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Commentaire de albert mévellec

sur Une nouvelle théorie scientifique de l'évolution de la lignée humaine


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albert mévellec 8 juin 2006 01:24

alors que je m’apprêtais moi même à signer un article pour Agoravox à propos de cette controverse qui me passionne( je joins ci dessous la fin de ce projet d’article), voilà donc que je réalise que V. Anger a lancé l’affaire depuis janvier ...tant mieux ! je ne peux donc que m’associer dans ce soutien à A. Dambricourt dont j’ai dévoré le livre, qui a été pour moi comme une lumière dans un paysage culturel et scientifique vidé de sens par l’intégrisme religieux de l’orthodoxie néo-darwinienne (singulier renversement de front !! « c’est ceux qui le disent qui le sont... » comme on dit dans les cours de récré... j’emprunte là à Pascal Picq une de ses blagues utilisées dans son dernier livre-polémique et très décevant- « nouvelle histoire de l’homme »).

La genèse de cette hypothèse est exposée dans son livre « La légende maudite du XX ième siècle : l’erreur darwinienne » ; elle n’est pas « anti darwinienne » au sens du créationnisme d’outre atlantique, ni hostile bien au contraire à l’évolutionnisme : sans rejeter le rôle du hasard dans les mutations géniques - et celui de la sélection naturelle pour éliminer les « mauvais choix »- elle refuse de le « déifier », ce que font les néodarwiniens, comme il est amusant de le constater ! Comment lui prêter des pouvoirs qu’il n’ a pas et pour cause : une absence de déterminisme ne peut produire positivement des formes complexes et de plus en plus complexes avec le temps. Hasard et sélection naturelle peuvent éliminer passivement, sanctionner les productions les moins performantes, mais pas créer des formes complexes et ordonnées (même avec beaucoup de temps) . La dynamique interne , l’ « attacteur harmonique », qui agit là et dont la nature reste pour le moment incomprise ?..., utilise manifestement le hasard et la sélection naturelle au service d’une finalité supérieure en les intégrant et les « transcendant » ( tout comme l’eau contient et transcende les gaz qui la composent) Mais les merveilleuses formes de vie intelligentes qui fourmillent dans la nature jusqu’à homo sapiens et sa conscience réfléchie, jusquaux merveilles (mêmes destructrices) des cultures humaines qui habillent ( et travestissent souvent...) les hommes et la terre qui les porte... jusqu’aux stupéfiantes inventions du monde numérique qui produisent « Agoravox » et me permettent d’exprimer ici mon point de vue et le diffuser au monde entier à la vitesse de la lumière (si Dieu le veut ?! )...Tout ceci confond tout homme resté enfant curieux - ce qui est la nature même de l’homme de science- de stupeur, d’ admiration et d’humilité... et ne peut ni mathématiquement ni autrement ? être enfant du hasard.

Les hommes de foi l’ont toujours su et les hommes de science et de raison, de retour de leur divorce scientiste, nécessaire et humain comme la révolte, ne peuvent qu’y adhérer par savoir appris...

Conclusion : AD suggère : « la vraie question est : les hommes parlent-ils de Dieu par hasard ? » En 1550 au procès de Valladolid après des jours de discussion entre Las Casas (l’homme de foi) et Sépulvéda (l’homme de système) la conclusion fut (sur le moment) dans le sens de Las Casas : les indiens ont une âme... Gageons qu’il en sera de même après le procès dont les prémisses sont ouvertes aujourd’hui et qui doit avoir lieu en bonne et due forme (avec procureurs et avocats sur la place publique plutôt que dans les tours d’ivoire des nouveaux pontifes) On sait que cette victoire de l’humain « animé » n’empêcha pas ensuite la traite des noirs, mais au moins la partie était gagnée pour le long terme.

Aujourd’hui, (c’est mon acte de foi !) parions sur AD et sa quête de sens qui est aussi celle des hommes de coeur et de raison, celle des nouvelles générations qui refusent - de façon certes chaotique souvent- la fatalité du malheur et du vide. L’homme « amibe malchanceuse » de Jean Rostand est bien derrière nous. Avec sa force d’âme et sa rigueur scientifique AD fait honneur aux femmes, dont le langage poétique et lyrique touche le coeur sans contrevenir à la raison, et à homo sapiens dont elle personnifie le génie intuito-logique.


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