France : Quel est l’impact de notre pollution sur le réchauffement climatique ?
Le réchauffement climatique fait partie des principales préoccupations des politiques actuelles. Les mesures écologiques sont-elles efficaces pour remédier à cela ?
Lorsque les pics de pollution atteignent des seuils critiques en matière de qualité de l’air, des mesures de restrictions sont mises en place afin de ne pas aggraver la situation. Sur les autoroutes, par exemple, la vitesse sera limitée à 90 km/h dans une volonté de réduire les particules polluantes en suspension dans l’air. Une autre mesure plus impopulaire consiste à faire circuler alternativement les véhicules possédant un numéro d’immatriculation pair ou impair. Toutefois, il n’y a aucune restriction concernant les avions de ligne ou de fret qui nous pulvérisent dessus des tonnes de ces résidus de kérosène. Les avions immatriculés d’un nombre impair resteront-ils collés au sol lors de la prochaine alerte pollution ?
Les voitures fonctionnant au diesel sont dans le collimateur politique...
Des millions de voitures fonctionnant au diesel circulent chaque jour sur les routes françaises. Après avoir apporté par le passé une modification à l’automobile, désormais, les voitures sont obligatoirement équipées d’un pot catalytique, réduisant le rejet de particules polluantes dans l’air. L’objectif de cette tendance politique d’écoresponsabilité serait à l’avenir de réduire la présence de ces véhicules polluants sur nos routes. Toutefois, il y a un souci faisant le poids dans la balance des moteurs au Diesel. Les véhicules moteurs, ce sont aussi ces millions de camions qui traversent la France quotidiennement. Les moteurs de camions, nous les retrouvons également à bord des nombreuses péniches naviguant sur nos fleuves et canaux, certaines péniches possèdent même deux moteurs de camion pour faire tourner leurs hélices. En mer, ce sont les bateaux de pêche, les cargos et les navires de croisières qui, pour certains, possèdent un moteur au diesel pouvant atteindre dix à vingt fois la taille d’un moteur de camion. Ajoutons à cela, dans nos villes polluées au moteur diesel, les engins de chantiers fonctionnant huit heures par jours, ces engins fonctionnent également au diesel. Lorsqu’un TGV ou un RER passe sur le passage à niveau, c’est rassurant de savoir qu’ils utilisent une électricité produite avec au moins 3 % d’énergie verte. Toutefois, durant la nuit, les locomotives tirant de longs trains de marchandises font ronronner leur moteur au diesel. Que dire des chauffages domestiques et industriels fonctionnant au fioul, ceux-ci ne possèdent aucun filtre catalytique. Sans modération, ces nombreuses cheminées rejettent des particules polluantes dans l’air. Et cerise sur le gâteau de blé, les engins agricoles utilisent le diesel pour nourrir la population française. Ainsi donc, d’après ce que disent les spécialistes, les restrictions de circulation, visant à réduire la présence de ces maudites voitures roulant au diesel, pourraient alléger l’addition des particules polluantes en suspension dans l’air. Selon ce que disent les statisticiens, ces mesures de restriction donneraient un sentiment de sécurité à la population. Et vous, qu’en pensez-vous ?
« L’hiver ne sera plus jamais l’hiver et l’été ne sera plus jamais pareil. »
Disent nos anciens qui ont connu les hivers rigoureux du temps jadis et les sécheresses de 76. Depuis une centaine d’années, les usines poussent comme des champignons, les avions volent aussi bien le jour que la nuit. Quant à nos routes, elles sont devenues de véritables rivières de véhicules en tout genre. Nous puisons dans les ressources planétaires pour faire tourner nos commerces et produire un peu de tout et un peu de n’importe quoi pour satisfaire notre confort moderne, ceci, en espérant un redressement de la courbe du chômage et celle de la croissance. Bien sûr, individuellement, nous évitons au maximum de polluer notre environnement, devant nos trois poubelles, nous sommes écoresponsables ! D’ailleurs, pour avoir bonne conscience, nous faisons notre tri sélectif des emballages qui ne sont pas recyclables. Néanmoins, nous préférons construire une centrale nucléaire à la place d’une dizaine de centrales électriques fonctionnant au charbon ou au gaz, puisque celles-ci rejettent de grandes qualités de particules polluantes dans l’atmosphère. Nous utilisons des panneaux solaires, l’énergie marémotrice et quelques éoliennes afin de produire de l’énergie verte, du moins, sur la facture, cela ne fait aucune différence. Même si l’on vous dit que 3 % de l’énergie produite est d’origine verte, le reste de cette énergie provient d’une centrale électrique fonctionnant au gaz ou à l’uranium. Cela dit, les TGV, les RER ainsi que le tramway quotidien fonctionnent avec 90 % d’énergie nucléaire et il en va de même pour l’éclairage public, votre ordinateur, votre téléphone portable et le lave-linge.
Protégeons la planète ?
Sur le CV de la planète Terre, il est indiqué que celle-ci possède une expérience de 4,5 milliards d’années en matière de survie et d’adaptation à l’environnement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas à son premier réchauffement climatique et elle n’est pas à sa première ère glaciaire. Mine de rien, la terre a connu plusieurs fins du monde, d’ailleurs, elle porte encore les stigmates des cratères laissés par des météorites géantes qui ont provoqué une extinction partielle de la vie sur Terre. L’équilibre naturel de la Terre se régule naturellement depuis des milliards d’années. En vérité, la terre fonctionne comme une cocotte minute dans un bain-marie de la mer. Si la température atmosphérique dépasse un seuil critique et que l’eau des mers et l’air atmosphérique ne parviennent plus à réguler la température du noyau magmatique, les volcans lâcheront de la pression et nous danserons la tectonique des plaques durant quelques années. Lorsque nous parlons de protection de l’environnement et du réchauffement climatique, nous montrons que nous avons un grand sens de l’autodérision ? Ne serait-il pas question de protéger l’avenir de l’humanité et non celle de notre planète ?
Dans le prochain article :
Nous parlerons encore d’écoresponsabilité avec la nouvelle « voiture du peuple » la bien nommée, voiture électrique. La question du jour sera : les habitants des immeubles HLM pourront-ils faire descendre une rallonge électrique par la fenêtre afin de recharger les batteries de leur voiture garée sur le parking ?
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