@rogal
Par ailleurs le sujet de l’Amour a un lien avec celui de la Liberté (de choix).
Dans cet Article :
https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/le-long-processus-d-enfantement-du-251843
je regarde l’évolution du concept de Trinité. A cette occasion, je note que, dans les précédents monothéismes (du Zurvanisme, du Zoroastrisme, du culte d’Amon puis Aton) on porte une grande attention à bien indiquer que Dieu est le dieu du Bien.
Pour Yahvé, c’est différent : il cumule les deux fonctions, bien et mal. Les Chrétiens ont conservé la chose. Tout en laissant entendre autre chose. Mais tout en conservant les mêmes textes.
En outre, comme Zurvan, Yahvé est un Dieu-Destin, qui à la main sut tout et sur tous. Les Chrétiens ont adopté l’eschatologie zoroastrienne (qui implique la liberté de choix de chaque individu) et ils supposent que chacun est libre de choisir d’aimer ou non. Ce qui est fondamentalement contradictoire.
D’où le fait que, si on accepte tout le texte, on ne peut aimer qu’en obéissant. Mais on sait que c’est absurde, alors on tortille le discours pour dire que quand même on est libre...
Au final, on voit bien que Yahvé est un agglomérat de divinités qu’on lui a fait absorber au fil des siècles (avant JC)(avec leur attributs respectifs) (ce sont Baal, Ashéra, etc) sur lequel les Chrétient sont venus ’coller’’ un bout de Ahura Mazda. Une ratatouille...
Comme le disait justement Alexandre Westphal, une rénovation théologique est nécessaire.