Les MG libéraux sont conventionnés : c’est le système actuel. Comment voir autrement ? La formation doit revenir à la « clinique », s’appuyer sur les recommandations. Le MG peut justifier ses décisions. Malgré cela, l’inflation d’examens complémentaires est, c’est vrai, un problème.
Entre le petit cœur et l’objet, je ne vois pas trop le rapport mais pour répondre : je crois que plus de 80 % des Français sont satisfaits de leur MG. Ils seraient contents d’être des objets ?
La médecine préventive et celle du travail est une réalité, vivace, elle évolue, à l’instar de ces nouveaux tableaux qui imputent en maladie professionnelle les troubles musculo-squelettiques, les arthroses dégénératives du rachis.
De quels dispensaires parlez-vous ?
Pour moi, la visite se limite aux cas strictement nécessaires. Tant qu’il y a une possibilité de déplacement du malade, la consultation doit être favorisée. Combien de rhinopharyngites traitées à domicile, de renouvellement d’une ordonnance pour la tension, etc...
Le sujet des « médecins référents » n’a rien à voir avec la visite : de plus le médecin référent n’existe plus, nous sommes « sous le régime » du médecin traitant. « La rémunération forfaitaire est fonction du nombre de pathologies »Longue Durée" dont le MT a établi le protocole de soins (encore une petite tâche intellectuelle).
Quant à nos honoraires de MG, dont je n’ai pas parlé, s’ils permettent de n’être « pas trop mal lotis », il faut les considérer comme un investissement : l’Euro « donné » se justifie par une meilleure pratique donc une économie globale.
Le cercle vertueux...