemile
@SilentArrow Si en plus tu copines avec un négationniste de la science comme @Legstr glaz je (...)
05/01 17:39 - SilentArrow
@Legestr glaz Vous en avez de la patience ! Essayer d’instruire pemile !!! Moi, (...)
05/01 10:20 - Julian Dalrimple-sikes
@Legestr glaz Salutations, certes, T Maisons-neuves va aussi dans ce sens... Pour moi il y a (...)
05/01 09:49 - Legestr glaz
@Julian Dalrimple-sikes La souffrance psychologique fonctionne aussi avec un tas de molécules (...)
05/01 09:01 - Julian Dalrimple-sikes
@Legestr glaz Bien lu ces développements, merci. je cite : Dans un tel monde, (...)
05/01 08:18 - Legestr glaz
@Julian Dalrimple-sikes Concernant « l’inflammation » en réponse à cette question : « (...)
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