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Le ciné-réalité qu’est « Entre les murs » vaut-il sa Palme d’or ?

Soit dit Entre les murs, ce film n’est pas très bon. Faut le dire. C’est du consensus mou. Il faudrait dire qu’il est très bien parce que Palme d’or à la clé et parce que, dixit Sean Penn, « film magique  ». Mais ce film, du 2,5 sur 5 pour moi, histoire de noter comme à l’école, est plus intéressant sociologiquement que cinématographiquement.

Il serait faux de lui enlever son importance en tant qu’objet sociétal (il va être beaucoup vu et il est le support pour moult débats sociaux de pédagogues, de sociologues, de parents d’élèves et autres sur le statut et le fonctionnement de l’école de la République), par contre dire que c’est un petit film de cinéma, malin, mais très opportuniste (à l’image du mouvant et médiatique François Bégaudeau, scénariste, acteur et auteur du livre homonyme Entre les murs), me semble tout à fait pertinent. C’est un « film de festival » et il a fait mouche, tant mieux pour lui. Quelque part, je me demande si un film comme PROFS n’est pas plus près d’une certaine vérité de l’adolescence (mutine, sauvageonne) à vivre l’école(-forteresse) comme une prison loin d’être… dorée : quasiment passer à côté de cette idée de « prison dorée », un comble quand même pour un film, intra et extra muros, finissant palmedoré et croulant sous les – possibles
ors et dorures, Certifiées Education internationale, des Oscars et des Césars.

Le réalisateur Laurent Cantet, via le net (Libé) : « A 15 ans, on a les hormones qui bouillonnent et on passe 6 ou 7 heures pas jour à écouter un professeur. Les gamins vivent ça comme un enfermement.  » Pas faux, mais quitte à faire de l’école – ce qui ne me semble pas souhaitable, n’en déplaise à certains, pour moi l’école reste le lieu de l’apprentissage dans le labeur et dans l’effort – un lieu de divertissement, voire d’animation tout-terrain, eh bien autant aller dans le folklo fictionnel tous azimuts du genre PROFS ou Battle Royale ! Dans ce créneau-là (un film sur la transmission de savoir et le conflit entre des langages, des générations, des cultures), L’Esquive me semble meilleur, plus malicieux, plus joueur. Et, par pitié, pour cet Entre les murs, qu’on arrête de parler de Pialat, qu’on ne peut réduire à un simple réalisme plan-plan. Entre les murs est un tout petit film de cinéma. Ah ouais, on me dira « Palme d’or 2008, Sean Penn, Oscar à venir et tout le toutim ». Et alors, qu’est-ce que ça prouve au niveau de sa qualité cinématographique ? Quantité et performance (filmer comme si c’était pour de vrai) ne sont pas qualité, jusqu’à preuve du contraire (et sinon, je demande à voir). Entre les murs, c’est un objet sociétal, un film-fait-de-société manifeste et, par la même occasion, un carton au box-office. Mais, au rayon cinéma, il a ses limites, il repose avant tout sur un dispositif. Alors OK, des grands films de cinéma ont été faits comme ça, je pense aux machines hitchcockiennes et gusvansantiennes telles La Corde, Fenêtre sur cour ou Elephant (dans l’idée de la topographie qui participe grandement du récit), mais Entre les murs, entre nous, ôtez-lui son stratagème de filmage (le temps réel dans un lieu réel), et vous n’y verrez qu’un Envoyé spécial un peu mieux fait - ouvrant grand la voie à moult interprétations, dont certaines bien crapoteuses (Entre les murs, film de gauche ou film gauche ?...), et à une peur issue de la « pensée TF1 » qui fait tant de mal, au niveau image, à nos jeunes-de-banlieue. On dit, cf. Godard, qu’un « travelling est affaire de morale » et je suis d’accord, mais elle est où la ligne directrice dans Entre les murs ? Je n’y vois jamais un regard d’artistes, d’auteurs façon Kechiche ou Pialat qui nous prennent par la main pour nous accompagner dans leur vision du monde, nous donner à voir, nous proposer des réponses.

Alors, soyons honnêtes, lucides, Entre les murs n’est pas déplaisant, il est même, à bien des égards, sensible, divertissant (beaucoup de rires dans la salle venant des tchatches et autres « stimulantes » joutes verbales), les élèves « multiculturels » sont souvent drôles, énergiques (une humanité plurielle qui questionne avec humour le monde des évidences et des adultes), certains sont touchants, il y a même quelques moments de grâce (Souleymane, pas un méchant bougre, qui traduit à ses profs ce que sa mère leur dit en conseil de discipline, à savoir qu’ « il est un bon garçon » scène poignante –, ou quand tous les élèves regardent le travail plastique d’un des leurs autour de l’autoportrait : ici, leur silence est d’or, vraiment, c’est une captation au plus près de ce que l’école peut faire – enregistrer l’attention des élèves qu’on parvient à détourner du contentement de l’avoir pour l’orienter avec délice vers les possibilités infinies de l’être et du savoir). De plus, je ne me permettrais pas de juger les méthodes d’enseignement de l’ex-prof Bégaudeau (quiconque a affronté trente paires d’yeux dans une salle de classe sait que c’est à chacun d’inventer ses « combines » pédagogiques, au risque de l’affectif, pour séduire son auditoire et l’amener d’un point A à un point B), mais, question cinéma, je n’y vois rien d’autre qu’une espèce de ciné-réalité lorgnant du côté de la chronique voyeuriste et de la télé-réalité (ou real TV) dernier cri.

On met des élèves-cobayes dans une cour de récré et dans une salle de classe en huis clos et on les filme sous tous les angles de caméra-vérité, puis, comme à la piscine de Loft Story, sur la plage de L’Île de la tentation ou au château de la Star Ac, on ausculte un bahut dans toutes ses déclinaisons possibles
conseils d’administration, de classe, de discipline, salle des profs autour de la machine à café et j’en passe. Dans la salle de cours, transformée en atelier d’improvisation, il va forcément se passer des trucs hauts en couleur, ça va être explosif : ressources humaines et « belles personnes » captées obligent. Ainsi, ça répond tout à fait à une définition possible du reality show - format d’émission de TV dans laquelle des individus ordinaires vivent réellement et artificiellement des situations extraordinaires. Mais en quoi Entre les murs serait-il plus de l’art que Secret Story ou la Star Academy ? Maintenant, la télé-réalité kaléidoscopique, fascinée par l’intimité des autres à dé-montrer au centuple en prime-time, s’immisce partout : chambres conjugales de djeunes, sport, peoplelisation de la vie politique, cinéma, etc. Avec une observation qui ferait l’histoire et un naturalisme qui réduit les figures-êtres à des blocs d’opacité bruts de décoffrage, on assiste, ni plus ni moins, à un storytelling et à une scénarisation de la télé-réalité (ou ciné-réalité, ce qu’est Entre les murs pour moi) qui devient ainsi une espèce de genre, en soi, qui prend le pas sur la fiction. Qu’est-ce que ça entraîne ? Une télé-réalité qui devient soluble dans le cinématographe, hélas, puis une démission des auteurs de fiction, des dirigeants de chaînes TV et des producteurs de cinéma – pas tous ! devant l’extravagance, le charismatique, le romanesque, l’audace, la profondeur de la perspective.

Eh oui, à l’avenir, on risque de s’ennuyer dans notre emploi du temps de spectateur épris d’intrigues, de respirations et d’entrelacs fictionnels : le cinéma-réalité qui se targue d’enregistrer la réalité avec des manières de comptable, façon Entre les murs, cache pour moi une sécheresse des auteurs à inventer ex nihilo, ce qui leur permet d’éviter, plutôt paresseusement, le stylisé, l’inventif, voire l’extatique. Attention, je n’ai rien contre le docu-fiction, je n’ai rien contre le cinéma génétiquement modifié, qui se nourrirait d’autres médiums et médias, par essence le septième art est impur (Bazin…), pour autant j’aime quand l’équilibre – juste est trouvé entre documentaire (du réel) et fiction style l’admirable Valse avec Bachir , et qu’on n’oublie pas, même si un (vrai ) cinéaste recherche au plus près à témoigner de la complexité de l’Histoire, des petites histoires et de la vie, le filtre de l’art(ifice) et de la poésie. Cocteau disait : « La peinture est un mensonge qui nous permet de saisir la vérité », je pense que c’est valable pour le cinéma. Bref, on l’aura deviné, moi, j’aurais donné la Palme d’or à Valse avec Bachir, parce qu’il est dans le raccord parfait entre intime et extime, entre pudeur et monstration, entre poésie et politique. En bref, le ciné-réalité qu’est Entre les murs vaut-il sa Palme d’or ? Non, trois fois non même, et sorry Mister Penn.

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Le ciné-réalité qu'est « Entre les murs » vaut-il sa Palme d'or ?

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29 réactions à cet article    


  • morice morice 6 octobre 2008 10:57

     Ah il est vrai que ça n’est pas un autre film que vous aviez encensé.. ah et puis si on en vient à Cocteau alors là... en fait je suis d’accord avec vous sur un seul point : c’est Valse avec Bachir qui aurait dû l’avoir.


    • Calito 6 octobre 2008 12:01

      Il serait d’ailleurs intéressant que Morice, meilleur rédacteur d’agoravox, nous fasse partager sa connaissance du cinéma.

      Cordialement,

      Calito.


    • Calito 6 octobre 2008 12:03

      Larsen, mon ami,

      Je t’invite à poursuivre le boycott de Morice, en tout cas sur ses propres articles.
      En effet, quand tu postes sur ses articles, tu attises les trolls de morice, et cela augmente le nombre de commentaires.

      Cordialement,

      Calito.


    • Nobody knows me Nobody knows me 6 octobre 2008 12:07

      Un bon p’ tit film de socialo-gochos-bobo-gogo comme on sait en faire dans ce pays de laches et d’ hypocrites nommé la France !!!

      What a clichayyyy !! Il manque crypto dans votre formule magique.

      Dans mon bahut, les nanas se faisaient tourner dans les chiottes, les profs se faisaient frapper et les dealers avaient la main mise sur le traffic de drogue, d’ armes qui avait lieu dans la cour de récré !!!

      Booooooh !! C’est votre séjour à la prison de Bogota ça !! Arrêtez la mytho !

       smiley


    • SR-71 6 octobre 2008 12:15

      Non ça se passe en France Mr Nobonobo fuck you.
      Vaut mieux pas qu’une fiotte dans ton genre vienne
      constater elle même l’abandon de ces quartiers,
      tu repars au moin en slip. :)


    • Calito 6 octobre 2008 12:19

      On voit que vous n’avez jamais mis les pieds en banlieue. Devriez demander à un fflic combien d’affaire de ce type il voit passer. Dans mon coin c’étais 1-2 par semaine.


    • Gazi BORAT 6 octobre 2008 12:43

      @ CALITO

      Le fait que vous continuiez à transmettre les ordres du Zozöfürher me trouble..

      Des témoins dignes de foi m’avaient pourtant affirmé que celui-ci, ne supportant plus son exil, s’était suicidé avec sa maïtresse et que leurs deux corps avaient incinérés à l’entrée de leur bunker par quelques fidèles...

      Ainsi, à l’instar d’Elvis et d’Oussama Ben Laden, ce peu regretté personnage serait donc vivant ?

      gAZi bORAt


    • Zalka Zalka 6 octobre 2008 12:58

      @Calito : je viens moi même de banlieue parisienne. La situation n’est pas rose, mais loin du cliché de Larsen.


    • Calito 6 octobre 2008 13:05

      Oui, il ne faut pas généraliser, nous sommes d’accord.
      Maintenant, des affiares de viol, c’est monnaie courante.
      Seulement la famille ne le crie pas sur tous les toits. En revanche au poste ca défile.
      J’ai un policier dans la famille, mon info est fiable.


    • Gazi BORAT 6 octobre 2008 13:24

      @ calito

      "copiés-collés de liens vers des sites nauséabonds. .."

      Sites nauséabonds ? Ah bon ?

      Je serais curieux de savoir lesquels..

      Par contre vos interventions, comme celles de nombre de zOzOs et particulièrement celles de Tall (son "huile ta rondelle, salope !" est définitivement entré dans les annales du site) ainsi qu’une certaine vision de la liberté d’expression n’ont, je pense pour vous, rien de nauséabonds... 

      gAZi bORAt


    • Nobody knows me Nobody knows me 6 octobre 2008 13:35

      							 								Non ça se passe en France Mr Nobonobo fuck you.

      Mais c’est quand vous voulez. Continuez comme ça, vous êtes très constructif et très crédible. Le ministère fera probablement appel à vous pour de futures réformes de l’Education...

      Je ne pense sincèrement pas que la majorité des collèges et lycées de France soient des caches d’armes, de drogue et d’explosifs destinées aux réseaux terroristes et au grand banditisme du monde entier...
      Bien sûr il y a des cas de violence dans nos écoles et de délinquance très graves, mais de là à en faire une généralité ultime dont seuls les parisiens peuvent parler...
      Et de là à exclure tous les enfants qui les peuplent sous prétexte qu’une partie est paumée...

      Il faudrait par ailleurs annoncer à Mr Larsen - dîtes-lui de s’assoir d’abord - qu’en France, il y a d’autres villes que Paris, et même des métropoles assez grandes !! Où il y a, j’en conviens, également des problèmes dans les écoles parfois.


    • Nobody knows me Nobody knows me 6 octobre 2008 13:49

      Calito, dans un autre fil vous me disiez ceci : "Pas d’accord avec toi, mais je respecte les gens qui parlent poliment. ".
      On ne peut pas en dire autant de vous ici. Il faudrait peut-être appliquer ceci à votre discours ?
      A moins que certaines catégories d’intervenants ne vous en semblent pas dignes ?

      Le "négationniste" et le "fasciste" défilent à bloc dans vos posts, à tel point que vous ressembleriez presque à un certain m....


    • Calito 6 octobre 2008 17:21

      Oh mon cher, tout d’abord je m’adresse à morice qui me traite de nazi depuis des lustres et souhaite "me voir pendu à un croc de boucher"... Vous comprendrez sans mal que je fais déjà dans la nuance en ne l’appellant pas par son vrai nom.

      Pour l’autre zigoto, ce n’est pas la première fois qu’il me provoque, ou qu’il me traite de valet de Tall.

      Enfin, je tolère parfaitement, voi même j’adhère à certaines critiques d’Israël. On peut parfaitement trouver leur politique actuelle abjecte. C’est la liberté d’expression. Douter en revanche des camps, je suis désolé, mais ma liberté de penser s’arrête à ce stade.

      Et la votre cher ami ?


    • Nobody knows me Nobody knows me 6 octobre 2008 17:37

      Calito, il semblerait que le message dont je parlais et où vous vous adressiez clairement à Borat ait mystérieusement disparu. Peut-être un peu trop rude... Sauvé par le modo ?
       smiley

      Bien à vous.


    • Gazi BORAT 6 octobre 2008 17:48

      @ NOBODY KNOWS ME

      Effectivement, le post du malpoli a disparu du fil... Il offrait pourtant l’avantage de prouver que les carences éducatives ne sont pas l’exclusivité des quartiers populaires..

      gAZi bORAt


    • mikaboom 6 octobre 2008 13:53
      Quelques lecons à retenir :
       
      1 - Ca fait quelques années déjà que Cannes et son festival sont devenus un repère malfaisant à bobo-idéologue bien-pensants. Durant cet exposé de basse-cour, on ne récompense plus l’art cinématographique mais des engagements politiquement corrects tout en se pavanant dans les palaces de luxe (si ca c’est pas une attitude de bobo, qu’est-ce que c’est ?).
       
      2 - Ce fim est en effet une bouse infame. Sur le plan cinématographique tout d’abord. Par ailleurs, il ne reflète absolument pas la (triste) vérité de ces établissements et en outre, il nous fait passer des vessies pour des lanternes : Ainsi la racaille serait foncièrement bonne (demandons ca au postier ou au pompier du coin à Villeuneuve-Saint-Georges).
       
      3 - Je suis d’accord avec un intervenant plus haut : Ce film est fait pour rassurer le provincial (enfin en même temps, qui connait Rouen, Mulhouse, Strasbourg, Grenoble, Nimes, etc pourra témoigner qu’en terme de racailles, elles ont leur compte aussi).
       

      • Nobody knows me Nobody knows me 6 octobre 2008 14:06

        Ainsi la racaille serait foncièrement bonne

        Donc vous admettez que les adolescents turbulents ou violents sont foncièrement mauvais ?
        Si oui, que préconisez-vous pour ce genre de "racailles" ? Camps d’extermination ? De rééducation ? Battlle Royale ? Torture ?
        Ce discours me donne des frissons dans le dos... Mais apparemment, je suis une tafiole comme l’a précisé un spécialiste plus haut...
        On parle de gosses là quand même. A croire que personne n’a jamais été jeune ici.


      • Anto 6 octobre 2008 14:10

        critiquer un film qu’on a pas vu, ca donne ca...


      • Nobody knows me Nobody knows me 6 octobre 2008 17:21

        Vous etes l’exemple meme de ce qui a causé la chute de ces enfants : des adultes qui n’assument pas, des tafioles.

        Est-ce que je traite tous les profs de vicelards pédophiles et violents ? Non ! Et pourtant il y en a eu. C’est même pour cela que nos politicards nous ont pondu tout un tas de directives et de lois pour protéger les élèves. Je ne suis pas contre une bonne tarte de temps en temps quand elle est justifiée, mais je suis contre une éducation à la spartiate.
        Et ni moi, ni les gosses n’y sommes pour qqchose si les lois leur octroient plus de libertés.
        Ce n’est ni moi, ni eux qui avons pondu des règlements bidons pour la plupart, ce sont les ministres de l’Education foireux successifs qui ont amené la situation là où elle en est.

        L’argument de la tafiole pèse beaucoup dans le débat, continuez vous me faîtes rêver, Zeb.


      • Gazi BORAT 6 octobre 2008 18:04

        Curieux, cette homophobie récurrente, dans cette famille idéologique.

        Pourtant, Jean Marie Le Pen lui même (pour qui Mr SEB59 appelait à voter au premier tour de la présidentielle en 2007 sur ce mêm), ne s’était-il pas déclaré favorable au mariage homosexuel, en se félicitant notamment que :

        • "le mariage est en train de reconquérir un prestige qu’il a perdu"
        se fendant même d’un très tolérant :
        • "Et si deux hommes s’aiment, après tout.."
        Peut-être se souvenait-il d’un certain conseiller municipal de la ville de Toulon fraichement conquise par son parti et qui menait une deuxième vie tapageuse dans les bars spécialisés du centre ville, travesti en femme sous le pseudonyme de "Gloria".

        Ne r^vons tout de m^me pas.. Son entourage sut ramener le vieillard à de plus logiques positions idéologiques, lui faisant quasi immédiatement renier ses propos inconsidérés...

        Pouir info, un site (bien documenté sur le sujet ) que le sieur CALITO qualifierait sans doute de "nauséabond"..
        gAZi bORAt



      • morice morice 7 octobre 2008 01:42

         par Calito (IP:xxx.x8.53.109) le 6 octobre 2008 à 12H01 

         
        Il serait d’ailleurs intéressant que Morice, meilleur rédacteur d’agoravox, nous fasse partager sa connaissance du cinéma. 

        et vous du professorat, que vous n’avez jamais exercé.... mais venez quand même gloser car vous ne pouvez pas vous empêcher, en bon Furher régissant partout ces troupes.... à la baguette... ça va les ordres, pas trop dur à donner à la chiourme ????

        ce qui vous ennuie c’est l’adjectif... ça se sent bien....

        • morice morice 7 octobre 2008 01:43

           par Seb59 (IP:xxx.x34.180.194) le 6 octobre 2008 à 11H03 

           
          Faut dire que, pour morice, quand ca ne parle pas de muslims ou d’immigrés, ca ne l’interesse pas. 
          Alors , le cinema americain...

           qui a annoncé en post la palme d’or ? bibi. Allez vous couchez, les nazes.

        • morice morice 7 octobre 2008 01:50

           Encore un Film à deux balles !!! Très très loin de la réalité en tout cas !!! Un bon p’ tit film de socialo-gochos-bobo-gogo comme on sait en faire dans ce pays de laches et d’ hypocrites nommé la France !!! 

          ah mossieur préfère ça, Le Plus beau métier du monde, il l’a déjà dit... beaucoup plus réaliste.... pauvre Larsen, va... et votre blonde, toujours aussi.. blonde ?


          Dans mon bahut, les nanas se faisaient tourner dans les chiottes, les profs se faisaient frapper et les dealers avaient la main mise sur le traffic de drogue, d’ armes qui avait lieu dans la cour de récré ! !! 

          c’est vrai... que vous ressemblez à Lavilliers. Même dégaine, même prétention, même racontars... mais lui ne sort pas avec des blondes, ça le rend plus intelligent que vous. C’est dire où vous en êtes....

          calito :
          J’ai un policier dans la famille, mon info est fiable.

          la semaine dernière c’était je connais quelqu"un au Monde. ET la semaine prochaine à TF1, logiquement... marrant : ce mec a joué pendant des jours ici le rôle de Guéant, et finit par dire "je connais un flic de quartier"... tout est CREDIBLE, chez lui... y’a pas...


        • morice morice 7 octobre 2008 01:53

           par Calito (IP:xxx.x8.53.109) le 6 octobre 2008 à 12H03 

           
          Larsen, mon ami, 

          Je t’invite à poursuivre le boycott de Morice, en tout cas sur ses propres articles. 


          CABALE ORGANISEE ET LYNCHAGE PAR VOIE DE FIL INTERPOSE : peu d’innovation chez notre MENTEUR en chef....

          Larsen : vous aussi costaud que Lavilliers, vous vous laissez diriger comme un caniche ? Ah ben ça alors, ça sert à rien d’avoir que des muscles alors ????

        • Christoff_M Christoff_M 7 octobre 2008 04:35

           un film pour bobos socialos déconnectés de la réalité avec une vision angélique dangereuse !!

          une enseignante et encore une de trop, vient de se suicider, ce film ressemble un peu trop à un film de commande d’une bande de bons bobos parisiens friqués !!

          meme Dallas est plus construit et plus fin au niveau psychologique, c’est tout dire...

          récompensé à Cannes, mauvais signe, les illuminés people camés de Cannes en général sont complètement à coté de la plaque par rapport aux gouts du grand public !!


        • Gazi BORAT 7 octobre 2008 07:45

          @ Christoff

          Concernant le suicide de l’enseignante que vous évoquez, celle-ci exerçait en maternelle, dans une zone qui n’était pas considérée administrativement comme "d’Education Prioritaire" et je doute que son quotidien professionnel aie quoi que ce soit à en commun avec ce que l’oeuvre de fiction de Laurent Cantet nous donne à voir.

          L’explication officielle du geste de l’enseignante dérive évidemment vers des "problèmes personnels" rencontrés par la défunte et que le "respect de la vie privée" interdit, bien évidemment, de détailler.

          Le lieu choisi pour le suicide (l’école où elle enseignait), la théatralisation du geste (pendue à un panneau de basket) constituent sans aucun doute un message adressé à l’employeur - le service public de l’Education...

          Que l’on critique un discours "angélique" derrière cette oeuvre , je le comprend... mais celle-ci n’est, ni un documentaire, ni une fiction cinématographique classique par son emploi d’acteurs non-professionnels et d’un rôle principal tenu par l’auteur d’un ouvrage dont s’inspire le scenario. On trouvera aussi un même discours "angélique" dans une fiction (télévisée celle-ci) et visionnée par un public, tout au long de sa diffusion, nettement plus conséquent que celui que connaitra le film de Cantet : la série "L’instit"..

          Le film récompensé à Cannes ne représente en aucun cas la réalité dans sa complexité : le rôle de l’élève difficile, par exemple, étant joué par un élève classé, dans la vie réelle, parmi les meilleurs élèves de sa classe...

          Nous sommes en plein mélange des genres : ni documentaire, ni fiction traditionnelle mais une utilisation d’éléments du réel dans une logique semblable à celle que l’on retrouve dans la télé-réalité. Un film que je n’irai pas voir en salle mais que je serais heureux de visionner dans vingt ans, comme témoignage des questions qui se posaient au cours de la première décennie du deuxième millénaire sur la question de l’enseignement public...

          Il ne me vient à l’esprit qu’un seul film à rapprocher de celui-ci, utilisant des élèves dans leur établissement scolaire, et jouant devant la caméra leur quotidien selon les instructions d’un metteur en scène :


          Vous pourrez me rétorquer que Cantet n’a pas le talent de Truffaut, et que ce film est nettement plus scénarisé que le suivant, soit.. mais il est tout autant porteur d’une idéologie et d’une réflexion ancrée dans son contexte, comme dans cet extrait où l’instituteur interpelle ses élèves sur le "cas social" de la classe, thème à la mode à cette époque et interrogation sur la marginalité par une société alors à l’apogée de la prospérité des "Trente Glorieuses"
          Il y a malheureusement un manque dans la réflexion autour du suicide de cette enseignante et dans bien des propos suscités par le film de Cantet : celui des conditions de travail des enseignants et notamment la question de la surcharge des classes...

          Il est évidemment plus commode pour tout le monde, et notamment pour un gouvernement d’inspiration néo-libéral soucieux de se désengager au maximum de ses missions de service public d’attribuer les difficultés que connaissent les enseignants dans leur quotidien à la "multi culturalité" des élèves et au laxisme d’enseignants "soixante-huitards" que l’on ne retrouvent, bien évidemment, pas dans l’enseignement privé payant..

          gAZi bORAt

        • Nobody knows me Nobody knows me 7 octobre 2008 09:53

          d’attribuer les difficultés que connaissent les enseignants dans leur quotidien à la "multi culturalité" des élèves et au laxisme d’enseignants "soixante-huitards" que l’on ne retrouvent, bien évidemment, pas dans l’enseignement privé payant..

          Oui, ces "tafioles" comme on dit... smiley

          Je sais pas qui c’est ce ’68’ mais il a un paquet de crasses à son actif, hein ? Bizarre, c’est pourtant lui qui a permis entre autres à ses nombreux critiques de prospérer autant...

          Bonne journée


        • Calito 7 octobre 2008 10:04

          "Larsen, mon ami,

          Je t’invite à poursuivre le boycott de Morice, en tout cas sur ses propres articles.

          CABALE ORGANISEE ET LYNCHAGE PAR VOIE DE FIL INTERPOSE : peu d’innovation chez notre MENTEUR en chef.... "

          Morice, tu demande à Larsen de se barrer de tes articles. Je lui demande moi aussi, mais poliment de ne plus y aller. Et tu répond quoi, que c’est une cabale et du lynchage....

           smiley

          Arrête d’essayer de te faire passer pour une victime.
          Je sais que tu souffres de l’absence des zozos sur tes articles.

          Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour toi, le boycott devrait se renforcer, et tu devrais être encore plus marginalisé, toi l’auteur aux idées nauséabondes.


        • Gazi BORAT 7 octobre 2008 10:20

          "toi l’auteur aux idées nauséabondes.."

          Curieux cette allusion récurrente aux odeurs.

          Ne sembleraient donc n’être admis sur ce site que des auteurs aux idées parfumées... Le boycott tant souhaité par Tall (mais qui ne s’y est jamais plié lui-même) se poursuit.

          Hélas ! Les troupes ne semblent guêre disciplinées...

          gAZi bORAt

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