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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Le macaron à la mode de chez nous

Le macaron à la mode de chez nous

Examen de conscience

Si on ne touche pas le fond, on s'y prépare.

J'ai eu le privilège d'être convié à la correction de l'épreuve écrite de français du Certificat de Formation Générale, session réservée aux candidats libres et aux collégiens qui ne sont pas en Segpa. J'ai pu donc juger, grandeur nature, de la considération de nos responsables pour les élèves en difficulté , tout en comparant le niveau de ces candidats à celui de nos élèves repérés comme étant en échec scolaire.

Le sujet déjà m'a laissé sur ma faim. Quelle idée de ces jeunes peuvent avoir ceux qui leur ont servi un sujet aussi indigent et de si peu d'intérêt ? Je m'interroge encore et je me dis que jamais je n'aurais proposé à mes élèves un texte de réflexion aussi creux. Mais je suis sans doute un vieux dinosaure qui doit bientôt débarrasser le plancher et il est grand temps que je laisse la place aux tenants de l'abrutissement général.

Un article documentaire relatant la formidable aventure du macaron de la Syrie à Paris, son retour en grâce récent, voilà qui est exaltant surtout en 9 lignes d'un gros caractère. Puis, naturellement, une recette de cuisine pour réaliser cette merveille et reléguer ces sous-élèves au statut de simples exécutants de tâches basiques, pour compléter la feuille d'examen.

Je pensais être au bout du mépris quand je découvris le questionnaire de compréhension noté sur 10 et pour lequel il n'était même pas besoin de répondre par une phrase construite. Voilà ce que l'on exige des bons ouvriers, obéissants et limités que l'on veut exploiter à l'avenir. Deux questions sont mêmes accompagnées de différentes propositions dont une seule est vraie. Le QCM arrive chez nous aussi.

Les questions sont si simplistes qu'il suffit d'un mot pour avoir la bonne réponse ; le seul piège notable étant de ne pas répondre Paris quand on demande à ces brillants cerveaux le nom du pays où le macaron prend son essor. Je vous fais grâce des autres questions qui sont si simples que beaucoup de candidats ont déjà obtenu 10 avant de tourner la page.

Car tout devrait se jouer sur la redoutable épreuve d'expression écrite. Celle qui permet de juger de la réflexion personnelle, de la structuration de la pensée, de la qualité de l'écriture et éventuellement de l'orthographe. C'est du moins ce que j'espérais trouver comme attente institutionnelle de cette grande institution nationale.

Que nenni !Avec un texte de référence aussi médiocre, le sujet est forcément tiré par les cheveux . Je vous en livre l'énoncé en ayant le sentiment de porter sur mes épaules l'indignité d'une telle bassesse : « Manger des macarons est actuellement à la mode. À quels phénomènes de mode êtes-vous sensible (nourriture – vêtements – technologie – loisirs – cinéma - télévision) ? Pensez-vous qu'il faut respecter la mode ? Rédigez un texte de dix lignes minimum. »

La première remarque est la mise à mort du subjonctif. Celui qui a pondu ce formidable sujet s'en dispense aussi pour ne pas mettre les élèves en difficulté. Reconnaissons-lui un sens aigu de la vulgarisation et n'ayons pas peur de le dire, du vulgaire également, quand on constate à quel niveau d'expression il ouvre la porte. Tous les éléments qui sont en passe de détruire l'intelligence collective sont convoqués ici. Pauvre France !

Cette rédaction (peut-on oser nommer ainsi ce petit jet insignifiant ?) est accompagnée d'une grille de correction qui ne laisse guère d'ambiguïté sur la nécessité de donner à tout le monde cette simple formalité administrative. L'huissier scolaire (comment se prétendre correcteur dans un tel contexte ?) doit renseigner 5 items sans plus d'explication d'ailleurs :

  • Écriture lisible sur 2 points

  • Phrases correctes sur 3 points

  • Texte cohérent sur 2 points

  • Texte pertinent sur 2 points

  • Consignes respectées sur 2 points

 

Il eût été plus utile de demander un long développement pour comprendre la distinction entre la cohérence et la pertinence. Mais ce n'était pas nous qui devions faire preuve de réflexion ; nous sommes des enseignants de base, de simples machines à valider une formation qui ne remplit plus sa mission. Notre administration ne nous en fait d'ailleurs pas grief puisque l'orthographe est oubliée comme critère de notation, la structuration de la pensée également ; nous n'en demandons plus tant désormais.

Je vous avoue que lire les 26 œuvres littéraires que j'ai eu l'honneur de juger fut un grand moment. J'aurais dû corriger un paquet de 37 copies, mais les élèves eux-mêmes ne sont pas dupes de la mascarades puisque onze d'entre eux ne s'étaient même pas donné la peine de venir à l'épreuve où on les avait inscrits. J'eus droit à des productions relativement lisibles ; ce fut d'ailleurs une bonne surprise et une différence notable avec quelques élèves de Segpa qui n'en sont pas à ce niveau-là.

Quant au contenu, j'ai pris quelques notes et n'ose vous faire part des cogitations d'exception auxquelles se livrèrent les candidats. Pour tous, quand ils évitent le piège du hors-sujet ( 3 n'ont traité que de ce qu'ils mangeaient sans évoquer l'idée même de mode), les autres étaient tous d'accord : la mode, il faut la suivre en faisant naturellement ce qu'on veut.

Vous pouvez apprécier la subtilité d'une formulation qui pourrait paraître paradoxale si nous avions à juger d'un raisonnement. L'idée va même jusqu'à son paroxysme avec une copie sur laquelle un brillant dialecticien définit la mode comme l'art de se démarquer des autres. Un futur philosophe affirmant sans plaisanter que suivre la mode c'est d'abord se respecter soi-même.

Je vous sers ici le meilleur d'un contenu d'une telle platitude que les reliefs de la table furent de belles perles. Car nos élèves devaient naturellement citer un domaine où s'exerçait cette belle tyrannie qu'on désigne par Mode. Les vêtements se taillèrent la part du lion, nous ne pouvions y couper ! C'est surtout le regard des autres qui était en toile de fond sans jamais être désigné comme une obligation de fait pour éviter de subir moqueries et sarcasmes.

La puissance du matraquage commercial joua aussi à plein effet puisque le téléphone fut cité en de multiples occasions. C'est un objet qu'il faut changer pour suivre les évolutions techniques mais surtout pour se situer vis-à-vis de ses pairs. Pauvres gamins, incapables de comprendre ce piège qu'ils décrivent presque avec ferveur.

Enfin le football est venu en plusieurs occasions polluer des copies. Pour ces grands sportifs, c'est d'abord une mode et j'en reste encore à me demander comment juger de tels virtuoses de la plume. Je ne veux pas aller plus loin dans l'analyse des contenus. Aucune copie ne dépassait les douze lignes ; l'économie de moyen est sans doute un phénomène de mode là aussi.

Je ne voudrais pas vous laisser croire qu'il n'y eut pas des merveilles. Je vous offre celle-ci : « La technologie est une porte ouverte vers les lumières ! » J'ignore encore ce que le candidat voulait vraiment écrire mais c'était diablement beau. Ce billet sans saveur s'achève avec la plus belle conclusion qu'il me fut donné de lire. « Je pense que la mode d'aujourd'hui devrait rester dans les années à venir ! »

Futilement leur.

 

Le macaron, une petite douceur pleine d'histoire

Né au XVe siècle sous le nom de Louzieh en Syrie, il a traversé l’Italie et tous les recoins de la France pour aboutir enfin à Paris en 1830. C’est seulement à cette période que les deux coques s’unissent autour d’une confiture dans un premier temps et ensuite de la célèbre ganache.

Mais ce n’est qu’en 1830 que la véritable recette du macaron a vu le jour. Et pour cause, les coques de macaron se sont enfin réunies, soudées par une confiture. Et c’est la maison Ladurée qui officialise la recette du macaron en remplaçant la confiture par la ganache.

Un succès qui revient avec les blogs et les émissions culinaires qui donnent l’envie à chacun de perpétuer la recette du macaron en y apportant sa touche personnelle. La grande tendance du moment est de créer des recettes de macarons salés.

http://www.rtl.be/pourelle/article/le-macaron-une-petite-douceur-pleine-d-histoire-201663.htm

Macarons inratables

Temps de préparation : 40 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes ) :

- 1 blanc d'oeuf
- 74 g de sucre glace
- 42 g d'amande en poudre
- 10 g de sucre en poudre
- 1/2 cuillère à café de colorant alimentaire en pâte


Préparation de la recette :

Commencer par mixer le sucre glace avec la poudre d'amande dans un mixeur. Passer au tamis (il faut que la poudre soit la plus fine possible, enlever les impuretés). Battre le blanc en neige, et ajouter les 10 g de sucre, et le colorant, peu à peu en mixant jusqu'à ce que les blancs soient bien figés. Ajouter le sucre glace + les amandes en poudre au blanc en neige et mélanger délicatement avec une spatule afin de "casser" un peu les blancs. Mettre la pâte à macaron dans une poche à douille et faire des petits tas sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Laisser reposer les macarons pendant 15 min. Enfourner la plaque de macarons sur une plaques déjà chaude dans le four pour 10 min à 140-150°C (thermostat 4-5) chaleur tournante et porte entrouverte.

Une fois cuits, sortir la plaque du four, et verser un peu d'eau sous la feuille de papier sulfurisé. Cela va dégager de la vapeur qui permet de bien décoller les macarons

Il ne reste plus qu'à les fourrer avec la ganache de votre choix !

http://www.marmiton.org/recettes/recette_macarons-inratables_72497.aspx


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31 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 26 juin 2014 10:56

    « Pauvres gamins, incapables de comprendre ce piège qu’ils décrivent presque avec ferveur. »
    en effet mais comment en serait’ il autrement le type qui a pondu le sujet n’étant certainement pas plus avancé ....il ne se promène certes pas en pompes nikées ou adadas mais est tout aussi fier de son dernier smartphone bourrés « d’aplis » inutiles et si vous regardez bien vous le verrez passer arborant sont petit sac laduré contenant 5 macarons qui lui ont couté de quoi nourrir toute une famille pendant 2 jours .......
    voir photo :
    http://especes-animales-mondiales.e-monsite.com/pages/mammiferes/le-gorille.html
    il n’est même pas capable d’imaginer que dans ce vaste pays qui s’appelle la province les macdo sont plus a la mode que les macarons et que la plupart des candidats qui se présentent a cette mascarade n’en ont jamais mangé .....
    la plupart ne devant même pas connaitre le mot .....

    ainsi va la vie dans cet espèce étrange que sont les singes sapiens
    ethnologiquement votre


    • C'est Nabum C’est Nabum 26 juin 2014 11:22

      gaijin


      Je constate que nnous partageons la même indignation devant l’insigne médiocrité de ce sujet 
      Merci 

    • benedicte_gab 26 juin 2014 12:34

      Tout à fait ...

      Par contre je ne comprends pas ce que vient faire la photo du gorille ... ce n’est visiblement pas l’illustration du tube digestif décérébré avec multi-prothèses hightech décrit au-dessus ... vous n’aimez pas les gorilles ou je les aime trop ou je suis trop fatiguée pour saisir le lien ??? smiley

    • gaijin gaijin 26 juin 2014 14:40

      fatiguée sans doute ......
      ça renvoie au coté mâle dominant dans la structure sociale des singes sapiens ( pas différents des autres singes )
      une forme d’élipse pour illustrer le parallèle entre le mec qui se pavane avec son sac laduré et le singe qui se tape sur la poitrine .......


    • amiaplacidus amiaplacidus 26 juin 2014 11:24

      Eh bien, les réponses ne sont pas aussi simples que l’on croit, en tout cas pour les macarons.

      Quoi de plus réputés que les macarons Ladurée (pub non rétribuée, mais, malgré ce que je vais dire, j’accepte les envois en nature, MDR) ?
      Fabriqués avec amour, artisanalement, en France ?

      Eh bien, vous avez tout faux : fabriqués en Suisse depuis 201’, de façon industrielle !
      http://www.rts.ch/info/economie/2630713-laduree-cree-un-centre-du-macaron-en-gruyere.html
      Et Ladurée continue à délocaliser.
      http://www.lagruyere.ch/2012/04/apr%C3%A8s-les-macarons-le-chocolat-ladur%C3%A9e.html

      Mais cela amène certaines réflexions.
      Les dirigeants de Ladurée sont-ils à ce point à la masse qu’ils délocalisent leur production en Suisse alors que les salaires y sont, au minimum deux fois plus élevés qu’en France ?
      À ce propos, qu’en pensent les « experts » qui se lamentent à jet continu sur le cout de travail en France (sans rien dire sur le cout du capital) ?


      • C'est Nabum C’est Nabum 26 juin 2014 11:38

        amiaplacidus


        C’est pas du gâteau ! 

      • Spartacus Lequidam Spartacus 26 juin 2014 16:39

        @amiaplacidus

        La valeur ajoutée ne dépend pas que du salaire, mais de nombreuses variables. 
        On peut imaginer sur un macaron de marque que la première charge soit la publicité, la 2eme la matière première, la 3eme le foncier, la 4eme les impots, la 5eme l’équipement industriel la 6eme la logistique du froid, et seulement en 7eme la masse salariale....
        Par ailleurs, le brut de brut (salaire+charges) en Suisse a moins de prélèvements obligatoires et charges de gestion administratives qu’un salaire Français. Les semaines sont de 42h et 4 semaines de congés. 
        Parfois le moins cher, c’est plus cher. (salarié Français par rapport au salarié Suisse).

      • amiaplacidus amiaplacidus 26 juin 2014 18:12

        Spartacus (pseudo bien mal porté), arrêtez avec votre libéralisme à la mord moi le ...

        Lorsque vous dites :
        "Par ailleurs, le brut de brut (salaire+charges) en Suisse a moins de prélèvements obligatoires et charges de gestion administratives qu’un salaire Français. « 
        C’est totalement faux !
        Cout total du travail en Suisse en 2010 (http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/06/04/blank/key/01.html) : 57,02 FS, soit 45,60 €.
        Cout
        Cout total du travail en France en 2008 (http://www.coe-rexecode.fr/public/Indicateurs-et-Graphiques/Indicateurs-du-cout-de-l-heure-de-travail-en-Europe) : moyenne entre service et industrie : 32,60 €.

        Le coute du travail est donc plus de 22 % plus élevé en Suisse qu’en France, même en ajoutant toutes les prélèvements.

        Comme vous le dite, ce cout ne représente que que peu de chose dans le cout de revient. Alors, pourquoi répéter la vulgate libérale : cout du travail, cout du travail, cout du travail, si ce n’est que pour bloquer toute revendication salariale ?

        Vous parlez de :
         »...la première charge soit la publicité...« 
        Donc, si je comprends bien, les produits Ladurée ne sont pas assez performants pour se passer d’une pub intensive ?

         »...la matière première...« 
        Là, par rapport à la Suisse, je ne sais pas. En revanche, ce que je sais, c’est qu’en matière agricole, la Suisse est loin d’être auto-suffisante et les œufs nécessaires viennent sans doute de France.

         »...le foncier...« 
        Allez voir le prix du m2 en Suisse, vous verrez qu’à coté, la région parisienne, c’est cadeau.

         »...les impôts...« 
        Les impôts sur sociétés sont d’environ 16 % en Suisse, 8 % pour les entreprises du CAC40 en France. Les forfaits fiscaux en Suisse, c’est pour les riches particuliers qui n’ont pas d’activité en Suisse.

         »...l’équipement industriel... « 
        Là, effectivement, la Suisse investit beaucoup en R&D. Les entreprises y pensent à l’avenir plutôt que de distribuer des dividendes et, surtout, des augmentations de capital fictives, par distribution d’actions gratuites, permettant au possédant d’échapper en grande partie à l’impôt.

         »...la logistique du froid....."
        De nouveau, les Alpes suisses sont imbattables, MDR.

        Vous voyez, en examinant chacun de vos points, on se demande pourquoi des entrepreneurs sensés délocalisent de France en Suisse.

        J’ai, peut-être, une explication. Les relations sociales en Suisse sont infiniment plus détendues qu’en France. Le patronat n’est pas arcbouté sur une idéologie politique (pour être juste, les syndicats non plus). L’atmosphère en entreprise est bien plus harmonieuse. Pratiquement jamais de grêve, parce que le patronat accepte de discuter, sérieusement, avec l’intention d’arriver à une solution, plutôt que de, systématiquement refuser, ce qui ne peut conduire qu’au blocage.

        Bref, pour résumer, je retiens le mot d’un employé d’une grande entreprise privée qui faisait des travaux près moi pour le compte d’ERDF : mon patron fait semblant de me payer, alors moi, je fais semblant de travailler. Et il met sa devise en pratique, sur les 35 h. il doit bien travailler au moins 20 h. et cela les semaines où il est bien disposé. Et c’est loin d’être un cas unique.

        Un patron qui a tout compris, c’est un patron qui traite bien et respecte ses employés, en retour, il ceux-ci feront bien leur boulot.


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 18:56

        c’était payé au smic, le cad sup en assurance ?


      • Spartacus Lequidam Spartacus 26 juin 2014 19:04

        @amiaplacidus, ce n’est pas du libéralisme mais de la gestion.


        Vos explications sont aussi une possibilité
        Ce ne sont que spéculations sur la décision souveraine d’une entreprise...

        Le patron préfère peut être plus les sports d’hiver aux embouteillages Parisiens.  smiley

      • amiaplacidus amiaplacidus 26 juin 2014 19:10

        Sampiero, je ne suis pas patron. Je suis, tout comme toi, un employé à la retraite.
        J’ai travaillé en Suisse et crois-moi, je connais très bien la différence qu’il y a
        entre une entreprise suisse et une entreprise française. J’étais bien payé, en retour, je faisais consciencieusement mon travail. Mais je n’ai jamais oublié qu’elle était ma place dans le rapport social, j’ai toujours su que j’étais un prolétaire, obligé de vendre sa force de travail, pour vivre.

        Je suis aussi de gauche, mais je ne crois pas au grand soir, tout simplement, parce qu’à notre époque cela se traduirait immédiatement en termes catastrophique (imagine simplement Paris totalement privé d’électricité durant 2 jours).

        Je suis fier de me dire social-démocrate, mais un vrai, un de ceux qui veulent arriver au dépassement du capitalisme, par une voie démocratique et, si possible pacifiste (je ne suis pas sûr que cela soit possible).

        C’est à dire bien éloigné du PS, social-libéral, qui n’a en fait rien de social mais tout de libéral.
        Alors, tu comprends les types de l’acabit de Spartacus je leur ...


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 19:25

        je suis pas assez arnaqueur pour travailler dans une assurance.

        surtout cad sup, c’est niveau kerviel
         smiley


      • francesca2 francesca2 26 juin 2014 19:25

        Pourquoi devrait elle être payée au smic et pourquoi ne mériterait-elle pas son salaire, on peut savoir ?

        Sinon, vos copains du PS, sont ils payés au smic ? ET SURTOUT : Méritent-ils tous leur salaire ? 

      • francesca2 francesca2 26 juin 2014 19:27

        Bien vu Foufouille ! smiley


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 19:39

        @sampi
        les assurances sont faites pour faire gagner du fric aux riches. le simple pékin n’aura droit qu’a un mirage

        c’était laquelle, la tienne ?


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 20:14

        pour sampi, le plat du jour était à 17€ en 2000, plat de smicard

        on imagine celui d’un cad sup de « gauche » : 50 ?


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 20:18

        "le directeur de ton agence de la BNP c’est un kerviel voyons ! il arnaque tous ses clients. smiley Idem à la Banque Postale, rien que des requins de la finance internationale !" bien sûr tous des vendeurs de mirages qui prêtent du vent et t’arnaque. tu étais guichetier ou tu fait semblant ?


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 20:56

        @rocla cherche plat du jour avec google. tu vas avoir du mal a en trouver à 17€. donc pour un smicard ........... c’est pourquoi c’est drôle. le bobo sampi ne s’est pas rendu compte de sa connerie sinon, tu as la baguette à 1.40€ en 2000  smiley toujours avec le smic  smiley


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 21:04

        @rocla mais pas pour un smicard. tu as un menu complet pour 17€ avec la boisson et le café


      • foufouille foufouille 26 juin 2014 21:26

        dis plutôt que tu es vexé. et c’était plat du jour pour un smicard .......... une entrecôte, c’est pour les riches .........  smiley


      • C'est Nabum C’est Nabum 26 juin 2014 13:32

        Katherine


        Je me refuse à évoquer le Bac alors qu’il s’agit ici d’un examen dont personne ne connait le nom Le CFG
        Tout ramener à cette référence est bien la preuve que dans ce pays en dehors du Bac, un élève n’est plus rien ...

        Quel mépris ! 

      • benedicte_gab 26 juin 2014 13:36

        J’ai un point de vue similaire sur la manière dont les enfants sont traités dans notre société, de manière générale, parce que bien sûr ce n’est pas tout le monde, bien que ce soit une très grosse majorité d’adultes qui agissent ainsi.

        Par contre je n’ai pas accroché au lien que vous avez cité, d’une part je ne crois pas aux êtres de lumière, et puis il y aurait tellement de paroles vraies et belles d’enfants à des adultes même si malheureusement ceux-ci s’en moquent ou n’écoutent pas.
        A tout prendre j’aime bien cette citation de St Exupéry : 
        Si vous dites aux grandes personnes : « J’ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit... », elles ne parviennent pas à s’imaginer cette maison. Il faut leur dire : « J’ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s’écrient : « Comme c’est joli ! » 

        Il semble que les enfants à partir de l’adolescence oublient leur enfance pour se chercher un personnage à mettre en scène dans lequel ils se scléroseront le reste de leur vie ... c’est d’une infinie tristesse. En ce qui me concerne, comme Christiane Rochefort l’a dit, « je suis une ancienne enfant qui n’a pas oublié » ... 
        J’aime les enfants et parler avec eux, ils sont tellement plus « vrais » et vivants que les adultes. Avec ma fille quand elle était toute petite, j’ai appris ou réappris plein de choses, ça m’a fait sortir d’automatismes que je n’étais pas consciente d’avoir mis en place ... ça m’a aidé à reprendre ma liberté et ma vie, en quelque sorte. 

        Une société qui ne se soucie pas de ses enfants et ne les entends pas, est une société malade, pathologique et qui creuse sa tombe.


        • C'est Nabum C’est Nabum 26 juin 2014 13:32

          brieli67


          Le macaron fait ici patisserie !

        • Prudence Gayant Prudence Gayant 26 juin 2014 13:58

          Le macaron cette petite chose si jolie à regarder mais si sucrée.



          • C'est Nabum C’est Nabum 26 juin 2014 14:07

            Prudence


            Tant que ce ne sont pas les fraises que nous sucrons

          • Prudence Gayant Prudence Gayant 26 juin 2014 14:16

            Les fraises ? ces petites choses rouges ? vous êtes un peu morbide ou alors vous mettez bien trop de sucre sur les fraises que vous mangez.


          • C'est Nabum C’est Nabum 26 juin 2014 15:31

            Prudence


            Quanf fraises et pissenlis font bon ménage ...

          • RiSteve 26 juin 2014 16:17

            Le macaron salé me semble déjà dépassé, la tendance c’est l’authentique, le vrai macaron « à l’ancienne » http://www.lesdouceurs.fr/6-acheter-macarons-aux-amandes

            Et retrouver le bon goût de l’amande pure dans les macarons « people » c’est pas évident...


            • kalachnikov lermontov 26 juin 2014 21:05

              En fait, dans la production de ces minots, ce que l’on peut découvrir, c’est le monde lui-même. Et ça se résume en un concept : inversion de toutes les valeurs. Médiocrité érigée en norme, soumission béate à la masse, imbécilité crasse érigée en règle, idolâtrie forcenée de la matière.
              Ce sont ces valeurs (sic) qui sont promues à travers les oeuvres prétendûment artistiques, la télévision et le cinéma, les séries télé, la vie des people, les Kardashian et autre Nabilla, jusqu’au sommet avec des Sarkozy à grosse montre et poupée marketée-rafistolée au bras, etc, etc.
              Et je ne parle même pas des ravages de la pornographie omniprésente.

              Une nouvelle morale en fait, un nouveau système de valeurs.
              C’est qui les modèles aujourd’hui, qui faut-il être, qui représente la réussite ? En un mot, qu’est-ce ce Bien dans ce nouveau système de valeurs ?

              Victoire totale de la Bêtise à front de taureau.
              Voilà donc le soleil nouveau qui brille au-dessus de nos têtes. Avant la plongée dans les ténèbres.


              • Attilax Attilax 26 juin 2014 21:55

                La mode, c’est ce qui se démode.
                Prévert.

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