C’est un sujet très délicat et je crois sans réponse facile.
Nier que la drogue crée des dégâts, dans le cerveau, psychophysiologiques, humains, est se voiler la face.
Interdire l’usage en augmente l’attrait auprès des jeunes, en recherche de dépassement des limites, d’expériences limites, etc.
Autoriser l’usage revient à donner aux industries pharmaceutiques la poule aux oeufs d’or, d’autant qu’ils déclineront la responsabilité des conséquences de peurs produits, comme aux USA avec le Fentanyl.
Les produits cités comme le café, le tabac, etc. permettent aussi de résister aux pressions de l’environnement, mais sans les résoudre.
Le souci est l’addiction, lorsque la consommation comble un manque, une anxiété, qui reviennent lorsqu’elle cesse, et le monde actuel est de plus en plus anxiogène.
Plus le gvt augmente les interdits, plus il crée de l’angoisse, plus les gens consomment et plus il crée des mesures de prohibition.
La suppression des services publics, l’abandon de la santé, de l’éducation, de la justice, les soucis de transport, un monde du travail aliénant, les guerres un peu partout, la perspective de la fin nucléaire, l’extension sans limite des réseaux sociaux liés à l’extinction de la convivialité, tout cela crée une dystopie hyper anxiogène à laquelle les gens s’adaptent par la fuite dans les substances qui deviennent toxiques.
la « solution » peut être une résistance intérieure par la lucidité et la compréhension de ce qui nous arrive, mais elle n’empêche pas d’en être victime. Il faut alors un détachement intérieur et surtout un détachement du monde de leur communication.
La plus grave addiction n’est-elle pas alors de se brancher sur TF1 ou LCI ?
Mais aucune peine n’est prévue dans ce cas-là.