• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les gnostiques, l’accès à la connaissance par la sexualité

Les gnostiques, l’accès à la connaissance par la sexualité

Bien que certains exégètes de la Gnose le contestent, Simon le Magicien (ou le Mage) peut être considéré comme le premier gnostique. Contemporain du Christ plusieurs fois mentionné dans l’Acte des Apôtres, il prêche sur le même territoire dans les années qui suivent la crucifixion. Il sillonne le Samarie, la Judée, la Syrie et ira jusqu’à Rome où des écrits apocryphes prétendent qu’il fût éliminé par l’apôtre Pierre à la suite d’un pari stupide ou d’une provocation sur ses capacités miraculeuses. Il prêche sa « bonne parole » en compagnie d’Hélène sa muse putain, décrite comme une ancienne prostituée par les premiers chrétiens. Le couple se présente indifféremment comme une incarnation de Zeus et d’Héra, du Soleil et de la Lune ou comme la Sagesse et la Connaissance. Ils s’opposent aux apôtres en utilisant des méthodes de prédication similaires et ont aussi la réputation de faire des miracles, des guérisons et divers autres prodiges. Entourés d’une trentaine de disciples, en couple eux aussi, ils prêchent une « mauvaise vie » que n’aurait pas réfuté Frédéric Mitterrand. Certains analystes de l’époque les soupçonnent d’ailleurs d’être des partouzeurs éhontés uniquement dirigés par la concupiscence et le désir de fornication. « Qu’importe où l’on sème. La promiscuité entre hommes et femmes, voila la véritable communion » (cité par Hippolyte, un des détracteurs de Simon). Inutile de dire que dès le début, ils vont s’opposer aux sectes chrétiennes, qui ne sont alors que des groupuscules insignifiants, avec acharnement et le combat sera âpre. Leur enseignement peut se résumer à deux lignes dominatrices, ce n’est pas Dieu qui a crée ce monde mauvais mais un démiurge, un anti-Dieu colérique, vengeur et injuste. Donc, l’homme doit se révolter contre cet ordre des choses truqué et erroné. Simon est de ce fait un empêcheur d’évangéliser en rond. Les apôtres et leurs partisans voient en lui un ennemi, un concurrent direct à leur propagande, ils veulent coûte que coûte l’éliminer du marché de la foi. Gnostiques et chrétiens chassent sur les mêmes terres en ce début de Premier siècle. D’ailleurs, Nicolas, un des sept premiers diacres ordonnés par les apôtres à Antioche après le passage de Paul, évolua rapidement vers la dissidence. Après avoir aidé le groupuscule chrétien dans l’organisation logistique au quotidien de la secte des apôtres autour de Pierre, ce contemporain de Simon le Magicien devint rapidement un porte-flambeau des gnostiques, selon les écrits d’Augustin, Irénée et Hyppolyte qui en parlent avec un certain effroi et un mépris affiché. Nicolas créa sa propre mouvance et ses adeptes se réclamant de sa doctrine se dirent nicolaïtes. Le combat entre gnostiques et chrétiens ne put donc être que sans merci. Les premiers d’abord diffamés et conspués furent progressivement éliminés par les seconds au fil de l’implantation du christianisme et de sa montée en puissance autour du bassin méditerranéen. La découverte des manuscrits de Nag Hammadi en 1945 permit une approche moins caricaturale de la pensée gnostique qui dépasse largement le domaine sexuel pour proposer une véritable approche totalement différente de la création.

Les successeurs de Simon iront encore plus loin dans la recherche de la connaissance au travers de la sexualité. Mais comme ils sont à la fois minoritaires et persécutés par le courant officiel chrétien, ils ne peuvent échapper à la dérive sectaire, seul moyen efficace à leurs yeux de protection collective contre le courant de pensée dominant de plus en plus puissant et répressif. Rentrés dans la clandestinité, leurs écrits deviennent codés et cryptés, ce qui ne les protège pas de la destruction. Le sectarisme devient alors pour eux un moyen d’autodéfense.

Suite aux persécutions sur leurs terres d’origine, les gnostiques, qu’ils soient juifs, orientaux ou grecs d’origine, se déplacent vers Alexandrie. La cité côtière égyptienne cosmopolite et ouverte à de nombreuses orientations spirituelles va devenir leur centre de rayonnement de leur pensée. A partir de 130 ap. J.C. les plus grands gnostiques, Carpocrate, Basilide et Valentin y ont pignon sur rue. Quand ils ne combattent pas les chrétiens en s’attaquant à l’interprétation des Evangiles ou en développant une cosmologie originale, les gnostiques s’accouplent, sans avoir besoin du nécessaire recours au mariage. La femme est un vase d’élection, donc le sperme l’honore ! Saint Irénée les décrit comme sans foi ni scrupules, assistant aux fêtes païennes, mangeant des viandes impures (non casher), se distrayant aux jeux du cirque et forniquant sans vergogne. Le monde ayant été créé par un Dieu mauvais, s’affranchir des hommes qui le vénèrent en enfreignant leurs lois est le meilleur moyen d’accéder au salut. On sent poindre Raspoutine sous la défroque de Carpocrate et Valentin. On épuise le mal en le commettant ! Tout est dit par le biais de cette sentence. Car les gnostiques ne prêchent pas l’athéisme, ce sont à leur manière de profonds mystiques. Ce serait d’ailleurs une grave erreur de résumer la pensée gnostique à la seule liberté sexuelle. Celle-ci intervient comme une expression de la liberté en général et ne concerne pas toutes les tendances d’un mouvement largement protéiforme.

La principale, mais non avouée, raison de la disparition des gnostiques n’est vraisemblablement pas leur interprétation hérétique de la Genèse et des Evangiles. Cela ne concernait qu’une poignée d’érudits et de docteurs de la foi capables de disputer sur un texte et les exégèses de l’époque ont été longtemps contradictoires au moins jusqu’après le Concile truqué de Nicée. Les autres citoyens antiques se moquaient comme de leur première chemise de ces arguties théologiques. L’élimination des gnostiques réside plus probablement dans le fait que leur frénésie d’amour libre les conduisaient à séduire et suborner les femmes des autres dans un monde oriental et méditerranéen qui prenait très au sérieux la virginité des filles et la fidélité des épouses. Des hordes de cocus et de pères bafoués et excédés ont dû suivre les cris d’indignation des Pères de l’Eglise pour se débarrasser de ces gêneurs qui leur prenaient leurs femmes, en se servant de l’alibi de la foi et de la morale chrétienne pour les éradiquer. Les barbélognostiques furent ceux qui allèrent le plus loin dans les orgies mystiques, récupérant le sperme comme une essence divine pour s’en enduire le corps ou l’ingérer. Ils s’accouplaient en groupe, pratiquant aussi l’avortement. Ils élevèrent la copulation au niveau du sacré, la transformant en une sorte de messe participative, un fœtus macéré dans du miel remplaçant quelquefois l’hostie. L’œcuménisme par le cul, il fallait l’oser et le tenter même à cette époque ! Les autres groupes mystiques se contentèrent de quelques petites fêtes agrémentées d’aphrodisiaques et probablement d’hallucinogènes. Les gnostiques, dans ce domaine n’ont cependant rien inventé, l’Antiquité est truffée de pratiques bachiques et orgiaques vouées au culte de Cybèle. Mais pour un gnostique, au travers de ses rites spermatiques et dionysiaques, l’extrême sagesse transparaît dans ce qui n’est que folie et déraison pour les gens ordinaires et surtout les chrétiens. Cette inversion de la vérité est nettement plus profonde qu’il n’y parût à leurs contemporains chrétiens qui ne voyaient dans leur comportement que blasphème et profanation. Cependant, si les gnostiques s’étaient contentés de se masturber après être entrés en transe suite à la récitation de centaines de Pater noster, ils auraient encore pignon sur rue et leurs églises seraient prospères.

A partir du IVème siècle, c'est-à-dire de l’installation de la domination chrétienne sur l’Empire, la gnose quitte Alexandrie et se disperse aux quatre coins du monde connu. Après de nombreuses mutations et d’influence syncrétique des croyances des pays d’accueil, elle accouchera plusieurs siècles plus tard des Bogomiles en Bosnie et des Cathares dans le sud de la France, nettement plus austères que leurs lointains prédécesseurs. Le mouvement déjà sectarisé à ses débuts va prendre par émiettements successifs des formes multiples et protéiformes au point de rendre méconnaissable la gnose initiale. Ce que retiendront de la gnose les penseurs chrétiens sera d’abord l’hérésie et ensuite les débordements sexuels, sans n’aucunement penser que les adeptes des courants gnostiques étaient avant tout épris de liberté. L’inconvénient avec les gnostiques n’est pas leur conception de la création, celle des autres monothéismes est tout aussi critiquable. Là où le bat blesse, c’est dans le besoin de ritualiser leurs orgies, d’en faire une profanation réactionnelle comme le disent les chrétiens contemporains. Le récit épouvanté et alarmiste de saint Epiphane, (qu’il ne faut pas confondre avec Epiphane, le gnostique, fils de Carpocrate), qui assista à l’une de leur cérémonie, est terrible car il veut rendre abjectes les pratiques de ceux qu’il condamne. Saint Epiphane est influencé, si ce n’est aveuglé par sa foi et ses certitudes. Il prend vigoureusement parti et ne peut donc être un témoin objectif. Mais la ritualisation de la sexualité par les gnostiques semble n’être qu’un alibi facile pour justifier le désir et la liberté sexuelle. Leur mysticisme dans le sexe sera d’ailleurs récupéré au fil des siècles par de nombreux libertins n’ayant pas le courage ou l’honnêteté intellectuelle de dire qu’ils sont guidés avant tout par le plaisir des sens et la recherche de jouissance. Comme si la jouissance du corps n’était pas une démarche philosophique assez noble pour se suffire à elle-même. Les gnostiques, malgré leurs imperfections et leurs bizarreries ont eu cependant le mérite de mettre la sexualité au centre d’un système de pensée. Débarrassée de sa cosmogonie vaseuse et de son ésotérisme, la Gnose reste donc très moderne face à la persistance de l’obscurantisme sexuel de nombreuses religions et sociétés actuelles.

Une approche intéressante de la pensée gnostique se retrouve dans le livre de Jacques Lacarrière sur le thème, cet ouvrage a d’ailleurs servi de référence à Michel Onfray dans l’Art de jouir.


Moyenne des avis sur cet article :  3.2/5   (20 votes)




Réagissez à l'article

20 réactions à cet article    


  • Gollum Gollum 5 janvier 2012 10:59

    Houlà... nom de Dieu, quel texte mélangeant absolument tout pour aboutir à cette triste conclusion : les gnostiques veulent jouir à tout prix et en font un but en soi.


    Premier constat : les gnostiques sont par essence des gens discrets. Les gnoses les plus bruyantes et voyantes sont par essence dégénérées. Notamment ces gnoses des premiers siècles chrétiens. Le christianisme a probablement été une gnose à l’origine, ce dont témoigne l’évangile de Thomas trouvé à Nag-Hammadi.

    Mais même dans les textes officiels on peut trouver des propos gnostiques. L’Apocalypse est un texte gnostique.


    Donc opposer le christianisme et la gnose est une idiotie que colporte d’ailleurs encore le christianisme officiel actuel. Se basant en cela sur ces gnoses dégénérées, style Valentin ou Simon. 


    Le but véritable du gnostique est l’Unité. Rien d’autre. Pour cela il y a diverses méthodes, des méthodes intellectuelles, rituelles, dévotionnelles et sexuelles..


    Mais la sexualité n’est rien d’autre qu’un outil. Et il y a ascèse. Il ne s’agit pas de répandre son sperme partout, comme suggéré par ce texte digne d’un propagandiste de mai 68. C’est exactement le contraire. L’homme doit renoncer à une jouissance immédiate et doit cultiver des techniques de rétention de l’émission séminale afin d’adopter un mode de jouissance plus proche de celui de la femme. En faisant cela il se féminise. Mais rien à voir avec une éfféminisation. Car cette féminité intégrée ne s’oppose pas à la virilité. Au contraire même, elle la fait croître. Elle renforce la virilité. La jouissance n’est pas refusée, mais en aucun cas elle n’est un but en soi. M’enfin tout cela est suffisamment connu en Asie notamment, les différents tantrismes, hindou ou tibétain, dont les textes sont facilement accessibles maintenant en Occident. Ceci dit, il est vrai que le gnostique se situe par-delà bien et mal et qu’il se situe au-delà des règles. Mais ce genre d’approche n’est pas à mettre entre toutes les mains. D’où les approches plus « classiques » des églises officielles, faites pour la grande majorité des gens. 


    Entre parenthèses, citer Michel Onfray pour approcher le monde gnostique, on est sûr de n’y rien comprendre, car Onfray de par son athéisme, n’est surement pas apte à saisir ce monde là. Je conseillerai plutôt Guénon, Éliade, Évola ou Abellio.. 


    • Pierre-Marie Baty 5 janvier 2012 13:45

      « L’Apocalypse est un texte gnostique. »

      Très bonne remarque ! C’est même LE texte gnostique par excellence.

       


    • luluberlu luluberlu 5 janvier 2012 12:49

      Les Bonobos sont la pointe de l’évolution du vivant.


      • appoline appoline 5 janvier 2012 20:11

        Vous croyez qu’ils ont lu l’apocalypse ?


      • Pierre-Marie Baty 5 janvier 2012 13:41

        Bonjour M. Yang,

        Je n’osais pas être le premier à réagir sur cet article pour y souligner ce paradoxe : comment pouvez-vous échafauder de telles théories, tout en longueur et en sophistication, sur les gnostiques paléochrétiens en n’ayant pour seules sources d’époque que deux rares citations de personnages farouchement opposés à la doctrine ?

        C’est un peu comme si j’affirmais : voici, les Indiens d’Amérique étaient des barbares sanguinaires ; et s’ensuivraient de longues extrapolations sur leur barbarisme et leur sanguinarité supposées ainsi que de longues digressions sur l’impact qu’aura eu leur instinct de sauvagerie allégué sur le développement futur des Etats-Unis, et je validerais tout ceci par la citation d’un certain John Smith, obscur fermier du Far West, qui aura eu le malheur de se faire voler des vaches, flécher son cow-boy et incendier sa grange par les indigènes susmentionnés.

        Il me semble que c’est un peu léger, c’est pourquoi je pense être dans le domaine du doute raisonnable en affirmant que votre perception des gnostiques paléochrétiens est largement erronnée.

        Je ne prétends pas en savoir davantage que vous sur la question, tant les sources sont rares ; je prétends simplement que la plus grande probabilité veut que vous ayez tout faux, et qu’en construisant de telles théories vous manquez de prudence. (ce commentaire se veut néanmoins bienveillant)

        Bonne journée smiley

         


        • hacheii 5 janvier 2012 16:21

          Les gnostiques n’ont pas disparus, les juifs le sont par exemple, les francs maçons aussi puisque la gnose consiste à n’initier aux mystères que des gens cooptés.
          Beaucoup de peuples dans l’antiquité pratiquaient un culte phallique, les Kazars selon wiki, mélangeons-nous, mélangeons-nous, hommes - femmes - enfants, père-fille, mere-fils, tous ensemble, tous ensemble, avec des orgies et des exhibitions, qui ont en effet souvent dégoûtés leurs contemporains.
          Lles pratiques sodomites pour acquérir les forces de l’ennemi, les délires consistant à manger des parties viriles existent toujours en Afrique. Toutes ces adorations autour du phallus sont légèrement hystériques et beaucoup de personne aujourd’hui qui font partie des médias en vue ne dépareilleraient pas dans le culte de Dionysos. (Des Grecs.)
          .
          Il y a une interprétation phallique possible du mythe d’Adam et Eve, puisque « ton mari dominera sur toi, et toi tu convoiteras » c’est le Vir, le phallus, le principe mâle, la vertu : l’intelligence que convoite et qui domine la femme.


          • appoline appoline 5 janvier 2012 20:13

            Les francs-maçons : non, pourtant croyez moi cela les rendrait beaucoup moins crispés


          • SlipenFer 5 janvier 2012 16:28

            bonjours M.Yang
            J’ attend avec impatience un article sur le Tantrisme.

            et pour rester léger
            tu tien le bon bout smiley
             merci pour toute ces réfections


            • bartelby 5 janvier 2012 17:39

              Bonjour à tous,


              Je suis en grande partie d’accord avec Gollum, j’y ajouterais juste quelques précisions.

              Tout d’abord les gnostiques étaient les sectes chrétiennes qui furent considérées comme hérétiques lors du premier concile de Nicée en 325.


              L’extermination des sectes gnostiques est l’acte de naissance du catholicisme en tant que religion d’état de l’empire romain mourant.

              Donc aujourd’hui, les gnostiques ne sont pas discret mais morts et enterrés. 

              Ensuite la résurgence d’idées « gnostiques » dans l’histoire est appelé gnosticisme (pour les différencier des premiers).

              Le gnosticisme fait référence au « savoir » ésotérique chrétien que Rome cache au profane. C’est la fameuse église de Jean en opposition à l’église de Pierre.

              Ce courant est apparu avec les sociétés secrètes qui prétendaient légué un savoir caché au profane chrétien. 

              Le gnosticisme n’est rien d’autre que de l’occultisme chrétien du XIX ième siècle. Un bel exemple français est Eliphas Levi. Alphonse Louis Constant de son vrai nom et prêtre défroqué rendu célèbre par son « rituel de haute magie ».

              Certaines sectes dégénérés (par exemple la golden dawn) introduisirent en s’appuyant sur les procès de fornications faites par Rome pour diaboliser les premiers gnostiques.
              Entre nous, on peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui après l’avoir brûlé, lui et tous ses écrits.

              Le tantrisme dans le gnosticisme est un apport récent venant de l’hindouisme que l’occident découvre en tant religion de la nouvelle conquête de l’empire britannique (au XIX ième toujours).

              La véritable source caché de la chrétienté est hellénique. Dans « écrits gnostiques » aux éditions les pléiades qui reproduit les textes retrouvés à Nag Hammadi, on a :

              - extrait de la « république » de Platon
              - l’ogdoade et l’ennéade (partie intégrante du corpus hermeticum)
              - un extrait du « discours parfait » d’Hermès trismégiste à Asclepius (faisant aussi partie du corpus hermeticum)

              Tout les évangiles sont écrits en grecs, pas en hébreu ou en araméen. Voilà pourquoi on apprenait le grec ancien, voilà aussi pourquoi la mythologie gréco-romaine n’a jamais quitté la France.

              Si on parle d’hermétisme, 

              l’ascèse est prédominante puisqu’elle est la première vertu théologale : la force (spirituelle). La pratique sexuelle dans les orgies dyonisiaques étaient vues comme des dégénérescences. L’existence de nombreux Hermès ithyphallique suggèrent plutôt des frottements rituelles sur les dites statues.

              La seconde vertu est l’humilité, vertu qu’oublient trop souvent nos « gnostiques » modernes. C’est pourquoi leur élitisme est douteuse. 

              Les vrais mystique ne parlent pas par humilité et non par élitisme. Faire Silence pour atteindre la contemplation.

              « Bienheureux les pauvres d’esprits car c’est à eux qu’appartiennent le royaume des cieux ».

              Cordialement.


              • dom y loulou dom y loulou 5 janvier 2012 21:37

                ah ne déformez pas hein


                le Christ avait dit « heureux les SIMPLES d’esprits... » 

                ce n’est pas pareil du tout n’est-ce pas ? ;)


                un bon article monsieur Yang



              • bartelby 5 janvier 2012 22:05

                Non, c’est bien les pauvres d’esprit ^^


                Voici la citation latine :

                « Beati pauperes spiritu quia ipsorum est regnum coelorum » (Mt. 5:3)

                Voici ce qu’en disait Maître Eckhart (attention c’est subversif) :

                Par la bouche de la sagesse, la félicité énonça : « Heureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient. » Les anges, les saints, tout ce qui ne naquit jamais doit être silence quand parle l’éternelle sagesse du Père car toute la sagesse des anges et de toutes les créatures n’est que pur néant devant l’insondable sagesse de Dieu.

                Cette sagesse a dit : « Heureux sont les pauvres. »

                Or il y a deux genres de pauvreté. La pauvreté extérieure, bonne et très louable lorsque l’homme la vit volontairement par amour pour notre Seigneur Jésus-Christ, comme lui-même l’a assumée sur terre. Mais selon la parole de notre Seigneur, il est une autre pauvreté, une pauvreté intérieure ; puisqu’il dit : « Heureux sont les pauvres en esprit. »

                Soyez, je vous prie, de tels pauvres afin de comprendre ce discours car, je vous le dis au nom de la vérité éternelle, si vous ne devenez pas semblables à cette vérité, vous ne pourrez pas me comprendre. D’aucuns m’ont interrogé sur la vraie pauvreté et sur ce qu’il faut entendre par un homme pauvre. Je vais maintenant leur répondre.

                L’évêque Albert dit : « Est un homme pauvre celui qui ne peut se contenter de toutes les choses que Dieu a jamais créées », et cela est bien dit. Mais nous allons encore plus loin et situons la pauvreté à un niveau bien plus élevé. Est un homme pauvre celui qui ne veut rien, ne sait rien et ne possède rien. Je vais vous parler de ces trois points et vous prie, par amour de Dieu, d’essayer de comprendre cette vérité, si cela vous est possible. Mais si vous ne la comprenez pas, n’en soyez pas troublés car je parlerai d’un aspect de la vérité que très peu de gens, même profonds, sont en mesure de comprendre.

                Nous dirons d’abord qu’un homme pauvre est celui qui ne veut rien. Bien des gens ne comprennent pas véritablement ce sens. Ce sont ceux qui s’adonnent à des pénitences et à des pratiques extérieures, performances qu’ils tiennent néanmoins pour considérables, alors qu’ils ne font que s’autoglorifier. Que Dieu en ait pitié de si peu connaître la vérité divine ! Ils sont tenus pour saints, d’après leurs apparences extérieures, mais au dedans ce sont des ânes qui ne saisissent pas le véritable sens de la divine vérité. Ces gens disent bien que pauvre est celui qui ne veut rien, mais selon l’interprétation qu’ils donnent à ces mots, l’homme devrait vivre en s’efforçant de ne plus avoir de volonté propre et tendre à accomplir la volonté de Dieu. Ce sont là des gens bien intentionnés et nous sommes prêts à les louer. Dieu, dans sa miséricorde, leur accordera sans doute le royaume des cieux, mais, je dis moi, par la vérité divine, que ces gens ne sont pas, même de loin, de vrais pauvres. Ils passent pour éminents aux yeux de ceux qui ne connaissent rien de mieux, cependant ce sont des ânes qui n’entendent rien de la vérité divine. Leurs bonnes intentions leur vaudront sans doute le royaume des cieux, mais de cette pauvreté dont nous voulons maintenant parler, ils ne connaissent rien.

                Si on me demandait ce qu’il faut entendre par un homme pauvre qui ne veut rien, je répondrais : aussi longtemps qu’un homme veut encore quelque chose, même si cela est d’accomplir la volonté toute chère de Dieu, il ne possède pas la pauvreté dont nous voulons parler.

                Cet homme a encore une volonté : accomplir celle de Dieu, ce qui n’est pas la vraie pauvreté. En effet, la véritable pauvreté est libre de toute volonté personnelle et pour la vivre, l’homme doit se saisir tel qu’il était lorsqu’il n’était pas. Je vous le dis, par l’éternelle vérité : aussi longtemps que vous avez encore la soif d’accomplir la volonté de Dieu, et le désir de l’éternité de Dieu, vous n’êtes pas véritablement pauvre, car seul est véritablement pauvre celui qui ne veut rien et ne désire rien.

                Quand j’étais dans ma propre cause, je n’avais pas de Dieu et j’étais cause de moi-même, alors je ne voulais rien, je ne désirais rien car j’étais un être libre et me connaissais moi-même selon la vérité dont je jouissais. Là, je me voulais moi-même et ne voulais rien d’autre, car ce que je voulais je l’étais, et ce que j’étais je le voulais. J’étais libre de Dieu et de toute chose. Mais lorsque par ma libre volonté j’assumais ma nature créée, alors Dieu est apparu, car avant que ne fussent les créatures, Dieu n’était pas Dieu, il était ce qu’il était. Mais lorsque furent les créatures, Dieu n’a plus été Dieu en lui-même, mais Dieu dans les créatures. Or nous disons que Dieu, en tant que ce Dieu-là, n’est pas l’accomplissement suprême de la créature car pour autant qu’elle est en Dieu, la moindre créature a la même richesse que lui. S’il se trouvait qu’une mouche ait l’intelligence et pouvait appréhender l’éternel d’où elle émane, nous dirions que Dieu, avec tout ce qu’il est, en tant que Dieu, ne pourrait satisfaire cette mouche. C’est pourquoi nous prions d’être libres de Dieu et d’être saisi de cette vérité et d’en jouir éternellement là où les anges les plus élevés, la mouche et l’âme sont un ; là où je me tenais, où je voulais ce que j’étais, et étais ce que je voulais.

                Nous disons donc que l’homme doit être aussi pauvre en volonté que lorsqu’il n’était pas. C’est ainsi qu’étant libre de tout vouloir, cet homme est vraiment pauvre. Pauvre en second lieu est celui qui ne sait rien. Nous avons souvent dit que l’homme devrait vivre comme s’il ne vivait ni pour lui-même, ni pour la vérité, ni pour Dieu. Nous allons maintenant encore plus loin en disant que l’homme doit vivre de telle façon qu’il ne sache d’aucune manière qu’il ne vit ni pour lui-même, ni pour la vérité, ni pour Dieu. Bien plus, il doit être à tel point libre de tout savoir qu’il ne sache ni ne ressente que Dieu vit en lui. Mieux encore, il doit être totalement dégagé de toute connaissance qui pourrait encore surgir en lui. Lorsque l’homme se tenait encore dans l’être éternel de Dieu, rien d’autre ne vivait en lui que lui-même.

                Nous disons donc que l’homme doit être aussi libre de tout son propre savoir, qu’il l’était lorsqu’il n’était pas et qu’il laisse Dieu opérer selon son vouloir en en demeurant libre. Tout ce qui découle de Dieu a pour fin une pure activité. Mais l’activité propre à l’homme est d’aimer et de connaître. Or la question se pose de savoir en quoi consiste essentiellement la béatitude.

                Certains maîtres disent qu’elle réside dans la connaissance, d’autres dans l’amour. D’autres encore qu’elle réside dans la connaissance et l’amour. Ces derniers parlent déjà mieux. Quant à nous, nous disons qu’elle ne réside ni dans la connaissance ni dans l’amour. Il y a dans l’âme quelque chose d’où découlent la connaissance et l’amour. Ce tréfonds ne connaît ni n’aime comme les autres puissances de l’âme. Celui qui connaît cela connaît la béatitude. Cela n’a ni avant ni après, sans attente, et est inaccessible au gain comme à la perte. Cette essence est libre de tout savoir que Dieu agit en elle, mais se jouit elle-même par elle-même comme le fait Dieu.

                Nous disons donc que l’homme doit se tenir quitte et libre de Dieu, sans aucune connaissance, ni expérience que Dieu agit en lui et c’est ainsi seulement que la véritable pauvreté peut éclore en l’homme.

                Certains maîtres disent : Dieu est un être, être raisonnable qui connaît toute chose. Or nous disons : Dieu n’est ni être ni être raisonnable, et il ne connaît ni ceci, ni cela. Dieu est libre de toute chose et c’est pourquoi il est l’essence de toute chose. Le véritable pauvre en esprit doit être pauvre de tout son propre savoir, de sorte qu’il ne sache absolument rien d’aucune chose, ni de Dieu ni de la créature, ni de lui-même. Libre de tout désir de connaître les œuvres de Dieu ; de cette façon seulement, l’homme peut être pauvre de son propre savoir.

                En troisième lieu, est pauvre l’homme qui ne possède rien. Nombreux sont ceux qui ont dit que la perfection résidait dans le fait de ne rien posséder de matériel, et cela est vrai en un sens, mais je l’entends tout autrement.

                Nous avons dit précédemment qu’un homme pauvre ne cherche même pas à accomplir la volonté de Dieu, mais qu’il vit libre de sa propre volonté et de celle de Dieu, tel qu’il était lorsqu’il n’était pas. De cette pauvreté nous déclarons qu’elle est la plus haute.

                Nous avons dit en second lieu que l’homme pauvre ne sait rien de l’activité de Dieu en lui. Libre du savoir et de la connaissance, autant que Dieu est libre de toute chose, telle est la pauvreté la plus pure. Mais la troisième pauvreté dont nous voulons parler maintenant est la plus intime et la plus profonde : celle de l’homme qui n’a rien. Soyez toute écoute ! Nous avons dit souvent, et de grands maîtres l’ont dit aussi, que l’homme doit être dégagé de toute chose, de toute œuvre, tant extérieure qu’intérieure, de telle sorte qu’il soit le lieu même où Dieu se trouve et puisse opérer. Mais à présent, nous allons au-delà. Si l’homme est libre de toute chose, de lui-même, et même de Dieu, mais qu’il lui reste encore un lieu où Dieu puisse agir, aussi longtemps qu’il en est ainsi, l’homme n’est pas encore pauvre de la pauvreté la plus essentielle. Dieu ne tend pas vers un lieu en l’homme où il puisse opérer.

                La véritable pauvreté en esprit c’est que l’homme doit être tellement libéré de Dieu et de toutes ses œuvres que, Dieu voulant agir en l’âme, devrait être lui-même le lieu de son opération. Et cela il le fait volontiers car, lorsque Dieu trouve un homme aussi pauvre, Dieu accomplit sa propre œuvre et l’homme vit ainsi Dieu en lui, Dieu étant le lieu propre de ses opérations. Dans cette pauvreté, l’homme retrouve l’être éternel qu’il a été, qu’il est maintenant et qu’il sera de toute éternité.

                Saint Paul dit : « Tout ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu. » Or, notre discours semble transcender la grâce, l’être, la connaissance, la volonté, et tout désir. Comment donc comprendre la parole de saint Paul ? On répondra que la parole de saint Paul est vraie. Il fallait qu’il soit habité par la grâce ; c’est elle qui opéra pour que ce qui était potentiel devint actuel. Lorsque la grâce prit fin, Paul demeura ce qu’il était.

                Nous disons donc que l’homme doit être si pauvre qu’il ne soit, ni ne possède en lui aucun lieu où Dieu puisse opérer. Tant qu’il conserve une localisation quelle qu’elle soit, il garde une distinction. C’est pourquoi je prie Dieu d’être libre de dieu car mon être essentiel est au-delà de Dieu en tant que Dieu des créatures.

                Dans cette divinité où l’Être est au-delà de Dieu, et au-delà de la différenciation, là, j’étais moi-même, je me voulais moi-même, je me connaissais moi-même, pour créer l’homme que je suis. Ainsi je suis cause de moi-même selon mon essence, qui est éternelle, et non selon mon devenir qui est temporel. C’est pourquoi je suis non-né et par là je suis au-delà de la mort. Selon mon être non-né, j’ai été éternellement, je suis maintenant et demeurerai éternellement. Ce que je suis selon ma naissance mourra et s’anéantira de par son aspect temporel. Mais dans ma naissance éternelle, toutes les choses naissent et je suis cause de moi-même et de toutes choses. Si je l’avais voulu, ni moi-même ni aucune chose ne serait, et si je n’étais pas, Dieu ne serait pas non plus. Que Dieu soit Dieu, je suis la cause ; si je n’étais pas, Dieu ne serait pas. Mais il n’est pas nécessaire de comprendre cela.

                Un grand maître a dit que sa percée est plus noble que son émanation, et cela est vrai. Lorsque j’émanais de Dieu, toutes les choses dirent : Dieu est. Mais cela ne peut me combler car par là je me reconnaîtrais créature. Au contraire, dans la percée, je suis libéré de ma volonté propre, de celle de Dieu, et de toutes ses expressions, de Dieu même. Je suis au-delà de toutes les créatures et ne suis ni créature, ni Dieu. Je suis bien plus. Je suis ce que j’étais, ce que je demeurerai maintenant et à jamais. Là je suis pris d’une envolée qui me porte au-delà de tous les anges. Dans cette envolée, je reçois une telle richesse que Dieu ne peut me suffire selon tout ce qu’il est en tant que Dieu et avec toutes ses œuvres divines. En effet, l’évidence que je reçois dans cette percée, c’est que Dieu et moi sommes un. Là je suis ce que j’étais. Je ne crois ni ne décrois, étant la cause immuable qui fait se mouvoir toute chose. Alors Dieu ne trouve plus de place en l’homme. L’homme dans cette pauvreté retrouve ce qu’il a été éternellement et ce qu’il demeurera à jamais.

                Ici Dieu et l’esprit sont un et c’est là la pauvreté la plus essentielle que l’on puisse contempler. Que celui qui ne comprend pas ce discours reste libre en son cœur, car aussi longtemps que l’homme n’est pas semblable à cette vérité, il ne peut pas la comprendre, car c’est une vérité immédiate et sans voile, jaillie directement du cœur de Dieu. Que Dieu nous vienne en aide pour la vivre éternellement. Amen.

                (Sermon 52, selon la numérotation de Josef Quint dans Die deutschen Werke)


              • Nina888 5 janvier 2012 20:25

                Bien je croie savoir à qui profite le carnivorisme ... les parasites qu’on appèlle aussi les ver et qui ressemble au sepents ...
                à moin que ce soit la création du mal , les vers parasite comme le tenia sont les vils serpent maléfiques ... c’est évident , le gnostice pronne le végétarisme et quel creatures serait détruite si le carnivorisme disparaitrait d’apres vous ? de plus les vers sont solitaire et suporte pas la concurence, en fait ils sont l’incarnation de L’Agoraphobie . La conclusion c’est qu’ont est dirigé par des parasites , des vers solitaire . Les vers ont en plus la facultée de controler notre manière de nous comporter à la longue ...


                • dom y loulou dom y loulou 5 janvier 2012 21:51



                  il y a aussi les vers à soie
                  les vers de terre
                  et aussi les vers poétiques

                  alors vous pourriez avoir la décence de chercher ailleurs que dans le trou du cul des gens pour y chercher des vers et de vous y déresponsabiliser

                • Nina888 6 janvier 2012 04:04

                  Il y à les vers qui ne tue pas et les vers qui tue ...
                  Les virus (qui resemble au mot ver ) sont des ver maléfique , les ténia sont des vers maléfique, les parasite sont des vers maléfiques ...
                  Les chenilles, elle mange la plante pour la féconder une foit papillon ... ce n’est pas le cas des parasite ... (est c’est plus proche du symbiotisme que du parasitisme ...)
                  Le gnostisme c’est le rejet du parasitisme pour le symbiotisme ...
                  Les parasite manipule le regne animal pour se reproduire à leur dépend ... La disparition des abeilles vas etre due au parsite ... Les 7 péchés capitaux (ou sept démon ) font faire naitre un parasite chez l’homme ... (La gourmandise : le ténia, La luxure(qui pronne une sexualitée héterocentrique infériorisant les femmes) : le clamidia, l’orgeuil (lié au sang) : la malaria , la cupiditée (la douve du foie) , La collère : le virus de la rage, l’envie , je ne sait pas : les seantologue dirait que ce sont les Thétan-leader)
                  (De plus , dans loup garou, l’enemis est le ver (enemis des loup garou (gnostique) mais aussi des hummains ... ) les loup garou mange de l’hummain croyant qu’ils sont la cause du massacre , allors que si les hummains n’avait plus de ver , si le reigne annimal n’avait plus de ver , les loup garou deviendrait végétarien ...)


                • SlipenFer 5 janvier 2012 20:45

                  OUACH
                  un truc rigolard que javait dans les bouquins de Carlos castanéda
                  ou Don Génaro signifiait qu’en fin de compte la sexualité était toujours décevante.


                  • Pierre-Marie Baty 5 janvier 2012 23:19

                    D’un point de vue physiologique, vous avez raison en ce qui concerne les mâles. La Nature est ainsi faite. Post coitum anima tristis est.

                    Allons, il existe des plaisirs bien plus grands que celui-là, ne nous en faisons pas smiley


                  • Georges Yang 5 janvier 2012 23:46

                    A ceux qui sont intervenus et ont une bonne connaissance de la Gnose, je voudrais faire comprendre que je n’ai pas écrit un article exhaustif, mais une simple réflexion sur le lien entre Gnose et sexualité
                    Le catholicisme n’était qu’une secte comme les autres qui a pris progressivement le pouvoir, d’abord en 313 puis avec le concile de Nicée et le baptême de Clovis
                    Ce sont les frustrés suivant l’enseignement de Paul qui ont castré les fidèles, loin de la volonté apparente du Christ, si l’on en croit les évangiles, apocryphes ou non,
                    Ces textes ont d’ailleurs été expurgé de siècle en siècle pour se couler dans le moule répressif du catholicisme religion d’état
                    Des chrétiens jouisseurs au pouvoir aurait fait mieux, cela dit s’il existe des ponts entre gnostiques et chrétiens, ils ont aussi des différences que je ne peux faute de temps et de compétence, développer ici


                    • Nina888 7 janvier 2012 04:17

                      Jesus a bien dit qu’un de ses apotre le traïrait et qu’un autre le renirait 3 fois, non ?
                      On sais désormait que Juda n’est plus le traite qu’on croyait avec ses textes gnostique et il y a le refus de considérer l’existance de la 13eme apotre (et femme de jesus) Marie madelaine en la qualifiant de prostituée ...
                      Il y a le mauvait coté et le bon coté de chaque chose et chaque mot mais l’émotion dans le language va différentier ce qui est juste tandit que le systeme qu’ils propose va montrer que l’intéret du plus fort prévaudra à celui du plus faible (passage du verbe de creation au sombre verbe , de la langue Franche à la Novlangue), Faisant de nous des annimaux pour la hierarchie alors que la gnose à pour vocation que chaque espèce evolue au même rang que l’homme ...
                      Il y aura (Hypotétiquement et c’est un peut dit dans le coran . selon moi le Jugement denier est une épreuve pour l’humanitée , pas une sentence imposé de force...) un ratio de femme superieur à l’homme qui va justifier un esclavage sexuel soit Pro masculin (basé sur le fascisme et le collectivisme), soit pro féminin (basé sur le capitalisme et la rareté), il est même possible que les deux sociétée coabite et la il y aura forcement une des pires guerre du monde justifié pour libéret les un mais aussi esclavagiser les autres) , il y à bien une possibilitée d’amour libre , où hommes comme femmes auront autant de droit , où l’homosexualitée feminine sera forcement acceptée , où la vie et la mixitée sera acceptée faisant en sorte que l’humanitée comprènne mieu ceux qu’ils on maltraité avec ce changement et donc accepte de vivre ensemble d’égal à égal est louable ...
                      Je parlait de concepte parasitique et symbiotique : Le parasitisme est un idéal hierarchique, qualifiant les défenseur de libertée du peuple comme parasites et terroristes
                       , qualifiant les petites entreprise qui de voleur alors qu’il volerons leur bien . Le symbiotisme c’est le concepte de justesse , voler au puissant pour les faible est bon,
                      si un fort vole un faible c’est mauvait , Le nivelage vers le haut au profit des faible est bon alors que le nivelage vert le bas pour les faible est mauvait . L’esclavage forcé au nom d’une hierachie est mal, un esclavage où l’esclave choisi lui même son rôle , ou le maitre est forcement responsable en vers la personne qu’ils choisi et il traite son esclave avec amour et respect en l’eduquant ... Bref, le parasitisme pronne l’egoïsme et la loi du plus fort alors que le symbiotisme pronne l’entraide et le la remise à égalitée ...
                      Il est evident que les limite entre le bien et le mal serait de ne pas favoriser le haut de l’échelle mais de favoriser l’ensemble de la vie avec respet justifié de l’autre . Le paradoxe entre le bien et le mal est donc qu’ils se ressemble de manière troublante ... mais le bien favorise le libre arbitre pour tous, le mal tend à nous l’enlever ...


                    • Pierre-Marie Baty 7 janvier 2012 11:38

                      « Jesus a bien dit qu’un de ses apotre le trairait [...] »

                      ...à la main ? smiley smiley

                       


                    • ddacoudre ddacoudre 6 janvier 2012 00:24

                      bonjour yang

                      j’ai pris plaisir à découvrir cet aspect que je connaissais moins.
                      effectivement le catholicisme expurgé bien des choses y compris christianiser les légendes.
                      parfois je m’interroge avec quelques réponse sur cette évolution de comportement judéo chrétien qui ont colonisé la planète et se sont implantés durablement.
                      j’ai en partie trouvé la réponse dans l’étude de Calhoun sur la concentration des rats dans un espace restreint. j’en avais fait à l’époque un article.
                      ddacoudre.over-blog.com .
                      cordialement.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès