Benoit XVI pour la réintroduction des messes en latin
18 réactions à cet article
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NPM 2 juillet 2007 12:58Je ne vois pas ou est l’ennui. Les catholiques doivent avoir leur langue sacré, comme les Juifs et les Muslim ont l’Hébreux et l’Arabe. Surtout que tout de même, la Religion est universelle, et que donc chaques fidéle doit pouvoir suivre la messe dans tous les pays.
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Je suis d’accord, sauf que le latin a une grande différence : c’est une langue morte. Et que l’apprendre devienne une condition pour suivre la messe, ne va pas favoriser le regain d’interet pour cette pratique. Ce que je mets en avant dans mon dessin ;)
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NPM 2 juillet 2007 13:29« le latin a une grande différence : c’est une langue morte. »
L’Hébreux l’était déja du temps de Jésus, vous savez. Et la langue du Coran l’est aussi..
« Et que l’apprendre devienne une condition pour suivre la messe, ne va pas favoriser le regain d’interet pour cette pratique. »
Un peu de culture ne peut pas faire de mal, d’autant que tout de même, on connait tout ca par coeur assez rapidement : si des paysans incultes du moyen age ou du XIXéme siécle y arrivaient, pourquoi pas nos citadin du XXIéme ?
« Ce que je mets en avant dans mon dessin ;) »
En tous cas, pour les chants, vive le Latin ! C’est tout de même autre chose que les niaiseries en français qu’ils nous ont pondu ces derniéres décénies...
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Salut,
Franchement, pour les langues latines, le latin, c’est pas sorcier ! Avec un peu de pratique et un minimum de formation initiale au collège, on peut se débrouiller. De plus, les missels sont « sous-titrés » depuis belle-lurette !
Ensuite, l’Arabe littéraire n’est presque plus utilisé (euphémisme), c’est quasiment une langue morte comparé aux différents arabes du Pakistan au magrheb.
Cordialement, Étienne.
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« Franchement, pour les langues latines, le latin, c’est pas sorcier ! Avec un peu de pratique et un minimum de formation initiale au collège » Pour avoir fait du latin au collège et pour en faire au Lycée ; ce n’est pas de la tarte. Au collège il suffit d’avoir une mentalité inappropriée au travail ce qui a été le cas d’un certain nombre d’élèves combiné à des profs assez médiocres ce qui s’est passé pour moi en début de quatrième et en troisième pour finir par ne plus être capable de suivre correctement les cours de latin et être incapable de faire une version correctement. Par ailleurs ; la langue latine diffère fortement des langues françaises et anglaises par exemple au niveau du système de déclinaison qui la rend bien plus complexe à maîtriser.
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Mais non, dans ce cas-là les fidèles ont la traduction de ce qui se dit sous les yeux... C’est dans les faits la messe en français qui ennuit, la messe en latin est beaucoup plus dynamique, et ne cesse de compter de nouveaux adeptes...
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j’acquiesse. Le latin se prête particulièrement aux chants liturgiques, en effet.
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C’est n’importe quoi, les gens n’y comprennent rien. Je suis allée à l’église il y a 1 semaine, et j’ai été écoeurée, je l’ai dit au curé, je viens rarement déjà, 4 par an, là ça m’a refroidit totalement. L’Eglise marche à reculons comme tous conservateurs, les églises vont se vider un peu plus et les futurs prêtres modérés, vont retourner leur veste.Dans quelques mois ils se plaindront de ne plus accueillir de futurs prêtres !! En France, ils iront les pêcher dans les pays d’Amérique Latine ou en Espagne, comme les médecins !
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Le point de vue du pape est beaucoup plus politique, ce n’est pas le mystère du culte qui le motive, mais plutôt la volonté de plaire aux traditionaliste. Le retour de la messe en Latin est l’étape sine qua non de leur retour dans l’Eglise.
Alors chantons en coeur avec le père Brassens :
"Ils ne savent pas ce qu’ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
A la fête liturgique
Plus de grand’s pompes, soudain
Sans le latin, sans le latin
Plus de mystère magique
Le rite qui nous envoûte
S’avère alors anodin
Sans le latin, sans le latin
Et les fidèl’s s’en foutent
O très Sainte Marie mèr’ de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu’ils nous emmerdent
Sans le latin."
La prochaine fois je vous mets Mélanie
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@ripouette
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
pas de problème , l’évéché sont dans la cour
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Le latin n’a aucune légitimité historique, le Christ parlait l’Araméen pour être compris des foules, alors qu’aujourd’hui avec ce retour à l’obscurantisme, histoire de flatter l’Opus Dei et autres intégristes, on fait exactement le contraire ; on exclu la foule. Les cathos sont mal barés, car les églises vont devenir des tombeaux faute de s’adapter à leur temps alors que parallèlement les mosquées sont de plus en plus vivantes...
Pour ma part je me contenterai de boire un verre de vin à votre santé à tous au zinc d’Agorabistrot, « In vinum veritas »
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Encore deux remarques :
Arrêtez de fantasmer sur l’opus dei. Ils ne disent pas la messe traditionnaliste, mais la nouvelle messe (en français, si l’on veut). Il faudrait pas commencer à voir leur main partout, ça frise le ridicule.
Le latin est légitimé par la Tradition, qui est importante dans la vie de l’Eglise. Cela dit, ça n’est pas une exigence d’exclusivité. Ainsi, l’Eglise accepte de nombreux rites orientaux en langue vernaculaire, avec parfois d’ailleurs la consécration en araméen. Bref le latin est important, mais pas exclusif.
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Bonsoir à tous,
j’aimerais apporter une petite précision. Il ne s’agit pas à proprement parler de la réintroduction de la messe en latin. En effet elle n’a jamais été supprimée, le concile Vatican 2 ne l’a à aucun moment interdite. Le prêtre ou les fidèles désirant une messe en latin devaient avoir l’autorisation de l’évêque du diocèse. Maintenant, un prêtre, de son propre chef ou sur la demande des fidèles de sa paroisse, pourra célébrer une messe en latin sans avoir besoin de l’autorisation de son évêque, en sachant que le messe en français continue à être la règle. En gros ça ne va pas changer grand chose, hormis dans certaines églises où le nombre d’adeptes de la messe en latin sera important, ce qui est très loin d’être la majorité des catholiques français. Bref les messes vont, dans leur très grande majorité, continuer à être célébrées en français.
Bien à vous Pierre
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Deux remarques :
La particularité de la messe traditionnaliste n’est pas d’être en latin. On peut très bien la dire en français, tout comme on peut dire la nouvelle messe en latin (voir par exemple la communauté st martin). La différence est dans les textes, le choix des lectures et quelques autre différences.
Les communautés traditionnalistes sont celles où la population est la plus jeune, et les vocations les plus nombreuses. On peut penser que la messe « tradi », c’est le passé, mais factuellement, ça semble représenter plutôt l’avenir de l’Eglise... Je pense cependant que la différence de dynamisme ne tient pas tant au rite qu’à une certaine exigence spirituelle.
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Saluons notre ami Snut ainsi que nos ’amis’ intégristes ici, pour une fois un dessin donne lieu à une vive discussion.
Pour ma part, un peu plus d’obscurantisme là où il règne déjà en maître, la belle affaire, mais dans ce domaine je confesse mon ignorance.
Après tout, comme dit NPM « »Je ne vois pas ou est l’ennui. Les catholiques doivent avoir leur langue sacré« »
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@JL
Compte tenu du nombre de post ici présent le latin est peut-être une langue sacrée, mais sacrément chargée.
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Le pape a compris qu’il y avait tellement de conneries dans la bible que le commerce en pâtit si les gens comprennent ce que raconte le curé. D’ici qu’il déclare qu’il faut dire la messe en Volapuk...
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