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albert mévellec

J’ai 57 ans et habite brest (29)
Je suis conseiller en formation continue à l’université

Depuis longtemps je suis passionné de questions économiques et monétaires, sensibilisé à leurs implications sociales et anthropologiques par la rencontre avec une approche que l’on peut qualifier de "globale, synthéthique, cognitiviste, non idéologique, dépassionnée et scientifique"....rien que çà ! Elle fait appel notemment à la théorie des ensembles et la logique primaire (lapalissienne). Elle soumet les calculs et autres outils mathématiques (économétrie) à une analyse qualitative et épistémologique préalable, indispensable pour fonder toute vraie science
J’ai participé localement à une expérience de SEL (système d’échange local) et cherche à diffuser cette approche qui se veut "citoyenne" au sens de la réappropriation par le pouvoir élu de la souveraineté monétaire dont les politiques se sont progressivement désaisis en France depuis les années 1960-70, mouvement général de soumission volontaire à une othodoxie de pensée économique qui demande, et a besoin, d’ être comprise et dépassée...

En 1998 je me suis présenté localement aux élections législatives pour tenter, modestement, de faire avancer ces idées dans la sphère citoyenne. Je me suis appuyé notemmment sur le travail de l’association "Chômage et Monnaie" qui milite pour une politique monétaire active, condition nécessaire pour alimenter la demande et sortir des cycles dépressifs qui caractérisent les économies développées.
Les sites amis que je recommande :
- www.tva-sociale.org
- www.capitalismedurable.com
- www.pauvreté-politique.com
- www.bayard-macroeconomie.com

Tableau de bord

  • Premier article le 17/05/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • albert mévellec 11 juillet 2007 23:12

    - A tous les produits vendus sur le marché français ? oui ! or avec le système actuel de cotisations sociales seuls les produits français y contribuent ce qui institue une vraie concurrence « non libre et faussée » pour parler comme les eurocrates...la tva sociale sur ce plan pourrait mettre fin à un vrai déséquilibre de compétitivité (à condition toutefois d’être correctement appliquée...) Par contre elle ne s’appliquerait pas aux produits exportés et c’est son autre avantage compétitif : en favorisant nos exportations elles rétablit notre commerce extérieur et nous aide à résister aux délocalisations et à créer des emplois en France. Mais pour avoir un effet significatif elle doit être appliquée à toutes les cotisations sociales et éviter le piège de la fiscalisation qui verse les prélèvements au budget de l’Etat : c’est directement aux ursaff comme actuellement que ce prélèvement devrait être versé. De cette façon on banalise une opération qui en soit est une révolution mais qui ne doit pas conduire à désaisir les caisses de leur gestion paritaire. de cette façon aussi on échappe aux critiques des politiques, des consommateurs et de l’UE à l’égard d’une augmentation des taux de tva fiscale. On parle alors du remplacement des cotisations sociales par une TFPS (taxe parafiscale pour le financement de la protection sociale)qui emprunte certaines de ses caractéristiques à la tva.



  • albert mévellec 8 juin 2006 01:24

    alors que je m’apprêtais moi même à signer un article pour Agoravox à propos de cette controverse qui me passionne( je joins ci dessous la fin de ce projet d’article), voilà donc que je réalise que V. Anger a lancé l’affaire depuis janvier ...tant mieux ! je ne peux donc que m’associer dans ce soutien à A. Dambricourt dont j’ai dévoré le livre, qui a été pour moi comme une lumière dans un paysage culturel et scientifique vidé de sens par l’intégrisme religieux de l’orthodoxie néo-darwinienne (singulier renversement de front !! « c’est ceux qui le disent qui le sont... » comme on dit dans les cours de récré... j’emprunte là à Pascal Picq une de ses blagues utilisées dans son dernier livre-polémique et très décevant- « nouvelle histoire de l’homme »).

    La genèse de cette hypothèse est exposée dans son livre « La légende maudite du XX ième siècle : l’erreur darwinienne » ; elle n’est pas « anti darwinienne » au sens du créationnisme d’outre atlantique, ni hostile bien au contraire à l’évolutionnisme : sans rejeter le rôle du hasard dans les mutations géniques - et celui de la sélection naturelle pour éliminer les « mauvais choix »- elle refuse de le « déifier », ce que font les néodarwiniens, comme il est amusant de le constater ! Comment lui prêter des pouvoirs qu’il n’ a pas et pour cause : une absence de déterminisme ne peut produire positivement des formes complexes et de plus en plus complexes avec le temps. Hasard et sélection naturelle peuvent éliminer passivement, sanctionner les productions les moins performantes, mais pas créer des formes complexes et ordonnées (même avec beaucoup de temps) . La dynamique interne , l’ « attacteur harmonique », qui agit là et dont la nature reste pour le moment incomprise ?..., utilise manifestement le hasard et la sélection naturelle au service d’une finalité supérieure en les intégrant et les « transcendant » ( tout comme l’eau contient et transcende les gaz qui la composent) Mais les merveilleuses formes de vie intelligentes qui fourmillent dans la nature jusqu’à homo sapiens et sa conscience réfléchie, jusquaux merveilles (mêmes destructrices) des cultures humaines qui habillent ( et travestissent souvent...) les hommes et la terre qui les porte... jusqu’aux stupéfiantes inventions du monde numérique qui produisent « Agoravox » et me permettent d’exprimer ici mon point de vue et le diffuser au monde entier à la vitesse de la lumière (si Dieu le veut ?! )...Tout ceci confond tout homme resté enfant curieux - ce qui est la nature même de l’homme de science- de stupeur, d’ admiration et d’humilité... et ne peut ni mathématiquement ni autrement ? être enfant du hasard.

    Les hommes de foi l’ont toujours su et les hommes de science et de raison, de retour de leur divorce scientiste, nécessaire et humain comme la révolte, ne peuvent qu’y adhérer par savoir appris...

    Conclusion : AD suggère : « la vraie question est : les hommes parlent-ils de Dieu par hasard ? » En 1550 au procès de Valladolid après des jours de discussion entre Las Casas (l’homme de foi) et Sépulvéda (l’homme de système) la conclusion fut (sur le moment) dans le sens de Las Casas : les indiens ont une âme... Gageons qu’il en sera de même après le procès dont les prémisses sont ouvertes aujourd’hui et qui doit avoir lieu en bonne et due forme (avec procureurs et avocats sur la place publique plutôt que dans les tours d’ivoire des nouveaux pontifes) On sait que cette victoire de l’humain « animé » n’empêcha pas ensuite la traite des noirs, mais au moins la partie était gagnée pour le long terme.

    Aujourd’hui, (c’est mon acte de foi !) parions sur AD et sa quête de sens qui est aussi celle des hommes de coeur et de raison, celle des nouvelles générations qui refusent - de façon certes chaotique souvent- la fatalité du malheur et du vide. L’homme « amibe malchanceuse » de Jean Rostand est bien derrière nous. Avec sa force d’âme et sa rigueur scientifique AD fait honneur aux femmes, dont le langage poétique et lyrique touche le coeur sans contrevenir à la raison, et à homo sapiens dont elle personnifie le génie intuito-logique.



  • albert mévellec 19 mai 2006 22:08

    la tva sociale une fausse bonne idée ? c’est ce que pensent et disent certains groupes politiques et économistes, notamment les libéraux (dans ma bouche ce n’est pas une insulte) comme A. Madelin...

    Comment comprendre cette résistance, les mauvais esprits dirons que ceux qui croient au seul marché et rejettent la régulation par l’état n’ont pas spontanémént tendance à chercher et surtout trouver une solution efficace à cette quadrature du cercle qu’est devenue la question du financememnt socialisé de la protection sociale dans les pays développés .

    La compétitivité dans l’économie mondialisée et dérégulée ? un bon moyen d’éliminer les « faibles » et canards boiteux, et en plus si on se donne le bon rôle à l’égard des pays pauvres , c’est le pied !!!

    La course à la compétitivité est un des nombreux moyens de maintenir la pénurie en situation virtuelle d’abondance : plusieurs observateurs de l’histoire contemporaine l’ont fait remarquer : la paix comme l’abondance menacent les hommes !!!... C’était le cas des USA après la guerre qui, pour y parer, ont proposé aux européens un nouveau « deal » : le plan Marshall ( tiens il l’avaient fait envers eux mêmes pour parer à la grande crise de 1929, le plan Roosevelt !...) : voilà des « seller’s market » issus de la volonté politique, heureuse ou malheureuse

    Conclusion : ouvrons l’oeil sur les faits, actuels et historiques, Il y a sûrement des leçons à en tirer !



  • albert mévellec 19 mai 2006 00:55

    suite pour Rodolphos : je ne réponds pas à tous vos points, et par ailleurs je rectifie une de mes remarques : la concurrence est bonne dans son principe et elle joue son rôle au service du travailleur-consommateur lorsque la demande est un peu supérieure à l’offre ( ce que les économistes appellent le « sellers market » -des biens et du travail-) dans le cas contraire, celui ou nous sommes sur la plupart des segments de marchés (offre supérieure à la demande solvable qui fait baisser les prix), le système se « dérégule » souvent jusqu’à la prochaine guerre ou crise sociale qui a l’immense « avantage » de réduire l’offre et, dans le cas de la guerre , la demande publique d’équipement guerrier !( là je pousse à bout le raisonnement , c’est pour montrer mieux la tendance)



  • albert mévellec 19 mai 2006 00:41

    ma réponse à vos objections : il ne s’agit pas encore une fois de nier l’intérêt des échanges commerciaaux comme tous échanges entre les hommes et les nations, mais égoistement d’abord de réduire notre dépendance aux importations (que nous payons par les exportations) : ce que nous savons bien produire chez nous avec notre MO pourquoi l’importer, sinon parce que des sociétés, qui paient peu de cotisations sociales, y trouvent leur profit financier (qu’il faut toujours distinguer du profit réel (je vous invite à aller voir le site www.capitalismedurable.com qui commmence à développer ces questions d’un regard nouveau...)

    Réduire les échanges inutiles outre que celà va devenir nécessaire d’un point de vue écologique( rareté de la ressource énergétique et effet de serre...) laissera la place au développement d’échanges plus utiles, notamment immatériels les moins énergivores et les plus humanisants ;

    Certes il y a beaucoup à faire avant ce stade pour les pays pauvres mais il est bien plus intéressant que nous les aidions à développer une économie auto centrée à partir de leurs ressources et en réponse à leurs besoins qui sont énormes (pour celà des plans d’aide de type PLans Marshall peuvent être imaginés, ce qui serait une bonne faaçon pour nous de réparer les dégats de l’esclavage... c’est un autre sujet)

    Mais nous serons incapables de faire ces gestes si nous nous anémions en ouvrant sans protection nos frontières : toutes nos forces vives partirons la bas et en sens inverse leur MO viendra en masse chez nous chercher une richesse qui decviendrait illusoire...nous deviendrions des consommateurs de biens et services importés ou produits chez nous par de la MO immigrée, s’il reste des consommateurs solvables puisque le chômage aura cru encore plus !...

    Les théories sur lesquelles nous nous appuyons pour affirmer ces points de vue, de simple bon sens -chose du monde la moins bien partagée dans un monde hyperspécialisé et allergique à la simplicité - relèvent d’une vision élargie de la réalité économique ou l’on cesse d’opposer à mort les intérêts des uns et des autres (producteurs et consommateurs,patrons et salariés, citoyens et contribuables,...)

    La fiscalité intelligente, quoiqu’en l’occurence il ne s’agisse pas de prélèvement fiscal mais social( distinction importante vis à vis de l’UE et certainement de l’OMC pour éviter leurs condamnations...) ( voir aussi le site tva-sociale.org) et la monnaie de « désendettement » (voir le site www.chomage-et-monnaie.org ) sont des armes de souveraineté à regagner par les pouvoirs politiques si nous ne voulons pas que les « populistes » les pires emportent les futures élections

    En conclusion je dirais : pour défendre nos intérêts et rester capables de générosité, ne soyons pas naîfs ; Soyons intelligents dans nos actions et fiers de nos atouts : nous aiderons les autres si nous sommes forts nous mêmes La planète est fragile et ne résistera pas au train de l’enfer amplifié par la demande des pays émergents...bien légitimes...alors REGULONS !!!! A. Mévellec

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