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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Cinéma français : toujours plus de réalisatrices

Cinéma français : toujours plus de réalisatrices

Comme chacun sait, la littérature de notre pays a été marquée, depuis des années, par l’avènement, au côté des auteurs reconnus, de romancières de grand talent, dans le sillage de quelques grands noms du passé. Plus machiste, le cinéma français a longtemps résisté à la conquête du 7e Art par les réalisatrices...

JPEGMise à mal dès les années 90 par l’émergence d’une génération de femmes bien décidées à s’imposer derrière la caméra, cette résistance a désormais volé en éclats. Il suffit, pour s’en convaincre, de s’en remettre à l’inventaire de la centaine de films français programmés en cette année 2013. 32 d’entre eux sont en effet signés par des réalisatrices. Quelques-unes, comme Agnès Jaoui ou Danielle Thompson, connaissent déjà une belle notoriété et ont déjà inscrit sur leur CV des œuvres de qualité, voire des films de référence. D’autres, à l’image de Justine Triet ou Rebecca Zlotowsky, ont encore à faire durablement leur place dans ce milieu exigeant et surtout à convaincre le public de leur talent et de l’originalité de leur propos. Mais une chose semble évidente : la parité dans la mise en scène cinématographique sera désormais très vite atteinte, et l’on ne peut que s’en réjouir, eu égard à la sensibilité différente des femmes sur des questions comme les relations familiales, les rapports amoureux ou le regard porté sur la politique et la guerre.

Il est bien loin le temps de la Saint-Mandéenne Alice Guy, cette pionnière méconnue. Elle fut pourtant la toute première réalisatrice planétaire du 7e Art, la première à mettre sur la pellicule un film de fiction en 1896 (La fée aux choux)*, un an après les premières projections des frères Lumière. Alice Guy fut également la première femme à créer une société de production. Durant 17 ans, elle resta la seule femme « metteur en scène » dans le monde du cinéma.

Bien loin également le temps de la prolifique Germaine Dulac (de son vrai nom Charlotte Elisabeth-Germaine Saisset-Schneider), auteure d’une trentaine de courts et moyens métrages. Parmi eux, en 1923, La souriante Mme Beudet dont les 32 minutes constituent le premier film féministe de l’histoire du cinéma, Germaine Dulac étant elle-même une militante engagée de la cause des femmes.

Plus près de nous, Agnès Varda a marqué à son tour l’histoire du cinéma, et cela dès les années 50 en mettant en scène La Pointe courte, alors que le machisme de la profession ne s’était toujours pas démenti : une femme ne pouvait être qu’actrice, scripte ou monteuse. Quelques années se passèrent ensuite avant qu’elle réalise ses premiers grands films : Cléo de 5 à 7 (1962) et Le bonheur (1965).

Tout a changé avec Mai 1968 sur fond de barricades et de jets de pavés. Le féminisme était alors porté par la vague de fronde qui avait saisi le pays, et de nombreuses professions se sont progressivement ouvertes aux femmes. Cela a notamment été le cas du cinéma des années 70, dans le sillage de Marguerite Duras et Nelly Kaplan qui, dès 1969, réalisaient leur premier long-métrage : l’oublié Détruire, dit-elle, éponyme du roman de l’écrivaine, et surtout le film-culte La fiancée du Pirate, porté par la regrettée Bernadette Lafont. De ces années, l’on retient en outre les noms de Yannick Bellon (L’amour violé), de la sulfureuse (pour l’époque) Catherine Breillat, romancière et réalisatrice érotique (Une vraie jeune fille), Ariane Mnouchkine (1789, Molière), et une jeune femme talentueuse nommée Coline Serreau, future réalisatrice de Trois hommes et un couffin.

De nombreuses autres réalisatrices se sont ensuite imposées à l’affiche des salles obscures. Parmi elles, et par ordre alphabétique, Zabou Breitman, à qui l’on doit le très émouvant Se souvenir des belles choses, Julie Delpy, scénariste et réalisatrice du pétillant Two days in Paris, Valérie Donzelli, elle-même en scène dans le déchirant La guerre est déclarée, Pascale Ferran, auteure d’une adaptation réussie du thème périlleux de Lady Chatterley, Nicole Garcia, à qui l’on doit, avec Le fils préféré, un film d’une grande sensibilité, Valérie Guignabodet, réalisatrice, avec Monique, d’un premier film gonflé sur une histoire de poupée en silicone, Jeanne Labrune dont le style très personnel est parfaitement illustré par Ça ira mieux demain, Noémie Lvovsky, récompensée récemment par le très large succès de Camille redouble. Maïwenn, remarquable derrière la caméra dans l’éprouvant Polisse, Tonie Marshall, seule femme ayant décroché le César de la réalisation (en 2000 pour l’excellent Vénus beauté institut), sans oublier Laetitia Masson qui, en signant Pourquoi (pas) le Brésil ? livrait une belle réflexion sur la création artistique.

D’autres réalisatrices se sont également fait un nom durant les deux dernières décennies. On les retrouve dans la programmation de cette année 2013, mêlées à des nouvelles venues dont certaines sont sans aucun doute appelées à faire une belle carrière dans la mise en scène :

Hélène Fillières : Une histoire d’amour, quelque peu improbable, entre Benoît Poelvoorde et Laetitia Casta. Sorti le 9 janvier.

Stéphanie Murat : Max, avec Mathilde Seigner, Joey Starr et la craquante Shana Castera qui, du haut de ses 6 ans, veut offrir une prostituée à son papa. Sorti le 16 janvier.

Léa Fazer (suisse) : Cookie, ou l’embarras de deux sœurs, Alice Taglioni et Virginie Efira, à qui une bonne chinoise a laissé son fils. Sorti le 23 janvier.

Anna Novion : avec Rendez-vous à Kiruna, le thème abordé est la découverte de lui-même par un architecte (Jean-Pierre Darroussin) confronté à la mort d’un fils qu’il n’a pas connu. Sorti le 30 janvier.

Brigitte Rouän : Tu honoreras ton père et ta mère. Malgré une belle maison en Grèce, Nicole Garcia, Éric Caravaca et Gaspard Ulliel ne parviennent pas à distiller autre chose que de l’ennui. Sorti le 6 février.

Nolwenn Lemesle (1er film) : Des morceaux de moi, quête d’identité, dans une famille aux ressorts usés, d’une jeune fille qui filme tout ce qui l’entoure. Avec Zabou Breitman, Tchéky Karyo et l’étonnante Adèle Exarchopoulos. Sorti le 13 février.

Agnès Jaoui : Au bout du conte. La vie, l’amour, les rencontres, sur fond de contes enfantins. Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri et Agathe Bonitzer. Sorti le 27 février.

Anne-Marie Étienne : Sous le figuier, une leçon de vie donnée par une vieille dame de 95 ans, avec Giselle Casadessus Anne Consigny, Jonathan Jaccaï et Marie Kremer. Sorti le 13 mars.

Anne Fontaine : Perfect mothers, ou la relation amoureuse (tirée d’une histoire vécue par le Prix Nobel de littérature Doris Lessing) de deux femmes avec le fils de l’autre. Avec Naomi Watts, Robin Wright. Sorti le 27 mars.

Marie-Dominique Dhelsing : avec Pierre Rabhi au nom de la Terre, la réalisatrice signe un documentaire puissant sur un homme hors du commun, tout à la fois paysan, philosophe et écrivain. Sorti le 27 mars.

Danielle Thompson : Des gens qui s’embrassent, une famille en déshérence dans un film manifestement raté. Avec Kad Merad et Éric Elmosnino. Sorti le 3 avril.

Françoise Charpiat (1er film) : Cheba Louisa, comédie sociale sur fond de racines maghrébines et de musique chaâbi, avec Rachida Brakni Isabelle Carré. Sorti le 8 mai.

Camille de Casabianca : L’harmonie familiale, un réveillon de Noël qui prend une tournure inattendue avec l’arrivée d’un invité surprise. Avec Georges Corraface, Sophie Deschamps. Sorti le 29 mai.

Josiane Balasko : Demi-sœur, ou la relation d’un pharmacien psychorigide qui voit débarquer une demi-sœur attardée mentale. Un film éreinté par la critique. Avec Josiane Balasko, Michel Blanc et Brigitte Rouän. Sorti le 5 juin.

Agnès Obadia : Josephine, sur fond de relation fantasmée d’une fille callipyge et frustrée (Marylou Berry) avec un riche chirurgien brésilien. Sorti le 12 juin.

Marion Vernoux : quelle vie lorsqu’on part en retraite ? Fanny Ardant y apporte une réponse dans Les beaux jours avec la complicité de Patrick Chesnais et Laurent Lafitte. Sorti le 19 juin.

Diane Kurys : Pour une femme, où Mélanie Thiery découvre l’existence d’un oncle énigmatique dont le passé va faire ressurgir des secrets de famille. Avec Benoît Magimel et Nicolas Duvauchelle. Sorti le 3 juillet.

Justine Malle : Jeunesse, titre en contrepoint pour les derniers mois de la vie de Louis Malle racontés par sa fille, étudiante en khâgne. Avec Esther Garrel et Didier Bezace. Sorti le 3 juillet.

Claire Denis : Les salauds. L’histoire glauque d’un commandant de supertanker volant au secours de sa sœur, désemparée par le suicide de son mari et la faillite de son entreprise. Avec Vincent Lindon, Chiara Mastroianni et Julie Bataille. Sorti le 7 août.

Fabienne Godet : Une place sur la Terre, improbable (mais très belle) rencontre d’un photographe désabusé et d’une pianiste suicidaire. Benoît Poelvoorde, Ariane Labed, Max Baisette de Malglaive. Sorti le 28 août.

Rebecca Zlotowsky : Grand central, une histoire d’amour contaminée sur fond de centrale nucléaire. Avec Tahar Rahim, Léa Seydoux et Olivier Gourmet. Sorti le 28 août.

Axelle Ropert : direction le quartier chinois de Paris avec Tirez la langue, mademoiselle. Cédric Kahn et Laurent Stocker y incarnent deux frères médecins amoureux de la mère d’une jeune patiente, Louise Bourgoin. Sorti le 28 août.

Claire Simon : Gare du Nord, un lieu où l’on vit, où l’on se croise, où l’on tombe amoureux. Avec Nicole Garcia, François Damiens et Reda Kateb. Sorti le 4 septembre.

Emmanuelle Bercot : Elle s’en va, un road-movie breton taillé sur mesure pour Catherine Deneuve. Sorti le 18 septembre.

Justine Triet (1er long métrage) : La bataille de Solférino, ou les déchirements d’un couple (Laetitia Dosch et Vincent Macaigne) sur fond de victoire de Hollande à la présidentielle et de liesse devant le siège du PS. Sorti le 18 septembre.

Isabelle Czajka : La vie domestique met en scène le refus d’une femme, Emmanuelle Devos, de se plier au conformisme de ses voisines dans cette banlieue résidentielle. Aevc Julie Ferrier, Natacha Régnier et Laurent Poitrenaux. Sorti le 25 septembre.

Marion Hänsel (belge) : avec La tendresse, Olivier Gourmet et Marilyne Canto se livrent à une introspection de leur couple sur fond de road-movie entre Bruxelles et les Alpes. Sorti le 2 octobre.

Arielle Dombasle : c’est sous la forme d’une comédie musicale, Opium, que l’on découvre la relation amoureuse inaboutie de Jean Cocteau et Raymond Radiguet. Avec Grégoire Colin, Samuel Mercer et Arielle Dombasle. Sorti le 2 octobre.

Marianne Lamour : La ruée vers l’Art, ou les arcanes internationales d’un milieu gangréné par la spéculation et la course aux profits. Sorti le 16 octobre.

Isabelle Doval : Fonzy, dans lequel José Garcia se découvre le géniteur de... 533 enfants, avec Audrey Fleuriot, sortie prévue le 30 octobre.

Valeria Bruni Tedeschi : Un château en Italie, histoire d’amour sur fond de décadence d’une famille de la grande bourgeoisie italienne. Avec Louis Garrel, Valeria Bruni Tedeschi et Filippo Timi. Sortie prévue le 30 octobre.

Valérie Lemercier : 100 % cachemire, tel est l’univers dans lequel vit le couple Valérie Lemercier et Gilles Lellouche avant l’arrivée d’un petit garçon russe. Autres acteurs : Marina Foïs, Bruno Podalydès, Anne Le Ny. Sortie prévue le 11 décembre.

Katell Quillévéré : Suzanne, ou le destin d’une jeune fille, très tôt mère, jusque dans le prétoire d’un tribunal. Sara Forestier y est, paraît-il, exceptionnelle. Autres acteurs : François Damiens et Anne le Ny. Sortie prévue le 18 décembre.

En avril 2013, le magazine du net Première écrivait ceci : « En France, la question de l'inégalité femmes-hommes derrière la caméra fait toujours débat. » Et, de fait, La sélection officielle du Festival de Cannes ne comptait qu'une seule femme : Valéria Bruni Tesdeschi, réalisatrice du film « Un château en Espagne ». Un déséquilibre manifeste qui a conduit le groupe d'action féministe La Barbe à dénoncer, à juste titre, ce festival comme « sexiste ». A l’appui de cette accusation, un chiffre spectaculaire, communiqué par le collectif des femmes à barbe : « Depuis 1946, les hommes ont représenté 97 % de la sélection officielle ». En une phrase, tout est dit sur l’évidente ségrégation qui perdure à Cannes, malgré la place de plus en plus grande des réalisatrices dans le paysage cinématographique français. Thierry Frémaux, délégué général du Festival, saura-t-il aller dans le sens de l’histoire ou continuera-t-il à nier 50 % de l’Humanité en persistant à pérenniser le sexisme de la profession ? Réponse dans quelques mois...

 


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42 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 21 octobre 2013 10:07

    Bonjour à tous.

     

    Je mes suis aperçu que j’avais oublié le renvoi lié à l’* accolée au film La fée des choux. Voici le texte de ce renvoi :

     

    * Pas de quoi fantasmer : cette étonnante fiction ne dure qu’une minute et prête aujourd’hui à sourire. Mais les moindres images animées suscitaient alors un formidable engouement comme l’a démontré la première séance publique organisée par les frères Lumière dans le sous-sol d’un café du boulevard des Capucines à Paris le 22 décembre 1895. Au programme : dix films d’une durée totale d’environ 8 minutes.


    • bakerstreet bakerstreet 21 octobre 2013 11:38
      Bonjour Fergus

      Extraordinaire en effet cette profusion de soit disant talents...
      Le métier d’acteur mêne à tout, excepté à la profession de caissière de supermarché, et même le régime d’assedic, unique au monde, permet aux grosses fortunes de toujours continuer à se gonffler, entre deux tournages. 
      Mastrolloni, qui avait été electricien, reconnaissait que ce métier était une planque. Incroyable d’ailleurs le nombre de personnel technicien de plateau ( décorateur, électricien peintre) qui ont pu devenir acteur, quand le titutlaire était malade....Enfin, avant que le système ne condamne les portes anexes....

      .Tout à coup, les poinconneurs se découvrent conducteurs de locomotive, ou chef de gare !

      Une question : Quelles sont parmi ces femmes les réelles metteurs en scène, et non des pretes noms publicitaires.
      ( Rien à voir avec de la mysoginie, mais il s’avère en effet, qu’il s’agit très souvent de femmes, ces nouvelles metteuses en scène)
      Les voilà qui font les plateaux télé, déclarant qu’elles avaient depuis longtemps envie de passer « de l’autre coté de la caméra », comme un gamin vous dit qu’il avait envie de passer de l’autre coté de la vitrine du patissier. 

      Facile, le cinéma est un assemblage de talent épars, collés à une production. Un livre à cent mains. 
      Bien malin qui peut trouver Charlie quand celui ci veut se cacher, ou que la production veut obeir à un scénario à la mode, commercial. 
      Comme jamais, le cinéma peut vérifier que le talent se transmet aussi facilement que le nom. 
      Plétore de fils d’acteurs, quel la liste risquerait de vous endormir. 

      Les voilà maintenant metteur en scène, presque Hitchcock, Fritz Lang et Godard, réunis. 
      Puisqu’on vous le dit !
      En attendant, malgré les déclarations à peu près équivalentes en optimisme à celle de l’immobilier, qui monterait toujours, le cinéma français sombre. 

      Crétineries qui ne parviennent même pas à remplir les salles, ce qui est un comble, puisque c’est à peu près leur seule ambition, hormis d’assurer les heures des copains intermitents...

      Quand aux quotas, quel est le pourcentage de gens qui viennent d’ailleurs, dans le cinéma français ?
      A peu près, je pense, le même que celui, qui dans l’ancien régime, révélait le nombre de gueux, parvenant à se faire annoblir, tous sexes confondus....
      Là comme ailleurs, ce n’est plus le sexe, mais la fortune, et le carnet d’adresses, qui fait les grandes descriminations. 



      • Fergus Fergus 21 octobre 2013 12:03

        Bonjour, Bakerstreet.

        Vous êtes dur avec ces dames. Il est en effet possible, voire probable, que quelques-unes d’entre elles, ne soient que des « prête-nom », l’essentiel du travail étant dû aux prestations conjuguées de la production et des techniciens de plateau dont certains sont les pièces essentielles de la réalisation d’un film, comme le sont également des techniciens du back-office comme les monteurs, à l’image de Marie-Josèphe Yoyotte qui a contribué au succès de dizaines de longs-métrages.

        L’avenir nous dira lesquelles sont de véritables réalisatrices, à l’image de Coline Serreau, Diane Kurys, Agnès Jaoui ou Danielle Thompson (même si cette dernière a raté son dernier film).

        Autre chose : on peut vouloir être metteur en scène sans prétendre égaler Hitchcock ou Lang, de la même manière que l’on peut écrire des romans sans prétendre être au niveau de Maupassant ou Zola.

        Enfin, sur le cinéma français qui sombre, pas d’accord. Certes, il produit en ce moment peu de grands films, mais beaucoup de films de qualité qu’il ne faut pas juger sur le seul critère du nombre des entrées. 

        En revanche, sur le dernier point, « ce n’est plus le sexe, mais la fortune, et le carnet d’adresses, qui fait les grandes discriminations », d’accord avec vous. 


      • La mouche du coche La mouche du coche 27 octobre 2013 20:51

        Pour augmenter ma chance de ne pas voir de mauvais films, je ne regarde plus de films réalisés par une femme ; et ça marche. smiley


      • Fergus Fergus 27 octobre 2013 22:27

        Bonsoir, La mouche.

        Une question simple : comment pouvez-vous affirmer que des films que vous n’avez pas vu sont de mauvais films ?


      • La mouche du coche La mouche du coche 28 octobre 2013 20:25

        Très simple. Quand je me suis demandé si le sexe du réalisateur était un critère pour savoir si le film était de qualité, j’ai compté et je me suis aperçu qu’il n’existait pas de bons films faits par une femme (disons très peu, si cela vous fait plaisir) Depuis, je n’en regarde plus, et je vois beaucoup plus de bons films par rapport à de mauvais. Essayez, c’est l’adoptez.


      • Fergus Fergus 28 octobre 2013 22:05

        Bonsoir, La mouche.

        Je ne vous suivrai pas sur ce terrain. Et cela d’autant moins que le nombre des réalisatrices à jusque là été très inférieur à celui des réalisateurs. Le nombre d’excellents films réalisés par des femmes est par conséquent limité, mais en proportion pas beaucoup plus limité. Les hommes ayant de surcroît occupé une position dominante depuis les origines, la plus grande expérience est de leur côté. Mais cela ne devrait pas durer, à mon avis.


      • La mouche du coche La mouche du coche 31 octobre 2013 08:52

        Vous êtes féminisé par le discours lesbien ambiant.


      • Fergus Fergus 31 octobre 2013 09:01

        Bonjour, La mouche.

        Certainement pas, j’essaie simplement d’être objectif.


      • La mouche du coche La mouche du coche 31 octobre 2013 11:00
        « Les hommes ayant de surcroît occupé une position dominante depuis les origines, »

        Pipeau, pipeau et pipeau. 

        « On sait maintenant que la société de type celtique, du moins en droit, accordait aux femmes une place que celles-ci n’avaient pas dans les autres sociétés contemporaines. Elles participaient à la vie politique et à la vie religieuse ; elles pouvaient posséder des biens personnels ; elles pouvaient régner ; elles pouvaient fixer librement leur choix sur un homme, elles pouvaient divorcer si leur mari outrepassait ses droits, et, en cas d’abandon du mari ou de l’homme suborneur, elles avaient la possibilité de réclamer une forte indemnité. Mais il faut se garder de conclure que la Femme celte vivait dans un authentique paradis. Car les lois qui les favorisaient, et dont on trouve la preuve dans les codes de lois gallois, bretons et irlandais, ces lois ont quand même été élaborées par des hommes qui appartenaient à une société fortement androcratique, »

        Profitez d’Agoravox pour réfléchir par vous-même et ne pas répéter ce qu’on vous a appris à l’école et qui est faux. Ce site est fait pour cela. smiley

      • Fergus Fergus 31 octobre 2013 12:16

        @La mouche.

        Vous tordez les arguments de vos interlocuteurs dans le sens qui vous convient. Cette phrase a effectivement été sortie de son contexte dans un commentaire précédent où je parlais de cinéma et de réalisatrices : en écrivant « depuis les origines », c’est évidemment aux origines du cinéma que je faisais allusion car pour le reste, je suis parfaitement au courant des sociétés matriarcales qui ont existé.

        Bonne journée.


      • apopi apopi 21 octobre 2013 18:56

         Il ne reste plus qu’à espérer que tous ces braves gens, tous sexes confondus, arrivent un jour à produire des films dignes d’intérêt.

         On peut toujours rêver...


        • Fergus Fergus 21 octobre 2013 19:59

          Bonsoir, Apopi.

          Il ne faut pas désespérer. Personnellement, j’ai vu environ 20 films français en 2012 et 2013.

          Parmi eux, des bons films :

          Le cochon de Gaza

          38 témoins

          Les adieux à la reine

          Populaire

          Paulette

          Au bout du conte

          Jeune et jolie

          Et des films excellents :

          Le prénom

          Du vent dans mes mollets

          Dans la maison

          Alceste à bicyclette

          Pour une femme

          Une place sur la terre

          Mais tout est une question de goût...  


        • jack mandon jack mandon 22 octobre 2013 04:57

          Bonjour Fergus,

          Votre article m’a tout d’abord déconcerté.
          Bien sur ce n’était pas le but de l’opération.

          Je me suis trouvé dans un parterre de fleurs aux senteurs si diverses.

          Toutes ces cinéastes ont un regard assez différent sur le monde.
          l’intimisme prédomine avec cette perception sensible de l’âme humaine.

          Les femmes et le féminin m’ont plus enseigné, et principalement en art.

          L’absence de la femme du 7e art est impensable, sinon dans une société morte.

          Ma fleur préférée est Coline Serreau . Elle est envahissante de tendresse, joyeuse,
          généreuse, pleine d’humour et au fond délicate et amicale.

          Riche de tout et de plus engagée pour les causes essentielles, entre autre écologiques.

          Au fond vous avez présenté votre palette journalistique et chacun choisi.

          Merci Fergus.


          • Fergus Fergus 22 octobre 2013 09:32

            Bonjour, Jack.

            Merci à vous pour ce commentaire.

            Sans nier le talent des cinéastes masculins actuels, comme Besson, Klapisch ou Tavernier, je suis moi aussi très attiré par l’expression artistique des femmes et leur sensibilité particulière. C’est d’ailleurs la raison qui m’a incité, depuis mon arrivée sur AgoraVox, à évoquer de grandes artistes injustement méconnues comme la peintre Adélaïde Labille-Guiard ou la compositrice Fanny Mendelssohn.

            Une sensibilité que l’on retrouve précisément chez Coline Serreau (pour qui j’ai moi aussi beaucoup de respect), mais également chez des réalisatrices comme Zabou Breitman dans l’émouvant Se souvenir des belles choses ou Carine Tardieu, auteure l’an passé du dramatique mais lumineux Du vent dans mes mollets.

            Ma préférence va toutefois à Diane Kurys dont l’inspiration a toujours été plus ou moins liée à son histoire personnelle ou celle de sa famille juive originaire de l’Est. Le générique de Pour une femme est un pur régal, avec ces photos sépia empruntées à de précédents opus comme Diabolo menthe.

            Il est de bon ton de critiquer le cinéma français, avare de courses-poursuites et d’explosion spectaculaires. C’est jeter un regard condescendant et très injuste sur des œuvres qui ont le mérite de la sincérité et de l’humanité, des œuvres qui, très souvent, appellent la réflexion. Ce n’est pas là son moindre mérite, et il est très largement dû à ces femmes réalisatrices.

            Cordialement.


          • brieli67 22 octobre 2013 10:22

            Fergus toi comprendre la prose de ce scatophile ?

            jack mandon (---.---.100.157) 13 octobre 16:42

            Brieli,

            Je voulais vous remercier car je m’aperçois que j’ai marché sur vous,
            du pieds gauche, et que « ça » porte bonheur.


          • Fergus Fergus 22 octobre 2013 10:42

            Salut, Brieli.

            Je suis sincèrement désolé que tes rapports avec Jack Mandon soient aussi dégradés que vous en veniez parfois, l’un comme l’autre, à des commentaires insultants dont je ne connais pas (et dont je ne veux pas connaître) l’origine.

            Dès lors que l’on s’exprime sur le sujet du moment, chacun est le bienvenu dans le forum, quel que soit son profil, et même si c’est pour développer des idées contraires aux miennes. Cela alimente les débats, et c’est très bien ainsi, à condition que cela ne dégénère pas.

            Bonne journée.


          • brieli67 22 octobre 2013 10:59

            que veux tu c’et ancien aumonier militaire de l’Algérie ( pas des plus jeunes)

             est un charlatan ( aux yeux des médecins) 
            et depuis peu il se fait chantre de la néo-fachotterie 
            JM Michéa Christoph Blocher, Oskar Freysinger

            ras le bol de ces néo-fasco sous leur masque de de boni-menteur

          • Fergus Fergus 22 octobre 2013 11:55

            @ Brieli.

            Libre à lui de suivre cette ligne. Chacun peut défendre ses idées, et tous peuvent y répondre, soit pour les soutenir, soit, comme tu le fais, pour les combattre. C’est la loi de la vie en société, et dès lors que les propos tenus ne sont pas injurieux ou qu’ils ne font pas l’apologie d’une idéologie raciste, violente, voire génocidaire, ils doivent pouvoir intervenir dans les débats. C’est l’idée que je me fais de ce type de forum.

            Bis Boll !


          • jack mandon jack mandon 22 octobre 2013 12:27

            Brieli, je suis d’un naturel respectueux, plutôt doux et pacifique.
            Essayez peut être de vous souvenir les causes premières
            qui furent à l’origine de cet état de fait.
            Maintenant, en ce qui me concerne je vous pardonne d’avoir
            manifesté à mon endroit beaucoup d’irrespect.
            Il est des moments de la vie, quand on a presque tout perdu,
            on tient à ce que les autres sachent qu’un jour on existait.
            Et cela est la moindre des choses.
            Mon site parle de ce je suis, j’en suis heureux.
            Quant à ma profession, je l’aime toujours mais depuis plus
            de 10 ans, je ne consulte plus.
             


          • brieli67 22 octobre 2013 10:42

            pour voir si c’est l’éxilé du Lélman est un vrai disciple de Jung

             la clinique de Burghölzli en Suisse
            - malaria thérapeutique en injectant du sang contaminé
            - les cures d’électrochocs 


            • Fergus Fergus 22 octobre 2013 11:45

              Bonjour, Ignorencore.

              Quoi qu’il en soit, merci pour le lien sur cet excellent article de Raphaël M. qui rejoint très largement ce que je pense du coaching après avoir passé quelques années de ma vie comme responsable de formation, particulièrement méfiant vis-à-vis des dérives sectaires du milieu ou des manipulations à finalités sociopolitiques.


            • jack mandon jack mandon 22 octobre 2013 13:22

              Fergus,

              Bien sur, cet article est intéressant mais confus.
              Le thème est intéressant mais l’article superficiel.
              C’est une excellente manière de faire avaler n’importe quoi.
              L’investigation journalistique serait ici fort utile.
              Il faudrait demander à Edwy Plenel d’assurer le travail.
              J’observe tristement que la vérité n’intéresse plus.
              C’est l’émotion et l’ignorance qui sont au pouvoir,
              ou tout simplement la vérité de chacun...travail de concierge.


            • Fergus Fergus 22 octobre 2013 13:47

              @ Jack Mandon.

              L’article est sans aucun doute superficiel, et, malgré les entretiens professionnels que j’ai pu avoir avec des consultants, je ne suis pas le mieux placé pour le juger dans le détail. Mais il touche du doigt, dans ce qu’il révèle sur certains aspects du coaching et sur les pratiques sous-jacentes de quelques officines de consulting, les dérives bien réelles auxquelles cette discipline (mot pris au sens large) peut donner lieu ici et là. En cela, cet article me semble utile. Ce qui ne veut évidemment pas dire que toute la profession soit suspecte et constituée de charlatans. J’ai même connu des gens qui avaient une réelle compétence pour insuffler de l’énergie et rendre confiance à des personnes déboussolées ou en manque de confiance.

              Bonne journée.


            • cevennevive cevennevive 22 octobre 2013 11:56

              Bonjour Fergus,


              Je vous prie de bien vouloir m’excuser de répondre à Brieli sur votre article. J’ai quelque chose à lui dire, et je ne savais où le faire.

              Bien cordialement.

              --------------------------------------

              Bonjour Brieli,

              La petite saleté que Jack a pondue est assez ignoble en effet... (D’ailleurs, je le lui ai fait remarquer)

              Si je puis vous donner un conseil, ne faites pas comme Morice. Si vous répondez avec colère, c’est vous qui passerez pour un « pisse vinaigre »... Ce Môssieu a des manières de gentleman mais il n’en est pas un, laissez-le de côté.

              Voilà, et salut à vous.






              • jack mandon jack mandon 22 octobre 2013 12:52

                Cevennevive,

                Cela fait plusieurs années que brieli se permet, comme vous d’ailleurs,
                de m’insulter. Vous plus récemment, je vous le concède.
                Non madame, ne faussez pas le problème.
                Vous ne savez rien de moi.
                Faudrait-il qu’il exista une personne vous connaissant et me connaissant
                pour établir une médiation intelligente entre nous.
                Oui c’est bien le manque d’intelligence et la méconnaissance qui engendrent
                des situations erronées par clavier interposé.

                Je reste ouvert à une explication « intelligente »
                De toute façon c’est le plus heureux moyen d’avancer.


                • jack mandon jack mandon 22 octobre 2013 13:37

                  igorencore.

                  Ne rajoutez pas une couche d’émotion inutile.

                  Le problème n’est pas là, je ne juge personne,
                  mais il est naturel de se défendre quand on est insulté.

                  Il faut poser les fondements d’un échange, les vraies causes.

                  L’intérêt majeur n’est pas d’avoir raison, mais d’être juste.

                  Quand on est honorable on évite de salir les autres.
                  maintenant quand la situation s’enclenche, les retours sont vifs
                  mais au fond tout peut s’arranger...fouiller dans les archives d’Avox
                  par exemple, mais comme il ni a pas mort d’homme,
                  Nous sommes tous si peu de chose.

                  C’est la bonne foi et la vérité qui font toute la lumière sur
                  une situation conflictuelle.


                  • Fergus Fergus 22 octobre 2013 14:06

                    @ (par ordre d’entrée en scène) Jack Mandon, Brieli, Ignorencore et Cevennevive.

                    Peut-être faudrait-il qu’AgoraVox mette en place un forum spécifique et permanent afin de permettre à chacun d’exprimer ses griefs contre d’autres intervenants, et naturellement à ces derniers d’y répondre.

                    J’ai même un titre, emprunté au regretté auteur d’un billet d’humeur hebdomadaire dans l’Auvergnat de Paris, du temps où ce journal était encore fidèle à son esprit d’origine : En pelant les châtaignes (En para las castanhas).

                    Je vous souhaite à tous une excellente fin de journée.


                    • Fergus Fergus 22 octobre 2013 14:08

                      J’ai oublié de citer cet auteur, modeste héritier d’Alexandre Vialatte qui, lui, écrivait son édito dans La Montagne : Jean Chicou. Une pensée pour lui en cette époque de châtaignes dégustées devant le cantou.


                    • In Bruges In Bruges 22 octobre 2013 14:17

                      Chic, une baston de vieux papys sur Agoravox...

                      Et je pose la seule vraie question qui vaille :
                      « qui va ramasser les dentiers ? »


                      • Fergus Fergus 22 octobre 2013 15:41

                        Bonjour, In Bruges.

                        Avec les implants, plus besoin de dentier !


                      • cevennevive cevennevive 22 octobre 2013 16:43

                        Bonjour in Bruges,


                        Vous m’avez fait bien rire avec cette remarque ! (Dommage, je ne sais pas faire les petites bonhommes rieurs). Cela m’a fait penser à cette pub où la grand mère confisque le dentier de son époux...

                        Je pense néanmoins qu’il est plus facile de remplacer des dents manquantes que des neurones déficients (ne prenez surtout pas cette remarque pour vous !)

                        Et... Je n’ai pas de dentier (pour l’instant tout au moins)

                        Bonne soirée.

                      • brieli67 22 octobre 2013 17:44
                        Ce qui vaille :

                        oh ! hé ! les jardiniers !!

                        c’est de saison : taillons - élaguons - débroussaillons - équarrissons 

                         the necessity, after the First World War, for a new penetration of cultural life with religious impulses

                        en vo en allemand ( ma tradal) : par ce dernier conflit opportun et nécessaire, notre Kultur va tirer profit de nouvelles impulsions « religieuses » 

                        Ils sont horribles ces deux papys. N’est ce pas ?

                      • jack mandon jack mandon 22 octobre 2013 16:28

                        Bruges,

                        Je vous propose au choix ou en bloc,
                        Une épreuve de haute montagne sur une journée,
                        la traversée d’un lac, celui d’Annecy, par exemple sur 5 kms à la nage,
                        100Kms de vélo à bon rythme, 25-30 kms heure.
                        C’est une espèce de triathlon à la sauce de chez moi pour papy.
                        Nous compterons les dents à l’arrivée, avec Fergus pour arbitre.

                        De toute façon, j’en profite pour remercier Fergus, pour sa sportivité,
                        son élégance d’esprit, sa courtoisie...et quoi encore ?
                        ah oui, je le trouve assez neutre, c’est à dire un peu suisse.

                        A bientôt.


                        • Fergus Fergus 22 octobre 2013 19:23

                          Bonsoir, Jack.

                          « Je le trouve assez neutre, c’est à dire un peu suisse ».

                          Vous connaissez mon goût pour ce pays !


                        • brieli67 22 octobre 2013 18:00
                          Plus sujet, Fergus.

                          signalons que dans cet Art mineur 

                          des françaises  affichent quelques succès à l’ International.

                          • Fergus Fergus 22 octobre 2013 19:28

                            Bonsoir, Brieli.

                            Merci pour ces liens sur un milieu dont j’ignore à peu près tout.

                            Plus proche de la pornographie parfois que du cinéma traditionnel, la romancière et réalisatrice de Baise-moi Virginie Despentes est un bon lien entre les genres.


                          • Elodie Leroy Elodie Leroy 23 octobre 2013 15:40

                            Merci pour cet article. A lire les réactions ici même, il paraît pourtant évident que la présence de femmes au titre de réalisatrice n’est pas du goût de tous, ou tout simplement pas prise au sérieux (je pense à l’accusation de « prête-nom » émise plus haut, une accusation que l’intervenant n’aurait sans doute pas pensé à faire si l’article avait parlé de réalisateurs hommes).

                            Oui, le nombre de femmes réalisatrices a progressé. Pourtant, il y a encore beaucoup de chemin à faire. En effet, si vous regardez bien, la plupart des réalisatrices œuvrent dans le registre du drame psychologique, de la comédie familiale ou de mœurs, etc. En bref, ce qui a trait à l’intime. Mais pas dans les films de genre ou d’action. A moins qu’elles se cantonnent au cinéma d’auteur, ce qui implique une moins grande visibilité.
                            Même aux USA, une réalisatrice comme Katryn Bigelow, qui fait des films de genre, reste une exception. Et encore, rappelez-vous ce qu’elle s’est pris dans la presse quand elle a eu son Oscar !
                            Vous remarquerez aussi que, malgré le génie de sa réalisation, nos critiques ne la qualifient pas pour autant de « génie », un mot pourtant si souvent galvaudé pour les réalisateurs mâles...

                            En d’autres termes, il y a du progrès en général, mais si l’on prend les différents genres de films en particulier, notamment lorsqu’il s’agit de genres impliquant des budgets plus conséquents, la voie est encore bouchée. Si je suis attentive à cela, c’est parce moi-même j’aime particulièrement les films d’action et de genre, que je m’énerve souvent des clichés sexistes qu’on y trouve et que j’aimerais bien que ça évolue !

                            E


                            • Fergus Fergus 23 octobre 2013 17:07

                              Bonjour, Elodie.

                              Merci pour votre commentaire.

                              Le fait est que la route qui mènera à l’égalité en matière de réalisation de films dans tous les genres est encore semée d’embûches. Et la manière dont ont été accueillis les films de Katrin Bigelow est en effet là pour démontrer que le sexisme est toujours présent dans ce milieu, et qu’il parvient à se faire entendre, malgré des Oscars qui constituent pourtant une grande avancée en matière de reconnaissance d’une femme à tous points de vue remarquable.

                              Toutes proportions gardées, Tonie Marshall, césarisée dans un genre moins ambitieux pour « Vénus Beauté Institut » a connu les mêmes types de réactions condescendantes. Mais il faut être optimiste : tôt ou tard, les dinosaures accrochés à leur mâle supériorité auront disparu et les femmes pourront enfin exprimer totalement leurs talents, y compris en France en abordant des genres qui leurs ont encore fermés.

                              Pour ce qui est des films d’action, j’avoue, sans y être allergique, ne pas être très amateur, préférant de manière générale les drames intimistes ou les comédies de mœurs dans lesquelles certaines de nos réalisatrices excellent. Question de goût, et c’est cette diversité qui rend le cinéma si attachant.


                            • GAlb 14 avril 2014 01:20

                              Bonjour,

                              Pour info, j’ai cité votre article dans mon blog :
                              « Entretien avec Audrey Estrougo (Une Histoire Banale) »
                              www.cinegenik.blogspot.fr


                              • Fergus Fergus 14 avril 2014 08:35

                                Bonjour, GAIb.

                                Je vous en remercie. Tout ce qui peut contribuer à faire prendre conscience à nos compatriotes de la nécessité d’éradiquer cette pratique barbare va dans le bon sens.


                              • Fergus Fergus 14 avril 2014 08:38

                                @ GAIb.

                                Désolé, le commentaire ci-dessus était destiné à un article anti-corrida.

                                Merci d’avoir relayé mon article.

                                Bonne journée.

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