e@Francis, agnotologue
Tout simplement en régulant sa consommation de glucides, quels qu’ils soient, quelle que soit leur origine. Généralement : les céréales (le pain, les gâteaux, les pizzas, les biscuits, les pâtisseries), les féculents, les pommes de terre, les patates douces, le riz (enfin tout ce qui contient de l’amidon qui n’est rien d’autre que de longues chaînes de glucose), toutes les boissons sucrées, et même les fruits.
Le glucose, dans le passé lointain, celui de nos ancêtres du paléolithique, était très rare et difficile d’accès. Le glucose était donc une molécule « précieuse » pour l’organisme. C’est ainsi que lors de la filtration glomérulaire (rénale), le glucose est réabsorbé jusqu’à un taux sanguin de 1,8g/l. Au delà, les reins laissent partir le glucose dans les urines et ne le réabsorbent plus. C’est ainsi que les grands mangeurs de glucides se retrouvent avec du glucose dans les urines. Autrefois, les médecins « jugeaient » de la glycémie de leurs patients en « gouttant » l’urine. Si elle était sucrée, les problèmes étaient sérieux.
Il ne s’agit pas de ne plus manger de glucides. Il faut continuer à se faire plaisir (le « sucre » attise les centres de plaisir). Ce qu’il faut éviter, absolument, à tout prix, ce sont les pics de glycémie, ce sont les « excursions glycémiques ». Il faut considérer les mets sucrés comme une exception et en tirer une grande satisfaction, lorsque l’occasion se présente. C’est un choix de vie pour préserver sa santé. Mais, si l’on pense « nutrition intégrative », il est possible de très bien manger, d’en tirer beaucoup de plaisir et de vieillir en excellente santé, sans aucune pathologie, strictement aucune.