Mais où est donc passé Hitler ?
Les années ont passé, et une nouvelle est tombé dans les derniers jours de décembre 2009, le crane d’Hitler, conservé par la Russie n’est pas le sien.
Déjà, sur AgoraVox, un article avait évoqué cette découverte, en y laissant des points d’interrogation. lien
C’est Nick Bellantoni, archéologue et spécialiste des ossements humains qui a immédiatement pensé que ce crane était celui d’une femme en raison de sa structure. lien
Des professeurs de l’Université du Connecticut assurent que leurs analyses démontrent que le crâne est celui d’une femme âgée de 20 à 40 ans. lien
Du coup, cette information en amène une autre.
Un dossier d’archives, disponible sur le net, nous apprend que le FBI pensait jusqu’en 1956 qu’Hitler n’était pas mort, et l’a traqué sur tous les continents. lien
C’est le président Truman qui a commencé à douter, lorsque Staline lui a appris qu’Hitler s’était échappé de son bunker, et se cachait à l’Ouest.
Un médecin américain a prétendu l’avoir soigné à Saint Louis pour un désordre intestinal.
Mais tout porte à croire que, s’il était encore vivant, il se serait réfugié en Amérique du Sud, lieu ou de nombreux nazis se sont réfugiés, dans des couvents, ou dans un ranch en Argentine.
On peut découvrir tous les détails des exfiltrations nazies dans le livre très complet d’Uki Goni (the réal Odessa).
Celui-ci a été la base de nombreux articles parus dans le quotidien « Il Secollo XIX » en aout 2003.
Sur ce lien vous trouverez un extrait du livre.
Çà ne change rien au fait que le dictateur soit aujourd’hui mort, à moins qu’il n’ait aujourd’hui 120 ans.
Mais çà pose des questions.
Ce sont les soviétiques qui, les premiers, sont arrivés sur les lieux ou le despote tenait salon.
Ils ont constaté la présence des cadavres de plusieurs personnes, et auraient embarqués celui d’Hitler.
Plus tard, pour éviter qu’un culte puisse être commémoré pour celui-ci, ils auraient brulé son cadavre, et dispersé les cendres.
Mais, à des fins historiques et scientifiques, ils ont conservé un crane, et un morceau de mâchoire.
Une balle avait percé celui-ci, indiquant qu’il s’agissait d’un suicide.
Or aujourd’hui, une équipe de scientifiques ayant étudié, avec des moyens plus performants, ce fameux crane, en ont conclu qu’il s’agissait du crane d’une femme âgée de 20 à 40 ans, et en tout cas pas de celui d’Hitler. lien
Pourquoi cette duperie ?
Pour essayer de comprendre, il faut remonter aux débuts du nazisme.
Comme chacun ne sait pas, si l’on avait laissé une chance à Adolph de vivre de sa peinture, il est probable que la seconde guerre mondiale aurait été évitée ainsi que la mort de millions de personnes.
Il voulait être artiste, mais après avoir été recalé à l’Académie Viennoise des Beaux Arts, il a choisi l’option architecture, qu’il a quitté quelques mois après afin d’essayer de vivre de sa peinture. lien
Il aurait vendu quand même 2000 aquarelles, ce qui lui a permis de subsister quelques années, grâce aussi à sa modeste pension d’orphelin, mais il est vite devenu mendiant, et son seul recours a été de s’engager dans l’armée. lien
Dans un premier temps, l’armée n’en a pas voulu, mais après la lecture de la lettre qu’il a faite au chef d’état allemand, il a fini par être engagé.
On connait la suite.
Cet homme n’en était pas à une contradiction près :
Être végétarien (c’est ce qu’il affirmait être, mais en fait, faisait souvent des entorses au régime, se délectait de boulettes de viande) et faire couler autant de sang, lien
Être catholique (lien et lien) et semer la barbarie dans le monde entier : Hitler envoyait régulièrement à Pie XII des rapports sur la catholicisation de la Croatie obtenues de gré ou de force (300 000 au cours de la guerre) dont l’on trouve les preuves dans les "rapports au Saint Siège", fournis par l’archevêque Stepinac au Vatican. lien
Et enfin être juif, par son grand père, et vouloir rayer de la carte mondiale tous les siens. lien
C’est peut-être pour cette raison qu’il a fait raser son village d’enfance, pour effacer toute trace de ses origines.
Il est étonnant aussi d’apprendre que le Times l’a consacré « homme de l’année » en 1938. lien
Car comme disait un vieil ami africain : « on a beau dissimuler ses excréments au fond de l’eau ils finissent toujours par remonter à la surface ».