France, ta culture fout le camp !
Demandez-vous ce qu’il adviendra, dans dix ans, d’une génération élevée à la Star Academy, aux séries américaines, sitcoms de M6, paroles creuses d’un Stéphane Bern, émissions vulgaires de Rire et chansons.
Avec comme horizon les jeux vidéos et, comme unique ouverture sur le
monde, les téléphones portables et les messageries instantanées où
sévissent les sabirs de plus en plus hermétiques.
Eh bien, lorsqu’un esprit lettré, un fou, évoquera les Pensées de Pascal, son interlocuteur sera convaincu qu’il est question du dernier chanteur à la mode.
Aussi voulais-je vous alerter sur la disparition de notre langue et sur la déperdition de notre culture, car les deux sont liées. J’avais dessein de vous conter un entretien avec l’amie Assia Djebar, fin juin dernier, sur l’importance de la langue française qui aurait dû paraître dans un grand hebdomadaire mais que vous ne lirez pas car, le jour prévu, la France était qualifiée en quart de finale de la Coupe du monde de football. Et le foot c’est une valeur sûre ; pas comme la littérature.
Mais comme le je fais souvent, quand je compose un prochain livre, j’ai parcouru ma bibliothèque d’un regard toujours curieux et en ai extrait, au débotté, un ouvrage réfugié entre Lettre à un otage de Saint-Exupéry et Littérature confidentielle de Marcel Jouhandeau : Enfance, de Nathalie Sarraute. Je l’ai ouvert, toujours au hasard, page 84 :
« Je suis dans ma chambre, à ma petite table devant la fenêtre. Je trace des mots avec ma plume trempée dans l’encre rouge... je vois bien qu’ils ne sont pas pareils aux vrais mots des livres... ils sont déformés, comme un peu infirmes... Et voici un tout vaillant, mal assuré, je dois le placer... ici peut-être... non, là... mais je me demande... j’ai dû me tromper... il n’a pas l’air de bien s’accorder avec les autres, ces mots qui vivent ailleurs... j’ai été les chercher loin de chez moi et je les ai ramenés ici, mais je ne sais pas ce qui est bon pour eux, je ne connais pas leurs habitudes....
Les mots de chez moi, des mots solides que je connais bien, que j’ai disposés, ici et là, parmi ces étrangers, ont un air gauche, emprunté, un peu ridicule... on dirait des gens transportés dans un pays inconnu, dans une société dont ils n’ont pas appris les usages, ils ne savent pas comment se comporter, ils ne savent pas très bien qui ils sont. »
Qu’énoncer de plus pour vous persuader que la langue c’est la vie, que le bien écrire, le bien parler ce sont, aussi, le bien vivre ? Ecrire, c’est l’inconnu, disait Duras. Et les mots sont une façon de l’apprivoiser en le nommant, de se désigner dans le monde et d’envisager l’autre dans le sien afin d’entrevoir, au détour de la phrase, le point de conjonction.
Ce ne sont pas la technique, ni la science, qui nous sauveront du déclin, mais la culture. Le verbe reste la dernière arme contre la violence.
Souvenons-nous du propos d’Alain : L’homme persécute s’il ne peut convertir. A quoi remédie la culture qui rend la diversité adorable.
86 réactions à cet article
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Article un peu screugneugneu-tout-fout-le-camp mais constat réaliste. Puisque l’auteur cite Assia Djebar, je recommande à tous son excellent La Disparition de la langue française que j’ai presque fini de lire.
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Je ne suis pas sur que Dorothée et ses croissants, Dragon Ball Z et compagnie était beaucoup mieux. Ce qui n’a pas empêcher la génération année 80 de faire quelque chose, d’écrire, de lire ..etc etc
De plus la nouvelle génération a accès a d’autre chose, facilité de voyage, facilité d’accès à mille information sur le monde entier, facilité d’échange.. J’ai un peu du mal à croire que « c’était mieux avant », je crois plus facilement que l’on devient nostalgique de son époque...
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Tu m’enlèves les mots de la bouche !!
J’ai été élevé à grand coup de Club Dorothée, de Mangas des années 80-90, de séries TV américaines, et il ne me semble pas que mon cerveau soit particulièrement endommagé !!
De plus, je suis entièrement d’accord avec toi pour voir, dans l’argumentaire de l’auteur, beaucoup de ce « c’était mieux avant » auquel on cède tous assez facilement.
@L’auteur
« Ce ne sont pas la technique, ni la science, qui nous sauverons du déclin, mais la culture. Le verbe reste la dernière arme contre la violence. »
Le verbe ne peut-il pas, bien plus que toutes les sciences et techniques provoquer la violence et même la mort ?
Votre manichéisme m’étonne. La culture, dans le sens que vous employez, n’est en rien un rempart contre la violence, tout au plus permet-elle de se prémunir contre les manipulations les plus simples.
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Et mes parents se plaignaient que les Beatles, Rolling Stones et autres, c’était le début de la fin de la culture, du savoir et de ce que du temps de mes études on appelait les Humanités.
Sans applaudir des deux mains au spectacle de la télé de nos jours, je cosntate que l’on est toujours le décadent de la génération précédente....
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Hélas ! Même pour un commentaire, il serait bon que les agoraphiles fassent attention à leur grammaire, orthographe et conjugaison ; bref, qu’ils essaient de s’exprimer dans un français correct...Ce qui est loin d’être le cas !!!
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Il n’y a pas que la lecture et l’écriture qui font partie de la culture.
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TOut ça, c’est probablement la faute de l’athéisme. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre André Comte Sponville en justice jusqu’à ce qu’il publie un livre intitulé : « mea culpa, je me suis trompé, Dieu existe ».
dieuexiste.com
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La faute à l’athéisme ?
Donc le problème dont parle Lallemand, ne doit concerner que les Français et les Chinois, seuls pays où l’athéisme a triomphé.
Aux USA, où l’athée est rare et marginalisé, les enfants doivent donc atteindre un niveau scolaire et culturel bien supérieur au notre. C’est pourtant le contraire que montre toutes les études sur le sujet.
Loin de moi, l’idée de prétendre que pour obtenir un bon niveau scolaire et culturel il faille être athée. Mais le contraire est certainement aussi faux.
On peut même aller un peu plus loin et dire que notre athéisme « triomphant », et plus encore notre matérialisme, nous ont protégé au moins d’un des deux grands obscurantismes que sont la foi et le consumérisme !
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Dieu n’existe pas puisque rien ni personne n’est jamais revenu de la mort pour témoigner de sa puissance et de sa gloire ou de son infinie bonté.
Puisque tu as la foi, suicide-toi et reviens nous dire ce que tu as vu dans l’au-delà.
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Ben non... Le suicide étant un péché, il ne pourra au mieux que prouver l’existence de l’enfer et du diable. Pas de Dieu...
Sinon, c’est sûr que les religieux ont fait beaucoup pour la culture : autodafés, mainmise sur la science jusqu’au XVIIIe siècle, et même coupes dans leurs textes fondateurs...
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Mais non, c’est pour la bonne cause, celle de quête de la Connaissance : il sera pardonné, sanctifié, angélifié. Et puis qui voit l’enfer, voit aussi le paradis par renversement des valeurs, cqfd.
Nul besoin de se jeter du haut d’un pont ou se saigner les veines, il n’a qu’à faire et laisser faire comme l’Araméen en son temps au pays des Mille et Une Nuits : aller prêcher la bonne parole et brandir la Sainte Bible au milieu de la roue des milliers de supporters de Mahomet lors du Ramadan à la Mecque, ou plus expéditif se porter en première ligne au Darfour, en tant que bouclier humain. Ses os fumants deviendront sans nul doute des reliques de paix et de tolérance, engrais de premier choix d’un espoir vivace fleurissant dans le désert des mécréants.
A l’heure de taper une belote bien méritée (comme d’autres se taperaient des vierges) avec le maître des clés, n’oublie pas de prier et manifester la lumière de ton ectoplasme à nous autres, pauvres pécheurs ignares égarés agnostiques.
Maintenant et pour des siècles et des siècles (200, 300, ... ?).
Amen.
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Puisqu’il est question de culture, et d’athéisme, je vais essayer d’en étaler un poil.
Il y a 40 années de cela, un jeune abbé (l’abbé Rebuffet) pour qui je garde une grande tendresse, bien que toute religion m’ait quitté depuis, nous posait une petite devinette Hélléniste. Je ne résiste pas au plaisir de vous la narrer à mon tour...
Un abbé et un athée déambulent de concert sur un chemin cahotique autant que boueux. tout à leur argumentation philosophique enflammée, aucun des deux ne remarque un profond fossé en travers du chemin, dans lequel, bien évidemment, ils chutent ensemble. Il en résulte trois provinces grecques.
Du fossé, ressortent : L’athée sali, L’abbé aussi, et au fond, il reste la trace....
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Je souhaite m’adresser ici à Anthony Meilland, en réaction à son message sur l’athéisme.
Il est complètement faux et fou d’affirmer que la France et la Chine sont les deux seuls pays où l’athéisme a triomphé (vous confondez athée et recencé comme non-religieux, sous la pression d’un régime politique, par exemple). D’abord, parce qu’il y en a peut-être d’autres. Ensuite, le Chinois est tout sauf athée si vous l’entendez dans le sens que vous attribuez au Français. S’il n’est pas confucianiste, taoiste, bouddhiste ou les trois en même temps (et ce sont ces riches « mélanges » possibles en Chine qui la rendent justement très loin de l’athéisme), sa famille s’est convertie au christianisme. A l’ouest de la Chine on trouve aussi des musulmans et quand ce n’est pas pour partager la foi de ces grandes familles religieuses que je viens de citer, le chinois a toujours une divinité propre à ses racines à invoquer. Car le Chinois a besoin de croire, il est superstitieux et dépendant d’une foi en quelque chose. Et cela malgré toutes les récentes études ou grands spécialistes de la question que vous pourrez nous citer, désolé !
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(le lien pour signaler un abus de fonctionne pas ce soir. Qu’à cela ne tienne !)
Je ne sais pas si l’on peut identifier là un abus de comportement mais de langage, sûrement. Anthony Meilland désigne la foi comme de l’obscurantisme au même titre que le consumérisme (? ??) Désolé mais à mes yeux la foi, sous-entendu pas forcément en un dieu mais en toute chose qui fait croire et espérer, se différencie de par sa définition de la religion. Et j’espère que c’était là la pensée d’A.Meilland, sinon son élévation de l’athéisme (dont on peut aisément conclure qu’il en est) comme un comportement qui sauverait des obscurantismes ne fait au contraire qu’en créer un nouveau.
Je me sens une deuxième fois abasourdi par le texte de ce monsieur à propos duquel j’ai déjà formulé une critique hier soir. Je le répète ici : la Chine ne compte quasiment pas d’athées au sens où nous occidentaux l’entendons ! On trouve il est vrai des centaines de millions de Chinois se déclarant de leur propre chef comme « non religieux ». Et bien cherchons d’abord à savoir pourquoi ils le font avant de conclure de manière simpliste qu’ils sont athées.
J’ai survolé un autre article avant de formuler cette deuxième critique : « Attention à ne pas prendre les blogeurs pour des journalistes ! » peut-on lire ailleurs sur Agoravox. Et bien je pense qu’il est grand temps de lancer le sujet : « Ne gaspillons pas notre droit d’expression en prenant l’internet pour un paillasson à langage irréfléchi. » Merci de m’avoir lu.
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@ Miteny, ce serait encore mieux si vous pouviez ajouter « et je l’ai rencontré » ! çà ne vous rappelle rien ?
Et là ce serait vraiment passionnant comme témoignage !
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La religion triple que vous évoquez est très présente dans l’Asie du Sud (Vietnam notament). Mais je vis en Chine, je peux vous assurer que même si certaines supertsitions culturelles sont toujours vivaces (avoir un numéro de portable avec des « 8 » vous coutera toujours plus cher) tout ce qui a très à la religion est vraiment loin des esprits.
Sauf pour les régions autonomes = à minorité éthnique importante.
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« Eh bien, lorsqu’un esprit lettré, un fou, évoquera les Pensées de Pascal, son interlocuteur sera convaincu qu’il est question du dernier chanteur à la mode. »
Pascal ?? Trés trés mal vu à l’Education National !
En fait, vous avez raison : depuis Mai 68 la lutte contre « la culture bourgeoise et élitiste » s’est engagé. C’est d’ailleur pour cela qu’on a mis en avant les maths et que sort maintenant, 30 ans aprés la poursuite assidu de ces réformes, des incultes -à tout les niveaux d’éducations, dixit Finkelkraut.
On pensait en effet que les fils de bourgeois étaient « naturellement » cultivé, et que les math serait plus égalitaire. En plus c’est plus facile à corriger, et ca évite la contestation idéologique (tout les régimes totalitaires enseignent massivement les maths, ca apprend à obéir à des ordres, administratifs, nottement, « La science ne pense pas », les scientifiques non plus).
« Ce ne sont pas la technique, ni la science, qui nous sauverons du déclin, mais la culture. »
On est mal barré, alors..
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Je disai un jour à une jeune femme que j’aime le théatre... Elle m’a répondu « moi aussi, j’adore, j’su aller voir Elie et Dieudonné » ! J’allais parler de « l’école des Femmes » de Molière par exemple, cette merveille de drolerie et de sagesse ou encore de « huit clos » ou du « Diable et le Bon Dieu » de Sartre (pour votre plaisir cher auteur)ou du « voyageur sans bagages » de Jean Anouilh (ah, Anouilh, cet homme fin, je vous le conseille)... Elle m’a opposé de suite les humoristes !
Oui, tout cela est triste et même pire ! La bêtise nous perdra !
Très cordialement à l’auteur
Bill
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Vous semblez opposer culture et humoristes, or, il faut beaucoup de finesse pour faire rire les gens. Des gens comme Smaïn, Elie, Gad Elmaleh, et même Bigard (!) sont certainement sensibles et cultivés. Je vous accorde qu’il semble y avoir un doute sur Dieudonné... Feu Fernand Raynaud était très agacé lorsqu’un spectateur un peu idiot semblait le confondre avec ses personnages... Molière n’a-t-il pas commencé dans la farce avant d’écrire ses meilleures pièces, où drôlerie, drame et profondeur psychologique sont mêlés ?
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« Vous semblez opposer culture et humoristes, or, il faut beaucoup de finesse pour faire rire les gens. »
Surtout des ploucs de banlieue, c’est bien connu...
« Molière n’a-t-il pas commencé dans la farce avant d’écrire ses meilleures pièces, où drôlerie, drame et profondeur psychologique sont mêlés ? »
Moliée à effectivement commencé là ou vos types n’arriverons jamais.
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Krokodilo
Attention cher ami, il faut comparer ce qui est comparable ! Je n’ai aucun mépris pour les humoristes ! Dieudonné se disait « bouffon » il y a peu et en a parlé comme d’une chose très noble, je le rejoins (même si je sais que vous ne l’appréciez pas...)
Mais je doute que lui-même se compare à Molière... ! Et il a raison, puisque cela ne lui enlèvera pas le talent qui est le sien dans son domaine.
Bill
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Le taux d’illétrisme n’a jamais du être aussi bas. De tous temps, quelle était la proportion des « personnes cultivées » dans la population ? ça n’a jamais dû s’élever bien haut. Certes la télé rend rarement les gens plus intelligents, mais tout le monde ne s’y abrutit pas. Et internet est un tel moyen de se cultiver, il devient si facile (mais à bas la facilité) d’obtenir n’importe quel livre, n’importe quel document, et qui en plus nous fait découvrir tant d’autres aspects inconnus, que je ne m’inquiète pas trop pour nos enfants.
Les gens essaient souvent de devenir un peu moins cons, et continuent d’écouter les autres, tout aussi bien que les auteurs du passé, dont les livres abondent gratuitement les bibliothèques minicipales.
L’Humanité est toujours et restera au bord du chaos, la fin du monde semblant toujours proche.
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Si je suis d’accord avec le fait que le taux d’illétrisme n’a jamais été aussi bas en France, je suis convaincu que le taux de gens qui lisent et écrivent(très)mal n’a jamais été aussi élevé . Par ailleurs, je pense que les jeunes n’ont pas le réflexe d’ouvrir un dictionnaire ou un quelconque document pour apprendre comme on a pu le faire il y a encore 20 ans . Aujourd’hui, ils appuient sur un bouton, ça fait des bruits et des couleurs, c’est marrant, ça prend pas la tête ... Je suis inquiet pour eux car il y a vraiment une génération de bof en devenir .
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Mouais, 20% des éleves de 6éme ne savent pas lire...
Et le nombres de livres sérieux vendu s’est effondré depuis 15 ans..
D’ailleur même rocard le dit : la persistance de l’extréme gauche et autre antimondialiste ne s’explique que par l’inculture de la société. Sans aller jusque là, on peut tout de même constater que ces gens rabaches des idées moisies et déja testé avec d’énorme échecs, il y a 30 ou 40 ans..
Ce qui fait peur, c’est le mathématicien, inculte évidement, et qui crois que tout se résoud à cout (si j’ose dire) d’équation, et qui n’a qu’une vision du monde simpliste. Il ne comprend rien à l’épaisse complexité de l’humain..
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Le sage antique est mathématicien et philosophe. Cette cloison scientifique littéraire actuelle, l’illusion de ceux qui lisent et ne comprennent rien aux maths.
Je conjoncture que tous ceux qui dénoncent ouvertement la disparition de la culture se considèrent comme cultivés, et doivent l’être effectivement, ayant feuilleté une partie de l’énorme patrimoine littéraire humain. Hérodote, Platon Spinoza, Nietzsche, et tous les autres...
Tous mes amis lisent, et pourtant nous ne sommes pas des intellos.
A la votre !
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Derrière cette désaffection culturelle pointe le vide abyssal des projets politiques, ceux des principaux protagonistes. Heureusement, les caméras sont là pour montrer que ces candidats existent, avec des people à leurs côtés et une salle surchauffée par les militants. Un vide faussement comblé par l’appel au sentiment national, marronnier tiré des limbes de l’histoire afin de donner une substance au vide, mais nul n’est dupe, car le fin mot de l’époque est qu’elle sonne faux si on la mesure à l’aune des discours des prétendants au trône !
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Jeune nous l’avons tous été, et d’aussi loin que je me souvienne, les pensées de Pascal (pas le chanteur de starac) ou le journal de Mathilde (pas l’actrice de porno) c’est bien simple je m’en foutais ...
Je voulais mordre la vie à pleine dent, j’écoutais Acdc, Trust, Téléphone .... que des hirsutes interdits d’ORTF et qui paradoxalement, aujourd’hui font figure d’icône, et comme avant eux les Beatles, Elvis ou Aretha Franklin. Ils font partis de la culture rock par exemple et on se plait à réécouter cela aujourd’hui.
J’ai pris le cas de la musique, mais on peut l’étendre à d’autres domaines, et si je ne prends que le cas d’un Coluche, que n’avons nous pas entendu à son époque, et à ce jour :
1/ il manque toujouts cruellement
2/ il n’a pas été remplacé
Et c’est ainsi pour tous les champs.
Alors il ne m’empeche pas aujourd’hui de gambader allègrement sur le net pour apprendre des choses, les voyages et mon job dans d’autres pays m’ont beaucoup apporté, en de simples mots, tout ne se trouve pas dans les livres non plus.
Les supports changent, aujourdh’ui je suis en train de lire (enfin d’écouter) un audio-book, de Daniel Pennac, c’est une autre forme trés intéressante de parcourir un livre, l’on peut continuer ainsi des heures...
La population aura sa frange d’inculture permanente, mais laissez les temps à d’autres de venir se cultiver sans les culpabiliser.
C’est bien parisien dans le fond, car quand tu habites au fond du Gers faut m’expliquer comment tu peux toucher à tout, les facilités ne sont pas les mêmes que dans la capitale.
Et puis aller au théatre, n’est pas incompatible à une bétise profonde de certains hommes
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aurais tu oublie ANGE ?
roumi
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certes la generation Dorothee n’etait pas mieux par certains cotes, et elle s’en sort plutot bien.. cependant ou je rejoins l’auteur et son inquietude est peut etre l’exces qui desormais deferle car plus de radios, de teles, plus d internet bref plus de medias et un probablement un ’’culte de la connerie’’ qui existait peu ou pas tout de meme il y a vingt ans. et en quoi hier serait toujours forcement moins bien que maintenant ?http://danslevif.over-blog.fr
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Je ne suis pas du tout d’accord avec cet édito. Je pense que l’inculture n’a pas régressé, elle s’est modernisée comme tout le reste. Si elle était encore « rurale » il y a 15 ans, elle est devenue urbaine, médiatique et virtuelle de nos jours. J’avais vu la rediffusion d’un reportage sur FR3 qui datait de l’époque de Giscard... On demandait à des candidats à une élection de Miss régionale qui était le président de la République... les candidates le savaient, par contre à part Paris, elles ne connaissaient pas les 4 plus grandes villes de France.
De nos jours, je pense que tout le monde et en particulier les « jeunes » connaissent ces villes. Souvent, ils ont même visité une grande ville européenne, appris les bases d’une langue étrangère etc...
Les priorités ne sont plus les mêmes. Pour avoir un emploi, il faut désormais savoir se servir d’un ordinateur. Si l’on replace les choses dans le contexte, mon grand-père me disait qu’avec ma vilaine écriture, je n’aurai jamais un bon travail !
Sans confondre la forme et le fond... je crois que la culture ou plutôt l’envie de se cultiver est avant tout une question de tempérament. Internet donne accès à une masse énorme d’information, là où les bibliothèques permettaient un accès tout aussi aisé à la connaissance et à la culture. Libre à chacun de consulter autre chose que des sites web de jeux vidéos. On faisait le même reproche à ceux qui se contentaient de lire San Antonio ou des bandes dessinées.
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Au risque de me faire enguirlander, je me sens quand même obligé de rajouter un commentaire à cet article... Rien que le titre « France, ta culture fout le camp ». Je le trouve bien grandiloquent et il me fait penser à la chanson de Jacques Brel (qui était Belge, désolé pour la culture de la « France » qui « fout le camp »), je vous laisse juges :
Jacques Brel Les bourgeois
Paroles et Musique : J. Brel, J. Corti 1962
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l’ami Jojo
Et avec l’ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l’hôtel des « Trois Faisans »
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantantLes bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l’hôtel des « Trois Faisans »
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c’est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes « peigne-culs » nous montrent leur derrière
En nous chantantLes bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...-
à priori, on peut être en accord avec cet article, les jeunes ne s’expriment pas parfaitement, ont une orthographe et une grammaire horribles et ne lisent plus beaucoup. en étudiant un peu plus le sujet, les jeunes savent communiquer avec un type qu’ils n’ont jamais vu à l’autre bout du monde, ils ont une connaissance et une culture pas moins riche que celle de leurs parents.
en écoutant les « anciens », j’imagine la france du siécle dernier comme un pays de savants, de littéraires, de philosophes, d’écrivains... et encore cela n’est rien en comparaison du siécle des lumiéres, à l’époque où la france était ouverte, généreuse, libérale... bien sur la réalité est bien différente, et ces visions trés parisiennes. quand certains regrettent le temps où l’on discourait sur pascal, d’autres se remémorent l’époque où les femmes savaient coudre ! le monde évolue t il dans le mauvais sens parce que les plus jeunes ne savent pas conjuguer un verbe, je n’en suis pas sur. les émissions « intellectuelles » de la télévision vont elles abrutir toute une génération, c’est leur donner beaucoup trop d’importance.
la culture française fout le camp si on arrete cette culture à un moment M. elle ne peut être limitée, sinon elle cesse de vivre. on ne peut défendre une culture en l’empéchant d’avancer. elle se nourrit du passé mais doit s’en détacher, l’avenir ne peut être lié à la stagnation. la culture des plus jeunes se mondialise, on écoute les mêmes musiques, regarde les mêmes films, joue aux mêmes jeux... cela n’empêche pas à chaque région de ce monde d’avoir sa propre culture, sa propre identité. malgré l’américanisation du monde, le foot reste le sport le plus populaire sur la planéte !
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Oh, les jeunots ! Vous me faites tous rire !
Oui, la culture fout le camp ! Et depuis des siècles !
La preuve ?
Moi, quand j’étais jeune... il y a si longtemps... je dansais le tango ! C’était quand même autre chose que vos agitations débiles que vous appelez danse !
Vous me direz, mon père ricanait !
- Moi qu’il me disait ! Je dansais le charleston à ton âge ! C’était autre chose que votre tango de fainéants ! C’était du sport !C’était ensuite au tour de l’arrière-grand père d’éclater de rire dans son fauteuil !
- Parlons-en de ton charleston ! Une musique de nègre ! Moi, je dansais le menuet ! C’était encore de la vraie musique ! Maintenant, c’est fini, c’est n’importe quoi !Bref, tout ça pour prouver que la culture fout toujours le camp devant nous mais que personne n’arrive à la rattraper !
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certains confondent l’intelligence et la culture dans ces commentaires
on peut être très intelligent et pas cultivé du tout cultivé et pas intelligent
certainement, la télé ne rend pas intelligent à mon sens, parce qu’elle nous laisse spectateur passif vautré ,gavé d’images et de mensonges
mais elle peut aussi nous cultiver selon ce que nous regardons , tard le soir ou sur des chaines thématiques ou sur ARTE
quant à la lecture , aux mots, à leur sens, nous sommes tous un peu co-responsables en tant que parent, tout ne se fait pas à l’école
et...à l’école...
....pour l’avoir vu et lu dans les cours, classes,e t copies de ma fille, les instits et les profs souvent n’écrivent pas mieux le français que leurs élèves... parfois ma fille relevait leurs fautes
quant au niveau culturel d’un jeune de 16 ans d’aujourhd’ui par rapport à un jeune des années 40 ou 50 scolarisé, il est certainement moins cultivé en histoire, géographie, litterature mais connait plus de choses, même superficiellement, est plus ouvert et perméable sans doute à d’autres formes de culture
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La culture ne se mesure pas, comment savoir si elle fout le camp ? On peu etre cultivé, et ne rien connaitre de ce que raconte le voisin parce qu’on aura pas la même culture, pas les mêmes centres d’interets,...
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Il me souvient d’une découverte, faite assez recemment, d’une tablette babylonienne datée de 2 ou 3 millénaires avant J.C. qui disait un peu la meme chose que l’article, bien sur sans la starac ni Pascal, mais avec la meme idée que les jeunes incultes vont saccager la belle civilisation que les anciens nous ont laissé. Nihil novi sub sole !
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Kikou ! 7 tro delir ton texte ! lol !!!!
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Vous n’avez, certes, pas tout à fait tord mais il faut se remettre dans un contexte historique plus large. Nos grands parents, pour la quasi totalité, n’avaient accès à aucune culture. Aujourd’hui, certaines émissions de télé, par exemple, nous désespèrent, c’est vrai. Mais il y a 50 ans, la « sous culture » était autant généralisée, sauf qu’elle ne se manifestait pas à la télé mais dans les canevas que les gens accrochaient dans leur salon.
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« Qu’énoncer de plus pour vous persuader que la langue c’est la vie, que le bien écrire, le bien parler ce sont, aussi, le bien vivre ? »
La langue, c’est aussi la pensée.
« Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale » (Pascal, le vrai).
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Avant on piratait les vinyls sur des cassettes pourrave. On copiait du pourrave sur d’autres cassettes pourrave....« Le top ».
Rien qu’à l’évoquer , je suis ému !
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salut Gasty ,
je vois que tu as eu la même jeunesse que moi , un de mes fils me dit quand je m’ecoute un bon vieux tube d’AC/DC c’est quoi cette musique de l’époque des fossiles ! nous avons connu casimir et goldorak . le must des jeux vidéos étaient space invaders et pacman , mais tout cela ne nous a pas empéché d’accéder à la culture .C’est un choix personnel que de vouloir se cultiver, et quand j’ai envie de regarder les excellents reportages sur les chaines planète ou national geographic , je me les enregistre sur pilotetime et me les regarde peinard quand tout le monde dort chez moi . De même , celui qui veut lire un bouquin interessant n’a qu’à le faire, personne ne l’empêche .le théatre est bien sur plus elitiste vu le prix des places........
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C’est sur qu’il ne faut pas compter sur l’école pour se cultiver.. Mais sur la télé, j’ai de sérieux doutes (?)
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Tu as oublié de dire, comment sera la génération qui a grandi avec internet ? Et là pour le coup... L’article perd de sons sens
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Pour moi Le Pire C’est que la recherche du sens de la vie est abandonnée au profit de la volonté de se divertir et de la nécessité de consommer. (comme dirait Gustave Parking, qu’on entend sur rires et chansons, « je vous laisse réfléchir là-dessus... »)
Je ne sais pas comment c’était avant, je n’étais pas né.
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On ne voit de la culture que le côté littéraire et artitistique.
De nos jours, le support de la culture est avant tout l’objet industriel. C’était d’ailleurs le cas lorsque l’industrie balbutiante acceptait encore l’art. Par exemple, un secrétaire empire est bien plus français qu’un écrit de JP Sartre. Le principal risque d’acculturation vient de la mondialisation. Celle-ci restreint les sources culturelles comme une peau de chagrin. Quand nous porterons tous des pantalons chinois, plus rien ne nous distinguera des allemands ou des italiens. Il suffit de regarder une vieille pub de Duralex ou de Guy Degrenne pour y trouver un style tout à fait français, contrairement à une chaîne Bang & Olufsen qui ne peut être faite que dans un pays nordique. Toute cette culture fout le camp au gré des concentrations et des délocalisations. On ne nous vend plus un objet mais une simple fonction. Noyés dans la masse, on ne nous demande plus que d’être un consommateur fidèle et un employé modèle.
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Monsieur
Je crois qu’il ne faut pas se désoler pour les autres. car le vrai drame serait de ne pas avoir accès à la culture, or ce n’est pas le cas, loin s’en faut. J’aime le cinéma, trop pour y aller souvent, vu la programmation - de merde - offerte par les distributeurs dominants, ce qui m’oblige à crapahuter pour trouver une salle parisienne ou d’art et d’essais qui projette enfin le film désiré... et bien j’achète des DVD et je peux me voir tranquillement des Dumont, des Bresson ou des Mizoguchi.
Vous pouvez lire le livre que vous désirez, rien ne vous l’interdit. Un choix fabuleux s’offre à nous, en même temps qu’une écrasante culture de masse qui n’a rien à voir avec l’art. C’est ce que l’on appelle le revers de la médaille.
Mais l’essentiel est préservé : je peux voir un film de Murnau, vous pouvez lire Marguerite Duras. Le reste n’est que de la littérature...
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Si je comprend bien, la culture c’est lire et regarder des choses que peu de monde regarde, histoire de pas faire comme les masses, et de se sentir supérieur. Moi-même je ne suis pas accro à la littérature classique, je prefere un bon livre de SF ou policier. Et qu’est-ce que ca change ? Est-ce que parce que je n’aime pas les grands classiques ou que je n’ai vu que trés peu de films d’auteurs, (et encore je ne saurai pas dire lesquel),je ne suis pas cultivé ? Le theatre, c’est pas mon truc, l’opera encore moins, je prefere un bon film avec une histoire qui me plait. Où est le problême ?
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Déjà les Pensées de pascal ça va certainement être interdit du programme scolaire !
pensez ! une « propagande religieuse ostentatoire » !.....
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« L’homme persécute s’il ne peut convertir. A quoi remédie la culture qui rend la diversité adorable. »
voilà la plus profonde, vaste et intemporelle phrase de cet article
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« Quand quelqu’un vient me demander conseil sur un des points les plus importants de sa vie, par exemple sur la possession de richesses ou le soin à donner au corps et à l’âme ; si sa vie de tous les jours me semble avoir pris une certaine tournure ou s’il parait être d’accord pour obéïr à mes conseils sur ce pourquoi il me consulte, je met tout mon zèle à le conseiller et je ne m’arrête qu’après m’être religieusement acquitté de ma tâche. Mais si quelqu’un s’abstient de me demander tout conseil, ou s’il est clair qu’en aucune façon il ne suivra mes conseils, je ne vais pas, sans y avoir été convié, aller trouver cet homme pour lui donner des conseils et le contraindre, fut-il mon propre fils. » Platon, Lettre VII.
On peut toujours tout condamner, observer que de notre temps c’était mieux, ou pire. On peut envoyer les vieilles barbes se faire voir chez les grecs ou ailleurs. On peut croire son cerveau indemne, même si nous pète à la figure le cynisme d’un responsable de TF1 qui clamait haut et fort rendre des cerveaux disponibles (pour la consommation s’entend). On peut, parcequ’on a un peu lu croire être en mesure de donner des leçons. On peut toujours croire qu’avec nos mots on pourrait ramener l’humanité à un peu de bon sens qui la conforte dans son humanité...
Un jour, mon fils entre, alors qu’il était encore sur les bancs de l’éducation nationale, dans mon bureau : « Mais que fais-tu de tout ces livres ? » me dit-il. « Mais c’est que, vois-tu, derrière chaque livre rangé ici, il y en a encore des dizaines que je n’ai pas lu et qui mériteraient d’entrer dans mon panthéon personnel ». Il ne savait pas ce qu’était le panthéon, m’a jeté un regard incrédule et s’en est retourné. Fidèle à Platon, je n’ai jamais essayé de le convaincre qu’il se trompait.
La société est ce que nous en faisons. Quand l’ignorance et la médiocrité triomphe, il ne faut pas s’étonner que le monde aille comme il va : à chacun de faire le ménage devant sa porte. Et si par hasard, quelqu’un a besoin d’un conseil, et qu’il soit prêt à l’entendre, l’expérience des uns peut toujours être utile aux autres. C’est ce qu’on appelle tisser du lien, transmettre des compétences. C’est cette aptitude à tisser du lien qui a (en partie) fait que l’humanité a pu survivre jusqu’ici. Il semblerait que nous soyons bien décidés à défaire ce que des millénaires de vie, parfois âpre et difficile, ont pu construire, au nom d’un futur radieux promis par la science réduite à la technologie. Libre à nous, mais si je considère que cette idéologie est suicidaire, m’en voudrez-vous si je demande à ne pas faire partie du voyage ?
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we ta rezon c tro dlir la KULTUR FOUS LE KAN !
Au passage, opposer science et culture me semble absurde. D’une part parce que la science fait partie de la culture. Ensuite parce que la culture scientifique se perd tout autant que la culture littéraire, ce qui laisse la voie ouverte à toutes les impostures, à toutes les théories de la conspiration, à tous les dogmatismes.
Naguère, lorsqu’on faisait ses humanités, on étudiait Vitruve autant que Ciceron, et on ne s’en portait pas plus mal. sa ma tro fe KIFE vitruv ) !
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Il faut dire aussi qu’il y a une contradiction entre le but de l’école : eleve au centre du systéme qui construit son savoir pour s’eveiller et exercer son esprit critique (en clair, donner une opinion sur tout, en repetant comme un boeuf les plus banal banalité du politique correct, -opinion valorisé, car « sincére » et « esprit critique »), et la culture, qui est justement de fermer sa gueule pour s’oublier et devenir Platon, Ciceron, Racine, Swift, etc..
Car enfin, la culture, c’est la façon de penser et la possibilité de percevoir le monde. Un inculte ne voit littéralement pas grand chose de ce qu’il a sous les yeux, et s’imagine que tout le monde est comme « lui » (dans les deux sens).
Plus généralement, on peut relever aussi que notre époque à horreur des inégalités, c’est à dire des hiérarchies, ce qui est pourtant indispensable pour acceder à la culture, car tout ne se vaut, justement, pas. Les hommes ne sont pas égaux, n’ont pas la même valeur. D’ou, pour lutter contre cette réalité, des manuel de littérature française avec des mode d’emploi d’appareils ménager ou des extraits de PAris-Match..
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Naguere ? Vous voulez sans doute dire jadis !
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Plutôt que de regretter les anciennes humanités et autres les neiges d’autant, il est sans doute plus stimulant pour l’esprit (se voulant éclairé) de s’efforcer d’appréhender les modalités nouvelles de la décérébration toujours recommencée...
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Les neiges d’antan chassées par le vent d’autan(t).
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Sans doute l’image a-t-elle pris une place prépondérante dans la culture des jeunes, mais je vous trouve bien pessimiste. Ce siècle connaît aussi des phénomènes culturels surprenants : Wikipedia, par exmple, c’est la possibilité de mettre à disposition gratuite le savoir commun, par la force de la multitude, alors que jusque là les encyclopédies étaient rédigées par des spécialistes pointus mais se périmaient assez vite et coûtaient fort cher, et il ne leur restera bientôt plus comme marché qu’une hyperspécialisation. C’est le rêve des encyclopédistes bientôt réalisé, au point que l’encyclopédie Universalis en a été jalouse lorsque un test a montré qu’il n’y avait pas plus de grosses erreurs dans Wiki que dans la sienne ! Et les échanges sur Internet, c’est une révolution en marche : posez une question et vous aurez probablement la réponse sur ce qu’on appelle maintenant le web associatif. Ou tout simplement Agora Vox : un forum brouillon mais vivant, avec une participation des jeunes certainement plus active que dans un débat sur Pascal au lycée !
Comme a dit je ne sais plus qui (Ah ! la culture, ça s’oublie...) : le pessimisme est d’humeur, l’optimisme de volonté...
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« Wikipedia, par exmple, c’est la possibilité de mettre à disposition gratuite le savoir commun »
savoir essentiellement superficiel. Il vaut mieux des ignorants qui osnt conscience de leur ignorance que des diplomés ignorants trés sur d’eux, comme actuellement..
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Dans le temps... C’était mieux...
Arrêtez ! Je me rappelle moi, comment c’était quand j’étais tout jeune (j’ai 51 ans) : il y avait Guy Lux à la télé, c’était Albert Raisner (! !!) qui y parlait du rock et de l’harmonica (parfois en même temps), on frémisait à l’idée de croiser des « blousons noirs » ; il n’y avait qu’une chaîne de télé, dirigée par un Ministère de l’Information, aux ordres du Général. Le samedi soir, c’était Maritie et Gilbert Carpentier, avec des variétoches bien molles et bien tièdes, il y avait peut-être même déjà Michel Drucker ?
La lecture ? Laissez-moi rigoler : Guy Des Cars faisait un tabac, Pearl Buck était au top (qui s’en souvient ?), les étagères des librairies étaient pleines de livres de médecins et d’infirmières (Slaughter, ça vous rappelle quelque chose ?). Quand on parlait de Françoise Sagan dans les journaux, c’était pour dire qu’elle « vivait à cent à l’heure », et qu’elle conduisait pieds nus, rien sur ses livres, sauf qu’ils se vendaient bien.
La musique ? Je me rappelle les émissions de Patrick Topaloff sur Europe 1 (ouarf ouarf, prout et Cie), les hit-parades truqués ou Cloclo gagnait toujours la première place, parfois détrôné par Dalida. Tout ça pendant qu’outre Atlantique, on allait à Woodstock ou à Monterey. Les « speakers » parlaient encore de « grande musique », attention, pas de la musique de sauvages, ou du bruit cacophonique, hein, que du Mozart ou du Beethoven (Bach c’est plus dur).
Les jeunes ? Je me rappelle, on était pas bien fins, avec nos pattes d’eph, on était peut-être même aussi abrutis que certains jeunes affligeants qu’on croise dans le tram. Un point positif, on avait pas les walkmans, ces machines à décérébrer qui font ressembler n’importe quel jeune humain plein de vigueur en schizoïde gémissant les yeux mi-clos, environné d’un bourdonnement d’abeilles rythmique.
Et nos parents, ou tout au moins leur clase d’âge ? Ils se lamentaient qu’à l’école on n’apprenait plus rien, qu’on écrivait comme dans les journaux, bref que la culture, c’était foutu.
On parlait de Pascal, de La Fontaine, de Zola ? Eh évidemment, ils étaient au programme ! On rêvait que nos ancêtres en parlaient, oui, mais on pensait qu’au sexe opposé et à comment payer son café au bistrot.
Les écoles (collèges, lycées...) nous présentaient un monde tel qu’il aurait dû être, et finalement, nous les avons cru : quand nous nous lamentons de la perte des valeurs, du déclin de la culture, etc., finalement on regrette que le monde ne soit vraiment pas comme il aurait dû être. Avec Sartre, j’en suis sûr, les discussions habituelles devaient être plus relevées, certainement plus qu’avec mon voisin de palier. Mais dans la vraie vie, on rencontre plus de voisins de palier que de Sartre... alors on fait avec.
Je suis relativement fier de ma culture, parce que je l’ai entretenue, c’est un effort et un choix personnel, mais je n’irai pas jusqu’à croire que le monde est plus bête qu’hier. Comme disait un intervenant plus haut, l’inculture est juste un peu plus industrialisée.
Relisez les vieux journaux dans les greniers, vous allez voir si la culture était là... On ne parle quasiment que d’auteurs complètement oubliés aujourd’hui (seulement 40 ans après !). Je recommande particulièrement le Figaro, on s’en paie une bonne tranche.
La question que chaque personne ayant un brin de culture devrait se poser, plutôt, ce serait : qu’est-ce que je peux faire pour transmettre cette petite flamme ? Et surtout pas : alala, il sont vraiment trop cons, tout fout le camp, quelque part c’est un peu un aveu d’échec personnel et d’enfermement.
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frédéric mahé
question français, c’est vrai que vous vous en êtes bien sorti !
je ne crois pas que ce soit le cas pour tous les jeunes de maintenant.
Voir mon autre post sur l’enquête IVA-IPA...
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Je pense que cela ferait un bon sujet sur Ex Libris.
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M. LALLEMENT
Je suis fonctionnaire au rectorat et au service statistique de l’académie ;
je fais une l’enquete IVA-IPA qui interroge environ 15000 élèves de l’académie sur leur devenir après leur études ;
sans m’approfondir sur le chômage à 60%, ils ont, dans leur questionnaire, une place pour écrire un commentaire sur leurs études.
Depuis 6 ans, je fais cette enquête et je suis effaré !
Je rejoins malheureusement votre pessimisme.
les gamins ne savent plus écrire français, c’est l’horreur totale !
et celà pour au moins 70% des questionnaires...
VOus rendez-vous compte, des bacheliers, des bts, des cap des bep, des deug !!!!
J’ai tout de même décidé de ne pas me suicider...
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Toute langue est vouée a la disparition, se reposer sur une langue c’est se reposer sur branche propre qui de toute façon cassera. Le plus grand éltisime ce n’est pas bien parler mais bien penser définitivement. Etre sage c’est mieux que d’etre beau.
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thomas
être sage, c’est comprendre et comprendre les autres.
Comment faire des échanges d’idées avec des mots qu’on ne comprends pas bien ou pas du tout ?
Si t’es pas glop, t’entraves que dalle !
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Etre sage, c’est se comprendre surtout. Peu importe la langue que tu parles. Comprends toi et tu comprendra les Dieux.
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franchement, qu’est-ce qu’on en a à foutre du langage SMS ou du l33t-sp34k ? soit on s’adapte, soit on disparaît... ce qui est sûr, c’est qu’une langue ne meurt qu’avec ses locuteurs... donc l’académie finira - enfin ! - par se déliter mais le français, lui, sera toujours vivant, sous une forme ou une autre, qu’elle vous plaise ou pas...
il n’y avait pas de règles fixe de l’orthographe au XVème siècle, ça n’a pas empêché villon d’écrire quelques uns des plus beaux poèmes de la littérature française... et zola qui truffait de fautes les lettres qu’il écrivait à jeanne rozerot...
quant à mettre toutes les séries américaines et tous les jeux vidéo dans le même sac, celui de l’art abrutissant, loin de toute noblesse, je prends cela comme une preuve d’inculture de l’auteur, une méconnaissance totale de ces sujets (des exemples au hasard : carnivale, the wire, twin peaks, silent hill 2, rez, killer 7...)
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j’ajoute enfin qu’en dix ans de vie professionnelle j’ai vu, avec une régularité proprement mathématique, chez mes supérieurs hiérarchiques dont certains étaient des X ou des HEC, une qualité de l’expression et une propreté de la langue que vous n’hésiteriez pas à qualifier de consternantes... cette déliquescence générationnelle est un mythe...
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Dans ce constat il n’y a pas QUE de la nostalgie ! Quand on a la tête dans le sac on ne voit pas le sac, c’est bien connu.
Demandez à un citoyen des usa s’il pense que coca cola ne lui a pas appris à lire et macdo à compter.
Prendre des avions qui mènent dans des sites grouillants d’allemands en short ne fait pas de construction de structures mentales aptes aux vertus.
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On ne peut pas confondre irrégularités et variantes d’orthographe et pauvreté d’expression : on orthographiait comme on voulait au XVIe siècle, mais on s’exprimait sacrément bien. Le mal-être culturel de nos jours est lié à plusieurs facteurs : Tout d’abord une véritable saturation par la grande distribution : on n’y échappe pas. Baladeurs, musique de fond dans ls magasins, pub manipulatrice ; tout est fait pour diviser les êtres en niches de consommateurs qui s’ignorent et consomment à fond dans leur « tribu ». Il est évident que ça laisse peu de temps à l’école.
Le contenu de cette culture de masse est souvent axée sur la facilité, la satisfaction immédiate, le clinquant, voire même le comportement de prédateur. Elle est souvent ouvertement méprisante par rapport à la « grande » culture, voire la culture tout court. La provocation et l’outrance faisant vendre, elle véhicule souvent des messages qui sont incompatibles avec la vie en société. Cela n’a rien de nouveau : depuis les années ’50 on oppose systématiquement une culture « jeune » généralement importée des Etats-Unis ; et le sociologue anglais Hobsbawn fait remarquer à la même époque un renversement des valeurs : la mode ne vient plus d’en haut, mais d’en bas.
Mais-comme on l’a fait remarquer plus haut - la culture de masse est très diverse et les fameux feuilletons américains si décriés peuvent être de grande qualité. Sans parler d’un phénomène de masse comme le Seigneur des Anneaux qui a fait décourvrir à des millions de jeunes et moins jeunes les grands mythes de l’humanité.
Reste le problème de l’enseignement : certes, il y a un laissez-aller frappant dans l’enseignement des outils de base. Mais il y a aussi une pratique pédagogique néfaste, comme celle qui consiste à enseigner en littérature non pas l’amour des beaux textes, mais un vocabulaire critique jargonesque, obscur, incompréhensible. Il est parfaitement possible de transmettre une culture classique (assurant une transmission entre générations qui fait défaut à l’heure actuelle)de façon attrayante, utilisant ce qu’il y a de mieux dans la culture de masse.
Reste le problème des outils de base et de l’autorité requise pour les transmettre. Dans trop d’établissements du secondaire, avant même de penser à éduquer, on est obligé de passer par le case « dressage ».
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Mais vous êtes de « méchants antisémites » si vous n’aimez pas « la culture » crifienne !
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Tiens, ça me rappelle quelqu’un...
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« Mythe errant » ?
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Cet article m’étais passé sous le nez ! Je ne peux qu’adhérer à ce petit témoignage.
Cependant, longtemps, longtemps après que les poêtes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues.
Et s’il fallait faire un portrait de la société, je peindrai la fraîcheur du vent le bruit des bêtes de l’herbe...
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la jeunesse et la société d’aujourd’huit sont le résultat de ce que nous avons collectivement et individuellement laissé faire hier. Honte à nous et non à eux, les jeunes sont t’ils responsables de l’état de délabrement dans lequel ils trouvent le monde et la société française aujourd’hui !!! je ne le pense pas.
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J’ai été élevé devant la télévision mais n’ai pas l’impression d’en être plus bête. Certains jeux vidéos sont pour moi des oeuvres créatrices, les mangas m’ont fait goûter à une poésie insolite, des séries américaines sont inventives je crois même que ce sera un art reconnu un jour. Pourtant j’aime lire Balzac ou Tanizaki, j’aime la perfection de la forme et du style, ça me touche. Je crois que s’ouvrir ne met pas en danger la culture française, ça l’enrichit plutôt, et la transforme.
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pas glop tout ça, pas glop.
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Ca pas glop, vraiment pas glop !
Ca manque vraiment de poésie. Il ne me reste plus qu’à m’en aller les poings dans mes poches crevés... Petit-Poucet rêveur, j’égrén(er)ais dans ma course Des rimes...
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Vivant en Coree dans un pays radicalement different de la France en terme culturel, je me suis rendu compte a quel point j’etais emprunt de ma culture, bien plus que je ne l’imaginais. Nous portons tous en nous notre culture et cela de facon inconsciente en grande partie. Arreter la culture francaise a quelques celebrites des temps passes est une erreur. Elle est beaucoup plus que ca. C’est un savoir vivre, c’est une education, c’est une facon de penser et encore plein d’autres choses. Je ne peux que m’emerveiller de voir tous ces coreens qui desirent passionnement apprendre notre langue, visiter notre pays, gouter la nourriture francaise, etc... Notre culture n’est pas agonisante mais bel et bien vivante.
Pour ce qui est de l’evolution de la langue francaise, toute langue est vivante et je suis sur que les elites intellectuelles des temps passes devaient se lamenter de l’evolution du francais au fur et a mesure que le latin disparaissait et que de nouveaux mots modifies faisaient leur apparition. Comme toute langue est vivante, elle evolue et se modifie. C’est un phenomene que j’ai pu observer pour le francais, mais je l’ai aussi remarque pour le japonais et le coreen.
En esperant, que ce message aura redonne de l’espoir aux pessimistes qui craignent pour notre culture.
PS : je suis desole de ne pas pouvoir afficher les accents avec mon clavier coreen
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« je me suis rendu compte a quel point j’etais emprunt de ma culture »
emprunt ou empreint ?
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la culture fout le camp aussi sur france-culture ! un des derniers refuges ! le PS depuis plusieurs années s’ingénie à détruire cette radio : cf l’émission les matins de france culture où depuis 4 ans on ne parle jamais de culture, toujours de politique et de société !avec des animateurs dont la sufffisance n’a d’égale que l’arrogance ! tout ça avec la complicité de la presse de droite ! ne parlons pas du figaro littéraire depuis le licenciement d’angelo rinaldi.... c’est l’oligarchie PS-droite qui détruit tout depuis 25 ans !
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franchement,pour moi dragon ball aprend infiniment plus de choses sur la vie que la star academy ;l’imaginaire,la creation etc..et dans lefond il y avait un message. lorsque je regarde la tv j’ai l’impression queles gens ne veulent plus reflechir ?(en particulier les jeunes adultes d’ailleurs) ou estce que l’on nous force ?
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Terrifiant. Et en plus voilà l’idole des jaunes, notre Jauni national, qui se barre en Suisse. Va-t-il y enregistrer avec Doc Gynésarco une version rock’n roll anti-socialiste Gilbert Bésarcaud de L’impôt tant, c’est la rose ? Suspense insoutenable...
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Quand les livres sont apparus certains penseurs de l’époque ont prophétisé la fin de la culture. Le savoir ne serait plus personnel, appris pas coeur, mais serait extérieur et donc dévalué. En effet avec les livres plus besoin d’apprendre il suffirait d’ouvrir un livre pour accéder au savoir : horreur ! C’était la porte ouverte sur le règne de la paresse et d’inculture.
Aujourd’hui le livre est le symbole du savoir « sérieux » et de la culture... A méditer.
J’ajoute que les gens peu cultivés ont toujours existé c’est juste que la technologie actuelle les rend plus visibles ! Avant les media étaient vérouillé par « l’élite » (pas forcément des gens intelligents mais qui savaient parler correctement) alors qu’aujourd’hui nous sommes dans un mode de communication beaucoup plus horizontal. Tout le monde peut lancer un blog et étaler son inculture au monde.
Je termine juste sur les jeux video : ils ne sont pas nécessairement un moyen de lobotomie généralisée comme semble le penser l’auteur comme à peu près tous les gens qui n’y connaissent rien et qui donc condamnent car c’est plus facile que de s’interesser. Certes il existe plein de jeux idiots et pas spécialement épanouissants mais ça n’empêche pas l’existence d’autres types de jeux. C’est comme conclure que « le cinema c’est abrutissant » en limitant le media tout entier aux seuls blockbusters décérébrés modernes.
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Bonjour à tous, J’ai 30 ans, et je fais parti de la génération dorothée. J’ai grandi à coup de manga, de grosses productions américaines, de séries télé (à l’époque sur la Cinq), je joue à des jeux vidéos depuis que je suis en age d’utiliser un clavier... et pourtant, je lis beaucoup (de SF, héroic fantasy...), j’apprend a danser (salsa, chacha...), à jouer de la musique (saxo). Et si on en croit votre opinion, je dois probablement être un attardé !!! Et bien soit. Effectivement, Les pensées de Pascal ne m’évoquent rien, et par conséquent, je ne peux pas vous donner mon avis sur le sujet. Mais si je vous parle de l’auteur d’un des livres parmi les centaines que j’ai lu, vous non plus sûrement. Mais réfléchissons 2 minutes (et oui, j’en suis capable). Je commence par votre citation de fin : « l’homme persécute s’il ne peut convertir. ». En la lisant à la fin de votre article, il m’est apparu que c’est exactement ce que vous faites, cette « culture » qui vous échappe, n’essayez-vous pas de la remettre dans votre droit-chemin. Avant de formuler votre critique, Avez-vous étudiez ce que vous critiquez ? Imaginons que oui (même si j’en doute), et que effectivement, vous n’aimiez pas, cela est-il si grave que d’autres apprécient. Cela s’appelle la diversité. Que vous n’appréciez pas les mêmes choses que les autres est tout à votre honneur, mais laissez aux autres la possibilités de choisir ce qu’ils aiment ou pas. Et si on mettait nos force pour faire avancer ce qu’on aime, plutôt que de passer son temps a cracher sur ce qu’on aime pas...
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Non, la culture n’est pas absente ; elle paraît plutôt faire acte d’absence chez ceux que vous évoquez dans votre articles que je qualifierais de telespectateurs généralistes à outrance d’aujourd’hui. Au-delà de cette sphère, existe un vaste espace dont les éléments ne sont pas visibles directement et aussi facilement que les programmes télé tels Star Academy. Si j’essaie de franchir une porte de ce vaste espace, je remarque qu’aujourd’hui une révoluton est en train de s’installer : la numérisation. Progressivement, dans les prochaines années qui vont se compter par dizaines, toutes les bibliothèques de France et au-delà de l’hexagone, vont être numérisées et les ouvrages disponibles, à partir des divers moyens de l’informatique d’aujourd’jui et de demain qui ne font que croître et s’améliorer en qualité et en performance. Tous ces trésors cachés, le plus souvent ignonés, vont enfin faire acte de lisibilité au plus grand nombre. Votre constat me parît réducteur par rapport à une réalité qui est beaucoup plus large. Sachez qu’aujourd’hui, on relit ici et là Prevert ; une tout artiste de 30 ans à peine écrit des textes dans cette veine : Grandcorpsmalade : lisez, vous serez étonné de la fraîcheur de la langue française d’aujourd’hui. Je suis moi-même étonné de lire sur Internet des pages de Voltaire ou de Rousseau des premières éditions : quelle saveur !
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vous dites que ni la science, ni la technique mais bien la culture nous fera progresser, permettez-moi de corriger en précisant que ce sont la culture, la science, la technique et le commerce qui nous font et nous feront progresser vers un monde plus en paix, plus juste.
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Quid d’une culture sans science...
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