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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Le blues du boxeur

Le blues du boxeur

« Le blues du boxeur »

roman de Michael Engaard

317 pages

mai 2018

 

Roman social

 

Ils sont boxeurs de père en fils.

Frank est le dernier de la lignée.

Au lieu de poursuivre une carrière, il a rangé ses gants de boxe après une victoire ….

Quand son père est victime d'un grave accident, Frank récupère ses dettes et quelques menaces anonymes sérieuses.

Les inconnus de plus en plus menaçants s'en prennent à une des voitures qu'il accueille dans sa carrosserie où il œuvre comme mécanicien.

Il est prêt à en découdre, certes, voire même à reprendre ses gants et les combats.

L'infirmière, à domicile qui soigne son père commence à entrer dans sa vie...

Cabossée comme lui, pour des raisons qui lui sont propres, elle hait la violence et aimerait bien que tout ceci finisse et que Frank change son intention.

L'auteur, journaliste de son état,nous livre son premier roman.

Il décrit avec fougue une certaine société danoise où la recherche des performances est comme partout ailleurs le nerf de la guerre.

Chacun cherche à briller et à se débarrasser de ses adversaires.

Pour vivre et être enfin heureux il faut parfois tuer ses démons, Ellen la jolie et douce infirmière a décidé de s'occuper définitivement des siens....

Ce roman social est souvent drôle et jamais ennuyeux, le style alerte de l'auteur nous offre là une histoire qui ressemble à un suspense policier.

 

Jean-François Chalot


Moyenne des avis sur cet article :  2.6/5   (5 votes)




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2 réactions à cet article    


  • cyborg 23 août 2018 20:12

    Évidement un gaucho collabo ne sait pas ce qu’est un roman (à peine connaît-il les porno de gare à colons) sans parler de la différence avec la tragédie, la comédie, l’épopée
     
    Le héros du roman (le vrai) est un être problématique, (contrairement au gogochon, où tout est simple...se branler). Soit il a une morale plus étriquée que son tps où décalée (Don Quichotte, Rouge&Noir) soit il en a une plus large, idéelle (l’éducation sentimentale) soit ds le renoncement (nihiliste comme Dostoïevski par ex). Dans tout les cas il est démonique, passif où actif dans une recherche vaine car non conceptualisée d’un monde ni totalement mvs ni totalement bon (à l’image du capitalisme, de la société bourgeoise, le roman est l’art de l’époque bourgeoise) Insuffisance conceptuelle de la société contre autre branlette nuit debout du héros (pour les connaisseurs la conscience reflet marxiste) Rien n’est univoque, authentique où inauthentique, négatif et positif (ds l’épopée, le héros positif ds un monde positif)
     
    Espoir illusoire dépourvu d’illusion, le chemin du héros romanesque est fini, le voyage commence. C’est ça le roman. Ds les modernes Houllebecq le rend assez bien (dans la composition de principe, mais les scénari sont parfois nuls...)
     

     

     


    • Macondo Macondo 24 août 2018 11:06

      Bonjour. Sur la boxe et le social d’outre-atlantique, dans la famille des grosses ceintures dorées, je conseille fortement « La classe et les vertus » de Frédéric Roux qui décortique merveilleusement une sociologie sur plusieurs décennies ayant fait advenir l’historique et fameux 6 Avril 1987 ...

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